Il Faut Instruire Et Plaire

Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine XVIIème s I] Le désir de plaire a) Une forme variée b) La progression de la fable II] La volonté d'instruire (une leçon pessimiste sur le pouvoir) a) Des caractères typés b) Une triste conception du pouvoir c) Critique de la cruauté des courtisans VS la naïveté de l'âne INTRODUCTION : Jean de La Fontaine est un grand fabuliste du XVIIème siècle. Les fables sont l’œuvre de sa vie car il en a écrit de 1668 jusqu'à sa mort. Il aura en tout

l’esthétique classique.  La rhétorique et la poétique enseignent l’art de bien composer | |les œuvres selon des normes universelles de la beauté et du bon goût. Plaire et instruire sont les règles d’or du classicisme ; il | |faut plaire pour pouvoir toucher le public, tout en le purifiant de ses passions. Pour accéder à cet idéal, il faut remplir certaines | |conditions que les théoriciens définissent. L'art s'apprend et se maîtrise et une œuvre accomplie est l'aboutissement d'un long |

tout l’art de l’auteur est au service d’une morale. Si La Fontaine propose un récit court et |A3 Mais cette fable perdrait de sa vigueur sans le secours de la poésie. | |dramatisé, c’est pour plaire à son lecteur et le persuader de bien fondé de sa morale. |I3 En effet, si La Fontaine maîtrise à merveille l’art du récit, la fable du « Torrent et la Rivière » constitue un | |I3 La fable relève d’une argumentation

Introduction Jean de La Fontaine est un auteur célèbre du 17eme siècle -> Classicisme = Époque où l'Art doit être au service de l’État et du Roi et au rayonnement de la France en s'inspirant de l'Antiquité. But : Plaire pour instruire. La Fontaine va s’essayer au genre le plus décrié de son époque, dans lequel il va connaître le succès : Les Fables, d’où est tirée la fable La Jeune Veuve. La Jeune Veuve reprend l'intrigue d'une femme qui jure fidélité à son mari défunt et qui ne s'y tiendra

Pour quelle raison? De quoi se compose le corps de la fable ? II QUESTION: #Caractérisez les personnages de cette fable et montrez comment la fable arrive à la fois à nous plaire et à instruire. Dans cette fable, l'agneau s'adresse au loup par la troisième personne du singulier («que votre Majesté ne se mette pas (...) » vers 10-11). C'est une grande marque de respect. Tandis que le loup, lui, parle a l'agneau par la

auquel personne n’échappe : « quand on pense [… ]» .                                 Pour autant, faire « la leçon » ne se passe pas de divertissement dans le cadre d’un apologue, notamment à des fins stratégiques. Instruire au 17e siècle, cela signifie aussi  plaire au lecteur qu’il faut amadouer ou bien toucher ou bien distraire pour mieux l’infléchir. Ce texte est donc avant tout persuasif,  grâce à un rythme entrainant, grâce à un art de la mise en scène et grâce à un aspect affectif donné à ce

vrai. La vraisemblance au XVII ce n'est plus ce qui pourrait avoir lieu, mais ce qui devrait avoir lieu. La mimésis correspond à un processus de recréation du réel, dont le critère est celui de la subjectivité. Instruire et plaire "La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour arriver à cette première Racine, préface de Bérénice "Les passions n'y sont présentée aux yeux que pour montrer tout

que les fables apportent : « Quoi de plus plaisant à écouter pour un enfant que les apologues d’Ésope qui, par le rire et la fantaisie, n'en transmettent pas moins des préceptes philosophiques sérieux ? » Les fables ont donc deux fonctions : plaire et instruire, on a bien un retour sur les principes antiques. Les langues anciennes (ou savantes) sont évidemment exigées : « d'abord la grecque, comme le veut Quintilien. Puis la latine. Puis l'hébraïque pour l’Écriture sainte, ainsi que le chaldaïque et

d’aventures et de l’existence concrète de ses personnages, nous invite à les confronter aux idées et principes généraux (Candide vit des expériences qui semblent contredire la pensée rigide du philosophe Pangloss). Voltaire a donc pour but de plaire et instruire. Les actions et situations vécues par les personnages ainsi que leurs propos sont à analyser par le lecteur. Les prises de position de l’auteur sur le bien, le mal, la société, le bonheur, etc., apparaissent mais d’une manière implicite si

distingue aussi car son but n'est pas toujours d'aboutir à une moralité. Le sujet étant dans quelle mesure l'apologue est-il un système argumentatif efficace ? Nous verrons donc successivement que l'apologue remplit son objectif premier qui est de plaire puis d'instruire le lecteur, tout en faisant la critique de la société. Afin de rendre le récit attrayant, le fabuliste La Fontaine inscrit un schéma narratif rythmé et rapide comme dans l'huitre est les plaideurs où dès le début de la fable nous