Imiter Le Réel

familier, des expressions simples et des gestes naturels. L’acteur veut jouer de façon naturelle mais il en est ridicule car [ …] « rien ne se passe exactement sur la scène comme en nature.» (DIDEROT, 1981 :126) D’après Diderot, on ne devrait pas jouer le réel car il est impossible et inintéressant à représenter. Les textes de Racine, Shakespeare, Voltaire doivent être joué de façon spectaculaire et non ordinaire. Diderot donnera en exemple, l’actrice française, Françoise-Marie-Antoinette Saucerotte dite

historique réel mais devient absurde en établissant un lien de causalité avec le peuple Africain. Argument économique : Economiquement acceptable, absurde sucre = pas denrée vitale. Argument physique : Réel : Africain = noir mais noir n'est pas égale à esclave. Le physique n'est pas la valeur de l'âme. Argument philosophique : Absurde d'associer l'Egypte à la Pphie, de prendre une superstition pour une vérité. Argument comportemental : Réel : verre =

L’art passe par 3 phases : symbolisme, classicisme et romantisme. Ainsi, plus un art abandonne la matière, plus il progresse et plus il est lié à l’idée. En conséquence la philosophie doit reprendre le relais de l’art. Mais peut-on représenter sans imiter ? L’art est une transfiguration, une dénaturation de la nature : il fait dire à la nature ce qu’elle ne dit pas. De plus, l’art symbolise la nature or le symbole est toujours une représentation imparfaite de la chose. Kandinsky parle d’une conversion

de l’esprit, lequel se trouve maintenant dans un état d’inconscience totale. Cependant, le fait demeure que ce que nous croyons voir à l’extérieur (le corps : « l’image extérieure ») n’est rien de plus que ce que nous avons d’abord perçu comme étant réel à l’intérieur (l’esprit : « une condition intérieure ») : La projection fait la perception. Le monde que tu vois, c'est ce que tu lui as donné et rien de plus… C'est le témoin de ton état d'esprit, l'image extérieure d'une condition intérieure. (T-21

Microsoft Word - III).docx1) L’œuvre ne peut pas totalement se substituer à la réalité Si le but de l’art, notamment dans la peinture, est d’imiter c’est-à-dire de représenter aussi fidèlement que possible le réel, l’art ne peut jamais se substituer totalement à la réalité et ce, pour plusieurs raisons : tout d’abord, l’art a pour vocation première de reproduire fidèlement la réalité ; ensuite, contrairement à la réalité qui est traversé par des changements temporels et spatiaux, l’œuvre

Autres. Les œuvres qui nient cette évidence sont inintéressantes, elles ne permettent aucun travail sur soi-même. Ces œuvres Girard les rassemble sous le terme de romantique. Selon lui, elles la relation aliénante que tout lecteur souffre avec le monde réel. Les grandes œuvres seront donc celles qui dépassent la circonférence de l'univers romantique, celles qui dévoilent aux lecteurs la dépendance de l'autre, obligeant les hommes les uns envers les autres. Une fois le dépassement accompli, l'œuvre sera

. Imiter le réel La vraisemblance : les personnages sont le miroir des hommes, le reflet du réel.  L’imitation du réel est l’objectif du romancier. Ils sont ancrés dans un temps, une époque et un lieu déterminés (ex : univers de bourgeois de province dans Mme Bovary de Flaubert). Les procédés littéraires : les efforts du romancier se concentrent vers cette quête. Le réalisme. (ex : souci de précision, souci du détail dans la description des personnages et du lieu dans lequel ils évoluent : la

reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route." Stendhal (1783-1842) "Le roman […] est la seule forme d’art qui cherche à nous faire croire qu’elle donne un rapport complet et véridique de la vie d’une personne réelle." Virginia Woolf (1882-1941) HUMANISME ET RENAISSANCE "Qui donc oserait douter qu’au milieu d’une telle floraison d’humanité et de culture spirituelle, notre siècle ne devienne le plus heureux de tous ?" Barthélemy Latomus (1485-1570)

d'autrui. Certains jugent ce regard comme aliénant ; c'est l'avis de Jean-Paul Sartre. Celui-ci, pour s'expliquer, choisit de prendre comme exemple le sentiment de la honte. Selon lui, la honte est un sentiment qui ne peut apparaître que devant le regard, réel ou possible, d'autrui, et jamais quand on est seul. Par exemple, une personne se mettant à avoir une attitude impolie alors qu'elle est seule n'a pas de sentiment de honte, c'est seulement quand elle imagine que quelqu'un puisse la voir qu'elle peut

l'expérience de quelque chose pour s'en instruire ? N’est-ce pas plutôt nous qui nous instruisons de l’expérience ou est-ce qu’elle nous apprend réellement quelque chose d’elle-même ? On aborde par ces interrogations des notions de culture et de raison et de réel (la matière et l’esprit, la démonstration). Dans un premier temps nous nous intéresserons au diverses formes d’expériences et d’expérimentations et leurs origines puis aux savant et aux moyens de s’instruire pour enfin se concentrer sur le rôle de