Incipit Attentes Lecteur

personnage principal et l’auditeur. Et l’on constate d’ailleurs que tous les changements de focalisation sur les différents personnages aboutissent au même effet : tous tremblent pour Renart, tous sont ses complices, comme va le devenir à son tour le lecteur. Le discours rapporté au style indirect relève lui aussi de cette volonté d’élucidation, mais opère sur un tout autre plan. Il dévoile, non ce que les personnages ne pouvaient expliciter eux-mêmes, mais au contraire ce qu’ils ont voulu sciemment cacher

nécessité contraint les hommes à faire les choses qui ne sont pas de leur goût. C’est, semble-t-il, ce qui obligea ce grand stratège à trouver son chemin de Damas. Avant d’aborder pleinement ce chapitre, il ne serait guère charitable d’abandonner notre lecteur sans lui fournir un petit vade mecum sur certains concepts du temps de Machiavel. I.1. Les Médicis Les Médicis (ou Medici, en italien) étaient une famille de banquiers florentins, qui domina Florence à partir de 1434, avant d’en acquérir

C’est à travers les descriptions et les propos trouvés dans les ouvrages de ces littératures que le lecteur va tenter de cerner les traits de caractère, les valeurs du Français et du Tunisien. Les écrivains réalisent alors des portraits qui dépeignent les représentants des deux civilisations concernées. Au fur et à mesure des portraits peints ou écrits par les artistes français et tunisiens, le lecteur observe aussi que le temps et le contact permanent avec l’autre civilisation réduisent les différences

nécessité contraint les hommes à faire les choses qui ne sont pas de leur goût. C’est, semble-t-il, ce qui obligea ce grand stratège à trouver son chemin de Damas. Avant d’aborder pleinement ce chapitre, il ne serait guère charitable d’abandonner notre lecteur sans lui fournir un petit vade mecum sur certains concepts du temps de Machiavel. I.1. Les Médicis Les Médicis (ou Medici, en italien) étaient une famille de banquiers florentins, qui domina Florence à partir de 1434, avant d’en acquérir

« La marquise sortit à cinq heures... ceci ne peut se dire à la rigueur qu'en aval d'un amont, idéale source des codes par lesquels se trouve réglé l'emploi du temps des marquises et l'intertexte des incipit 1. » Ce que confirme, par anticipation de la pratique sur la théorie, le double incipit des Misérables. Hugo avait abordé la rédaction par le récit de l'entrée à Digne de Jean Valjean, « le soir d'un jour de marche » : « Dans les premiers jours du mois d'octobre 1815 […] 2 ». L'excursus

été lus en dehors de la classe (à la maison, généralement), et un résumé en sera fait en classe par un élève ou par le professeur. On pourra bien sûr adapter cette démarche selon les circonstances. Si l’on a par exemple affaire à des élèves bons lecteurs, on peut leur demander de lire l’œuvre entièrement tout seuls, d’abord, pour la découvrir, et on procède ensuite à l’étude de cette œuvre proprement dite. Cette démarche peut par exemple être suivie pour le recueil de poèmes Histoires, dont l’étude

train de gravir (ramper) une côte. Le blason de la famille du prince Salina, représente un guépard rampant : invention de l’auteur, le guépard ne fait pas partie des emblèmes héraldiques, : clin d’œil adressé au lecteur afin qu’il puisse établir un lien entre la vie de son personnage et celle de son arrière grand père. 2) Le Guépard : métaphore qui désigne le prince. - Force physique et délicatesse du prince Salina

littérature orale et littérature écrite, entre légende et réalité, appartenant au registre merveilleux lié à la présence des dieux, mais aussi d’une œuvre au contenu didactique. Elle nous met par ailleurs en présence d’un personnage qui a fasciné ses lecteurs et inspiré des artistes en tout genre. Si vous ne considérez plus l’Odyssée et son héros comme la source de toute culture, vous vous intéresserez à la réception que cette œuvre peut connaître, à l’enseignement qu’elle apporte, au plaisir qu’elle

littérature orale et littérature écrite, entre légende et réalité, appartenant au registre merveilleux lié à la présence des dieux, mais aussi d’une œuvre au contenu didactique. Elle nous met par ailleurs en présence d’un personnage qui a fasciné ses lecteurs et inspiré des artistes en tout genre. Si vous ne considérez plus l’Odyssée et son héros comme la source de toute culture, vous vous intéresserez à la réception que cette œuvre peut connaître, à l’enseignement qu’elle apporte, au plaisir qu’elle

amélioré le travail d'observation nécessaire à une analyse sérieuse, raisonnée. L’arrivée des lecteurs de DVD a encore enrichi les possibilités du regard et de la réflexion critiques. Pour mener à bien une analyse filmologique, il faut sans doute d'abord regarder le film dans sa continuité au moins deux fois ; il convient de prendre des notes et d'avoir recours ensuite au magnétoscope ou mieux au lecteur de DVD comme outil d'analyse. Le DVD possède alors des avantages incontournables : il permet