Incipit Fils Du Pauvre

société parisienne des années 1880 et compose un roman qui n’a pas fini de fasciner ses lecteurs. ISBN 978-2-7011-5158-8 448 pages - 4,50 € Arrêt sur lecture 1 p. 79-83 Pour comprendre l’essentiel p. 79-80 L’ouverture du roman � Le début d’un roman (incipit) est un passage très important car il doit susciter immédiate- ment l’intérêt du lecteur. Relisez le début du chapitre 1 et étudiez les choix de Maupassant pour plonger le lecteur instantanément dans l’histoire. Maupassant choisit de plonger immédiatement

un style coupé : le rythme rapide, étourdissant et jubilatoire reflète l’effervescence de la fête. La largesse du roi est sans égale : il offre à cent jeunes gens un riche et complet équipement de chevalier, accueille tout le monde (riches et pauvres) à sa cour et procure à ses convives tout l’éventail des divertissements et des aliments qu’il est possible de trouver à l’époque. ... à vous de lire la plainte de Tristan... (p. 35) 1. Les marques de l’émotion dans le monologue La fonction

1 Benoît de Cornulier, Laboratoire de Linguistique de Nantes (UMR 6310) Sur la versification de Victor Hugo dans Les Contemplations Mon propos est ici d’étudier quelques aspects de la versification de Victor Hugo dans les Contemplations en m’appuyant sur un relevé métrique exhaustif des poèmes de ce recueil. Il s’agit d’une base de données, consistant en un tableau (informatique) où chaque pièce métrique – poème ou partie métriquement cohérente d’un poème – est analysée en fonction

l'émancipation morale.! 133 179. Nos pensées.! 133 180. Le bon temps des esprits libres.! 134 181. Suivre et précéder.! 134 182. Dans la solitude.! 134 183. La musique du meilleur avenir.! 134 184. Justice.! 134 185. Pauvre.! 134 186. Mauvaise conscience.! 134 187. Ce qu'il y a d'offensant dans le débit.! 135 188. Travail.! 135 189. Le penseur.! 135 190. Contre les louangeurs.! 135 191. Contre certains défenseurs.! 135 192. Les

d'éducation ».! 133 8 178. Pour l'émancipation morale.! 133 179. Nos pensées.! 133 180. Le bon temps des esprits libres.! 134 181. Suivre et précéder.! 134 182. Dans la solitude.! 134 183. La musique du meilleur avenir.! 134 184. Justice.! 134 185. Pauvre.! 134 186. Mauvaise conscience.! 134 187. Ce qu'il y a d'offensant dans le débit.! 135 188. Travail.! 135 189. Le penseur.! 135 190. Contre les louangeurs.! 135 191. Contre certains défenseurs.! 135 192. Les bienveillants.! 135 193. Malice

romanesque, dans la terminologie de N. Goodman, correspond à un « script » que le lecteur peut se représenter mentalement de différentes manières20. La construction du personnage dans l’esprit du lecteur en est une bonne illustra- tion. Dans un incipit romanesque traditionnel, le texte introduisant le protagoniste est un script que le lecteur peut réaliser (provisoirement) de mille manières dans son esprit. C’est l’exemple canonique d’Etienne Lantier dans Germinal 21, autour duquel le narrateur

trahissent la présence d'un narrateur. Exemple d'embrayeur d'énonciation : l'utilisation du " je ", des indications de temps relatives comme "Hier", "demain", "pendant ce temps" ou des indications de lieu relatives comme " ici " ou " là-bas ". Des incipit comme " Longtemps, je me suis couché de bonne heure " (Proust) ou " Call me Ishmaël " (Melville) manifestent plus la présence du narrateur que " C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar " (Flaubert) ou " Il était une fois

Lampedusa ». Le considérant comme « une farce paysanne comme on les aimait en Sicile au XIXe siècle dans un genre hérité du XVIIe », il achève l’auteur par le coup de grâce impitoyable suivant : « les hommes du monde font de riches sujets mais de pauvres écrivains » (Le Figaro Magazine, 12.5.2007) D’autres, reconnaissant que le film de Visconti avait fini par faire écran au roman de Lampedusa, louent l’excellente nouvelle traduction de Manganaro, arguant qu’elle en révèle toute la mélancolie

rhapsodes2 professionnels qui se réclamaient d’une filiation directe avec le poète, auraient transmis les textes oralement, jusqu’à une édition «officielle», décidée, selon la tradition, à la fin du VIe siècle par le tyran d’Athènes, Pisistrate et son fils Hipparque. Ce texte immuable était récité chaque année, en entier, lors de la fête des Panathénées. Aux IIIe et IIe siècles avant notre ère, les érudits de la Bibliothèque d’Alexandrie, la plus importante de l’Antiquité, établissent les premières «éditions

rhapsodes2 professionnels qui se réclamaient d’une filiation directe avec le poète, auraient transmis les textes oralement, jusqu’à une édition «officielle», décidée, selon la tradition, à la fin du VIe siècle par le tyran d’Athènes, Pisistrate et son fils Hipparque. Ce texte immuable était récité chaque année, en entier, lors de la fête des Panathénées. Aux IIIe et IIe siècles avant notre ère, les érudits de la Bibliothèque d’Alexandrie, la plus importante de l’Antiquité, établissent les premières «éditions