Il Faut Instruire Et Plaire

d'Artaud, de Ionesco... (absurde) II. Mais la confrontation d'un personnage théâtral à une situation difficile peut avoir d'autres fonctions. 1. La fonction attractive : plaire La difficulté des personnages est à l'origine de toute intrigue, c'est le sel de la pièce, ce qui en fait son intérêt jusqu'au dénouement. Le but est de plaire aux lecteurs/spectateurs. (Phèdre amoureuse de son beau-fils, Titus tiraillé entre son amour et son devoir, Agamemnon tiraillé entre l'amour pour sa fille et son sacrifice

intellectuel et de jouissance charnelle. On n’a plus jamais lu de la même façon, depuis. Aujourd’hui, pour plaire, pour séduire, un texte, quel qu’il soit, doit satisfaire tout à la fois l’esprit, le cœur et les sens. La lecture est à ce prix. Et l’auteur qui prétend ne s’adresser qu’à l’une de ces trois composantes de l’être humain risque bien de se retrouver sans lecteur. « Instruire et plaire », disait-on au XVIIe siècle. Cette leçon n’a pas perdu de son actualité. Tout texte digne de ce nom — y

l'âne 3° L’argumentation des animaux Argumentation direct Le lion prend la parole le premier car : il est le plus fort, c’est le roi donc le plus puissant, c’est lui le plus important et c’est lui qui décide. Il dit « il faut en sacrifier un. » « Le plus. » hyperbole (v.18) - Il utilise 2 injonctions : permettent de donner un ordre, impératif - Il va montrer l’exemple (v.25-30) il avoue son péché - « Même il m’est arrivé // quelques fois de manger le berger

affirmée dans la préface est ici mise à exécution. Projet de lecture : il s’agira de montrer que la série de remarques sélectionnées portant sur l’art et la nécessité sociale d’agréer (= plaire), s’efforce bien d’accomplir le triple impératif classique : plaire, émouvoir (par l’humour, la raillerie) et instruire.*Observer la progression des remarques : volume textuel croissant fait apparaître l’hétérogénéité formelle de l’écriture discontinue, allant de la phrase simple d’une ligne au paragraphe

Cours de français 1ère S Exemple de commentaire littéraire de la fable de Jean de la Fontaine : le Chat la Belette et le petit Lapin Rappels de méthode : -le commentaire doit être « composé » : il faut trouver des « axes », des centres d’intérêt qui permettent de construire une explication utile et de mettre en valeur la singularité et la qualité du texte. Ici on peut proposer un plan en deux parties : sur l’art d’écrire de la Fontaine, puis sur les significations de sa fable ; on pouvait

d'Antigone. Avec cela, nous pouvons remarquer qu'il respecte alors une des lois de ce siècle qu'est le Classicisme : l'inspiration de l'Antiquité. Mais cela n'est pas tout car, comme nous le savons, la devise de ce siècle est ''plaire et instruire'', et donc, pour plaire aux spectateurs, Racine change la raison du conflit entre Créon et Antigone qui est, rappelons-le, qu'Antigone a enfreint la loi de Créon qui est donc d'avoir enterrer son frère. Il transforme alors l'origine du conflit en un conflit

illustré : L'image va illustrer un texte qui lui préexiste. Le Petit Chaperon rouge de Perrrault est un ds rares contes qui a échappé à Walt Disney et au filtre des médias. En tout cas aucune de ces adaptations ne s'est encrée dans les mémoires. Il ne faut pas oublier qu'il y a deux versions de ce conte : celle des frères Grimm a une fin positive tandis que celle de Perrault a une fin négative. De ce fait, quand on traite cette histoire il y une sorte de suspens. La quasi-totalité des textes littéraires

figuré, le signifié sous le signifiant, ramener le comparant au comparé implicite, transporter sur le plan humain l'allégorie qu'il vient de parcourir. Le message de l'apologue peut certes être ignoré. Il peut être une remise en cause de la société. Il faut commencer par considérer que l'histoire n'est pas aussi simple qu'elle semble l'être. La Fontaine est un moraliste qui critique au fil de ses fables (Le loup et l'agneau, Les animaux malades de la peste), le monde de la cour, la bassesse des courtisans

connues et accessibles — ce qu’implique toute évaluation du degré de ressemblance entre l’œuvre d’art et le « réel » et donc tout progrès en ce domaine —, à quoi bon en avoir des doubles ? Davantage, même en admettant que l’art doive nous instruire plutôt que nous plaire, ce serait la plus radicale trahison de la vérité que de faire abstraction du regard spécifique que l’artiste pose sur le monde pour tenter de le reproduire tel qu’il est en soi, ou au moins de sembler le reproduire, tel qu’il est en

que cette légèreté est au service d'un visée argumentative et délibérative. Selon l'auteur latin Horace (de qui La Fontaine s'est entre autres inspiré), «le conte et la fable remplissent les deux fonctions classiques de la littérature : instruire et plaire». La fable est un divertissement auquel on prend plaisir et qui diffuse un enseignement sans ennui grâce à la mise en scène d’une morale imagée. La Fontaine pensait qu'«une morale nue était ennuyeuse» alors, conjuguée à un récit, nous retrouvons