Incipit Gobseck

réaliste. Il est l’auteur de la Comédie Humaine qui est un incroyable projet qui consiste à dresser le portrait de toute la société de son époque. Il écrivit Gobseck en 1830 mais l’œuvre fut réécrite et publié en 1840. Gobseck est un personnage éponyme, c’est-à-dire que son nom est le titre de l’œuvre, que celle-ci étudie son portrait. Gobseck est un personnage récurent de la Comédie Humaine tout comme le Père Gorio. Comment ce texte concilie-t-il le portrait d’un

est aussi l’avoué de la femme de Chabert, ce qui explique son insistance à éviter un procès et à proposer une transaction. Il acquiert dans Gobseck une grande réputation par la manière dont il rétablit la fortune de la vicomtesse de Grandlieu. C’est aussi l’avoué du père Goriot et l’exécuteur testamentaire de Jean-Esther van Gobseck pour sa nièce Esther Gobseck dans Splendeurs et misères des courtisanes. L’histoire commence dans une étude d’avoué où six clercs font des plaisanteries pendant qu’ils

L’usurier - L’avoué - La mort du mari 2. Le cadre historique : 3. La temporalité : En 1814 : Emile Derville devient maître clerc (p.41) En 1816 : Le patron de Emile Derville se trouve dans une gène considérable (p.42) alors Emile décide d’aller voir Gobseck pour lui demander un prêt de 70 000 francs (p.44). Il déclare être avoué « 1 mois après » (p.50) En 1818 : En moins de 2 ans il devient possesseur d’une honnête fortune (p.50) et épouse Fanny Malvaut (p.50) 4. Les lieux : L’histoire commence chez

le renoncement à l'argent par Chabert à la fin. Il se retire de la société parce qu'il se rend compte que la bourgeoisie a l'avenir pour elle, l'intérêt personnel devenant le mobile de la conduite sociale, comme l'avait indiqué le vieil usurier Gobseck au jeune Derville en l'initiant aux lois et aux vérités cachées du monde (page 9). Une scène de la vie parisienne : Les deux visites de Derville installent les personnages aux deux extrémités de l'espace urbain. Chabert vit, dans un quartier populaire

de comprendre l’ensemble de son œuvre 55 ont pour base la Peau de chagrin (1831), Louis Lambert (1832), Séraphîta (1835), la Recherche de l'absolu (1834). Les scènes de la vie privée qui inaugurent la catégorie « études de mœurs » commencent avec Gobseck (1830), la Femme de trente ans (1831), et la construction de « l'édifice », dont il expose le plan dès 1832 à sa famille avec un enthousiasme fébrile 56, se poursuit avec les scènes de la vie parisienne dont fait partie le Colonel Chabert (1832-35)

qu'elle a épousé. Ce riche banquier ne lui donne que le strict nécessaire. C'est pourquoi Delphine est toujours à la recherche d'argent. Elle vient arracher à son père les dernières économies du vieillard pour payer les dettes contractées par elle chez Gobseck en faveur de son amant Henry de Marsay. Devenue la maîtresse d'Eugène de Rastignac elle s'installe avec lui dans un petit appartement aménagé par le Père Goriot. Horace Bianchon Docteur en médecine. Ami d'Eugène Rastignac. Henri de Marsay

erville est un personnage central du Colonel Chabert et apparaît dans de nombreux romans de La Comédie humaine : il joue un rôle important dans Gobseck (1830), César Birotteau (1837), Une ténébreuse affaire (1841), Le Père Goriot (1835), Splendeurs et misères des courtisanes (1838-1844). Il y joue toujours le rôle d’un avoué intègre. Il est, en effet, avec Chabert, face aux trois autres personnages (le comte et la comtesse Ferraud, Delbecq), le seul personnage honnête et généreux de ce roman. Il

sert d'elle pour payer ses lourdes dettes. c) Les personnages fréquentant les quartiers d'affaires et Opéra On a ici le personnage d'Henry de Marsais, premier amant de Mme de Nucingen, il s'agit d'un riche banquier. Puis le personnage de Gobseck, un usurier juif à qui de Marsais doit des dettes.

son dégoût pour cette société menée par l’argent, la sexualité et le pouvoir. « J’ai vu mourir un père dans un grenier », ("Le Père Goriot"), « j'ai vu brûler des testaments » ("Ursule Mirouët"). « J'ai vu des mères dépouillant leurs enfants » ("Gobseck"), « des maris volant leurs femmes » ("La Muse du département"), « des femmes tuant leurs maris » ("La Rabouilleuse", "Le Colonel Chabert"). « J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un premier lit des goûts qui devaient amener sa mort »  ("La Femme

Français : fiche de lecture Note : Observation : Identité du livre lu : Auteur : Honoré de Balzac Titre : Le Colonel Chabert Date de publication : 1832 Genre : Roman réaliste Contexte : Place du livre dans l’œuvre de l’auteur : Il entre dans les Scènes de la vie privée de la Comédie humaine dont il est l'un des principaux romans. Lien du livre avec son époque : C’est le début de la seconde république avec Napoléon au pouvoir. Caractéristiques liées à un mouvement littéraire : L’écriture du vrai