Illusion Romanesque Mme De Bovary

romans mettent en scène un personnage qui éprouve de la souffrance. La souffrance peut être liée aux relations amoureuses comme chez de nombreux personnages romanesques tels que « La princesse de Clève » 1678 de Mme Lafayette. La princesse est déçue par son mariage et souffre de l’amour impossible qu’elle porte à M. de Nemours. « Madame Bovary » 1856 de Gustave Flaubert est une femme également déçue par le mariage et qui rêve d’une autre vie, sa souffrance l’a poussera à la fin du roman à se suicider

répondent aux attentes d’un lectorat avide de sensations fortes et d’aventure. Les personnages, sans pour autant être idéalisés comme le seraient les héros du cycle arthurien, sortent « du lot » et font rêver. Leurs actions, les situations sont dites « romanesques » et sont donc propres à créer l’attente, les émotions sont exacerbées. Sur fond de vérité sociale l'aristocratie du règne de Louis XIII est fort bien dépeinte, mais là n'est pas tout ! Le romancier cherche alors à combiner ce qui peut être un

la littérature française avec Madame Bovary, une idéalisation presque parfaite de la passion amoureuse à son paroxysme, conduisant indubitablement à la désillusion. Il accouche de son œuvre dans la douleur. Madame Bovary fait scandale a sa sortie mais n'a pas été condamnée pour ''outrage a la morale publique et religieuse aux bonnes mœurs''. Ce livre narre l'histoire dramatique d'un médiocre médecin de campagne, Charles Bovary, qui tombe amoureux d’Emma Bovary et l'épouse. Celle-ci qui rêve d'amour

B. SES GRANDS ROMANS - MADAME BOVARY (1857) Madame Bovary est le roman par excellence de Flaubert. Quand on dit Flaubert, on pense directement à Madame Bovary. La publication de Madame Bovary vaut un procès à Flaubert. Flaubert gagnera le procès. Madame Bovary était considérée à l’époque comme une œuvre immorale. Ce procès va profiter au succès du livre car il fera parler de lui. Q. Avez-vous lu Madame Bovary ? Qu’en avez-vous retenu ? Madame Bovary est un roman de mœurs. « MŒURS DE PROVINCE

Prise de vue Un personnage romanesque est souvent héroïque, il n'est jamais un héros. Ce dernier accomplit avec une constance exemplaire un destin décidé par les dieux ou un dessein dicté par le devoir. Œdipe et Antigone, Achille et Ulysse, Lancelot et Siegfried, Hamlet et Macbeth ont en commun l'invariabilité : sauf en de rares moments de faiblesse ils vont dans le sens d'une même éthique supra ou extra-humaine. Le « héros de roman », par contre, obéit à la loi du changement. Il suit un itinéraire

trouver un chevalier servant en la personne du vidame de Chartres. La reine Dauphine est passionnément aimée du duc d’Anville et le duc de Nemours remporte maints succès auprès des dames. Les intrigues enchâssées rapportent les amours de Mme de Valentinois, de Mme de Tournon, d’Anne de Boulen, et du vidame de Chartres. En somme, l’intrigue principale du roman trouve presque exclusivement son ressort dans l’amour et la passion amoureuse.  Une condamnation des amours impures. Mais ces amours

et expriment l'intensité des sensations éprouvées au contact de la nature. | -illusion de l'instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres -les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l'identité -les incertitudes du bonheur toujours menacé | Théâtre, roman, poésie | -antithèses, contrastes -hyperboles -images étonnantes -théâtre dans le théâtre et complixité de l'intrique romanesque | -Corneille, L'illusion Comique -D'Aubigné, Saint-Amant, Cyrano de Bergerac

« tissu d’évènements chimérique et frivole ». Longtemps en effet, ce genre un peu particulier a été considéré comme immoral, flattant l’imagination des femmes, offrant une image idéalisée de la réalité, et donc dangereux. Pourtant, si la littérature romanesque a perduré depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours, c’est que surement, quelque part, le roman trouve une justification suffisante. Le romancier et critique Milan Kundera définit donc en ces termes la morale du roman : « découvrir ce que

se refugier au théâtre ou dans les romans : de la cet intérêt fascinateur qu’exercent sur tout ce qui les entoure les caractères exceptionnels ». Cela dit Pauline en parlant du compte Horace dans Pauline (1838) d’Alexandre Dumas. Dans le genre romanesque, on distingue plusieurs types de personnages, certains sont des êtres extraordinaire ou des « caractères exceptionnels » et d’autres des êtres du quotidien ou des personnages banales. Nous pouvons alors nous demandez si les caractères exceptionnels

→ théorie pouvant s'appliquer parfaitement aux romans de Théophile Gaultier: Le roman de la momie (1857) ou Le capitaine Fracasse (1861) La distance ironique que Flaubert prend par rapport à Walter Scott est explicite dans toute son oeuvre → Emma Bovary meuble ses rêveries de jeunesse de par les romans de Walter Scott avant de trouver à l'occasion d'une représentation de Lucie de Lammermoor (opéra de Donizetti d'après W.Scott) un reflet de ses malheurs. Bouvard et Pécuchet découvriront eux aussi