Incipit Le Horla

qu'aucune réflexion n'appelait (Aragon). Ds le premier cas, une forme d'inspiration révèle un système de pensée qu'il faudra ensuite mettre en forme; ds le 2ème, une phrase mystérieuse et gratuite s'impose à la conscience de l'écrivain comme un incipit et déclenche le processus de création. Balzac, dt le nom est associé à l'idée d'un labeur forcé, affirme lui que le mécanisme créateur lui est resté mystérieux. Pour M, qui tranche le débat, la création est "gouvernée et instinctive". 15. Rousseau

transcription de lettre, note, passage de journal, cahier, manuscrit... Maupassant affectionne ce genre d'imbrication dans ses contes ou nouvelles ; il joue souvent à enchâsser un récit dans le cadre d'un autre : « La chevelure», la version première du «Horla», «La rempailleuse» etc. De nombreux textes fantastiques au XIXème siècle mettent ainsi en scène la façon dont l'histoire a été connue par le narrateur ou transmise à lui : les débuts nous expliquent comment le personnage narrateur a pu lire un texte

|lecteur avec le personnage : P. Mérimée, La | | | | | | |Vénus d'Ille ; G. de Maupassant, Le Horla ; | | | | | | |Villiers de l'Isle-Adam, Contes cruels. |

sept, chiffre magique et l’apposition « tous garçons » introduit un élément d’étrangeté. Exercice autocorrectif n °5 Commenter au brouillon la dernière phrase de ce même paragraphe. ➠ Reportez-vous à la fiche autocorrective n °5 12. Incipit (du latin incipere, commencer) : ce sont les premières lignes. Séquence 1-FR20 43 © Cned – Académie en ligne iche autocorrective Exercice n° 1 Texte 1 Le paratexte est explicite : il s’agit d’un extrait d’article de journal. Cet article

sept, chiffre magique et l’apposition « tous garçons » introduit un élément d’étrangeté. Exercice autocorrectif n °5 Commenter au brouillon la dernière phrase de ce même paragraphe. ➠ Reportez-vous à la fiche autocorrective n °5 12. Incipit (du latin incipere, commencer) : ce sont les premières lignes. Séquence 1-FR20 51 iche autocorrective Exercice n° 1 Texte 1 Le paratexte est explicite : il s’agit d’un extrait d’article de journal. Cet article, écrit par Michel Holtz

troisième personne et ne participe pas aux événements. Le point de vue est externe ; en effet, le texte ne fait que donner à voir une scène sans permettre l’accès aux pensées des personnages présents, ni aux événements passés. c. Les fonctions de cet incipit sont : - référentielle : l’ancrage spatio-temporel crée un effet de réel. - symbolique  : l’hostilité des éléments (le rude hiver, l. 1) renforce par opposition la fragilité et la solitude du personnage. 21 • La narration et la description b. La

singulière! laisse! d’ailleurs! songeur.! Alors,! d’où! nous! vient! ce! classement! générique! intuitif,! qui! nous! fait! affirmer! que! La$ Maison$ du$ chat?qui?pelote! ou! Le$ Chef? d’œuvre$ inconnu! sont! bien! des! romans,! alors! que! «!Le! Horla!»! ou! «!La! Princesse! de! Montpensier!»! sont! bien! des! nouvelles! ?! ! Pour! autant,! cette! impression! n’est! pas! 34 seulement!indexée!sur!le!nombre!de!pages!(bien!que!la!taille!de!l’ouvrage!la!recouvre!en! partie),! comme! on! peut! le

parler du bonheur éprouvé dans la contemplation d’une scène de la nature ». (Nouvelles histoires extraordinaires. Paris : Gallimard, 1951, p.313). Nous avons encore ce même élan d’optimisme au contact de la nature et d’un soleil protecteur dans « le Horla », texte pour le moins bouleversant : le personnage, alors qu’il tente de trouver une explication au « mystère banal de la démence » (p.452), après l’étrange séance d’hypnose, se sent tout à coup mieux, fût-ce de façon éphémère : « Le soleil couvrait

séduisante, P. Bayard sape son approche en pointant l’aporie que cette méthode de lecture provoque. En évoquant son travail sur Maupassant, P. Bayard avoue ceci : « Théorie jalonnée de quelques mots-clés, que nous avons appelés des "préconcepts" – comme "Horla" ou "Autre" –, suggérée par quelques scènes traumatiques répétitives, et pourtant jamais directement écrite. Mais le regroupement de ces données éparses et la désignation de ces préconcepts demeurent les nôtres et ne sont pas les seuls envisageables

confondre le registre merveilleux et le registre fantastique. Le registre fantastique a pour critère l’incertitude. Le lecteur ne peut jamais vraiment savoir si l’événement a une origine surnaturelle ou une explication rationnelle. C’est le cas dans Le Horla de Maupassant. Ce jeu avec un cadre en apparence réaliste est capital. Le merveilleux, au contraire, nous plonge dans une atmosphère complètement surnaturelle où les événements arrivent parfois par magie, où les personnages sont totalement imaginaires