Inconscient Et Connaissance De Soi

présents ? D’abord, considérons que le Moi se connait en tant qu’il a la certitude d’être un sujet existant. Puis, poussons la connaissance du côté de ce qui est explicable, pour en exclure alors le Moi, qui semble être dominé par des instincts qui le dépassent. Enfin, recentrons la question dans une perspective concrète, seuls les faits concrets sont des produits de la connaissance, le Moi ne serait donc pas quelque chose à connaître, le Moi serait ce qui agit, ce qui sent, ce qui voit ; sensations et

dialogue intérieur => pensée. La conscience opère une mise à distance entre moi et moi-même, entre moi et le monde : l’Homme est dans mais aussi devant le monde. L’Homme est en mais aussi devant lui-même. Le monde, le moi, peuvent devenir objet de connaissance. Observation => étonnement => questionnement => réflexion (compréhension, action, transformation). La conscience est à la fois passive (elle reçoit des informations de l’extérieur ou de notre intérieur) et active (construit ses représentations

identifiant conscience et pensée, ne reconnaît pas l'existence d'un inconscient. Certes Leibniz* (1646-1716) admet l'existence de petites perceptions inconscientes, c'est-à-dire de "changements dans l'âme dont nous ne nous apercevons pas" (_Nouveaux Essais sur l'entendement humain_, II, chap. 1). Un siècle plus tard, Maine de Biran, dans son _Mémoire sur les perceptions obscures_, affirme lui aussi qu'il existe une sensibilité passive inconsciente. Enfin. Bergson*, analysant les mécanismes de la mémoire, montrera

réalité du cadre social qui nous entoure. Le Sujet humain est donc constitué d’aspects contradictoires puisque ce que l’inconscient souhaite la conscience le rejette. Il y aurait donc une conscience de soi par soi mais sujette à des méprises, des connaissances douteuses entre ce que l’on pense être, vouloir, et ce que l’on est réellement. Peut-on affirmer que je suis ce que j’ai conscience d’être ? Suis-je une conscience de soi ? Nous verrons dans un premier temps que le sujet se définit par une

conscience, elle s’exprime à travers les rêves, les pulsions, les fantasmes. Certes, nous n’avons pas conscience de l’intégralité de nos souvenirs et nos connaissances, cependant nous pouvons nous les rappeler à tout moment. Aussi, le verbe « être » désigne ce qui existe. Quant au sujet, il est à la fois ce qui est objet de la pensée et aussi de la connaissance. Puis il y a « autrui » que l’on conçoit comme alter égo, c’est-à-dire l’autre moi. D’ailleurs, de quel instrument l’homme possède-t-il pour se connaître

d’être ? On a vu dans un premier temps que la conscience (chez Descartes ou Sartre pouvait se définir comme adéquate, claire distincte et source de vérité et donc de connaissance). Mais cette thèse ne peut satisfaire pleinement car des zones d’ombres subsistent. Ce flou remarquable témoigne des limites de la conscience comme connaissance, de ses facultés prétendument infinies. En somme la conscience n’est-elle pas par ailleurs productrice d’illusions ? Tout ce que nous révèle notre conscience est-il

que l’idée d’action inconsciente ne pourrait en rien permettre à l’homme d’échapper à ses responsabilités. Cependant, reconnaître sa faute révèle que même si les effets de l’action sont moralement ou juridiquement désastreux, l’intention qui la guidait n’était pas malveillante et en ce sens sa moralité est peut-être préservée. Est-il alors possible de considérer l’homme dans toute sa dignité morale tout en expliquant certaines de ses actions par l’existence d’un inconscient psychique ? Autrement

Introduction Il est fréquent d'employer le terme d'inconscient pour qualifier une personne qui a agi de façon spontanée, instinctive, irréfléchie. L'individu inconscient, c'est alors celui qui, dans une action mais aussi une idée, n'a pas mesuré la portée de ses actes ou de ses paroles ni envisagé leurs conséquences immédiates ou lointaines. L'inconscience a ici une portée négative et le terme d'inconscient, employé comme adjectif, est souvent associé à l'idée de rejet, de dédain, de mépris. On

pouvons nous être absolument certain? » Il recherche les bases de toute les sciences. Décartes veux mettre de l'ordre dans les connaissance humaine. Il compare les sciences a une maison et décide qu'il ne faut pas construire d'étage si les fondation ne sont pas solide. Car dans la sciences il faut des fondations parfaite. Décartes vas donc douter de toute les connaissance humaine et voir si elle résiste au doute. Il l'utilise comme un test, une épreuve pour faire le tri des fais dans leur solidité

lettre à Paul Demeny , il prétend que le « je » que nous employons est en réalité plutôt un « on ». Bien que cela puisse paraître déroutant, quand Rimbaud écrit ceci il n’est en réalité pas en tort. Avec l’avancée de nos connaissances sur l’esprit, surgît vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle une théorie bouleversante ; celle d’un pionnier de la psychologie, un certain « Sigmund Freud ». Neurologue autrichien de génie, ayant comme avancée majeure de sa carrière