Institutionnalisme

démarche cognitiviste, puisque la décision y est appréhendée comme le résultat de processus dans lequel scripts et routines d’origine institutionnelle jouent un rôle majeur. L’insistance sur les dimensions cognitives distingue d’ailleurs le néo-institutionnalisme de l’institutionnalisme originel. C’est au courant sociologique que se rattachent DiMaggio et Powell. Leurs travaux communs, devenus désormais des classiques de la théorie des organisations, s’articulent autour d’une construction théorique

Marx. Avant lui, les classiques parlent des sociétés telles qu'ils la connaissent. Cette démarche, on la retrouve chez les classiques, Marx, Keynes, la théorie de la régulation, l'économie des conventions et en partie dans le néoclassique- institutionnalisme (oscille entre (1), (2)). Théorie de la régulation: c'est un courant théorique apparu dans les années 1970 en France, avec au départ un ouvrage, celui de Michel Agletta (1976), nommé Régulation et crises du capitalisme (Culmann- Lévy). Robert

conventions Sociologie des organisations (Crozier et Friedberg) Théorie des érseaux sociaux (Granoveter) (Année 1970) Régulation conjointe (Reynaud) Approche culturaliste (Sainsaulieu) 4 Courants théoriques depuis les années 1980 : néo-institutionnalisme, interactionnisme, structuralisme, postmodernisme Weick, Giddens Partie 1 - L'organisation du travail : théories et réalités 1.Les travaux des économistes et des sociologues. Pour les économistes : -Remise en cause des grandes hypothèses

ouvrier à l’échelle internationale, le « forum mondial » qu’est devenue l’Internationale socialiste depuis sa création en 1951 ne répond clairement pas à cet 1. Peter A. Hall, Rosemary C. R. Taylor, « La science politique et les trois néo-institutionnalismes », Revue française de science politique, vol. 47, n°3-4, 1997, p. 476. 2. Rosa Luxemburg, La Crise de la social-démocratie. Brochure de Junius, 1915. 3 objectif. « Dans la seconde moitié du XXe siècle, le “mouvement ouvrier et socialiste”

comme sujet, et selon laquelle ses activités ne peuvent être exclusivement jugées d’un point de vue économique. La théorie néo-institutionnelle La théorie néo-institutionnelle est apparue au milieu des années 1970. Elle se fonde sur le vieil institutionnalisme de Selznick (1949) quoiqu’elle en diverge au niveau des principes d’analyse et des approches de l’environnement. Elle englobe un ensemble de courants distincts qui font partie de domaines très variés tels que l’économie, la sociologie ou même

l'État dans l'économie * 4 Théories de l'État * 4.1 Thèmes * 4.1.1 L’État et la société civile * 4.2 Courants de pensée * 4.2.1 Marxisme * 4.2.2 Libéralisme * 4.2.3 Pluralisme * 4.2.4 Institutionnalisme * 4.2.5 Théories juridiques * 4.2.6 Église catholique * 5 Histoire * 5.1 L’État avant l’État dans l’antiquité * 5.2 De l’État féodal à l’État moderne * 6 Citation * 7 Notes et références * 7.1 Références

s’intéresser aux motivations et aux comportements concret des agents à l’intérieur de ce système institutionnel complexe = conflits collectifs. Dans la période contemporaine on peut repérer 3 écoles dans cette mouvance : - le nouvel institutionnalisme : une bonne gouvernance - l’école dite des conventions qui considère qu’il y a des formes d’organisation du travail au sein des entreprises, l’accord d’individu n’est pas possible sans un cadre commun, lorsque l’on prend en compte ces

défensive ; et les attaques en règle menées contre elles par le mainstream opèrent, on l’a vu, tous azimuts : sur les fronts de la micro- et de la macro-économie (équilibre général et croissance endogène) comme sur celui des institutions (néo-institutionnalisme). Cette agressivité néoclassique n’est pas sans rappeler les deux grandes offensives lancées après Marx, et contre lui, par ce que Boukharine appelait, il y a presque un siècle, l’« économie théorique de la bourgeoisie »11 : l’école « autrichienne

ainsi restées relativement rares ou sans échos. Ce n’est que récemment que des perspectives alternatives ont réellement commencé à s’esquisser, souvent chez des chercheurs européens ou australiens, avec des cadres théoriques empruntant au néo-institutionnalisme en économie (Mellahi, Wood, 2003) ou en théorie des organisations (O’Connell et al., 2005), à la théorie critique (Jones, Fleming, 2003 ; Reed, 1999) au postmodernisme (Calton, Kurland, 1995), à la socio-économie (Turnbull, 1994) ou à l’analyse

diplomatico-stratégique (comme l'atteste par exemple la constitution du G7) continuant à légiférer et étant capable, en préservant son capital de puissance, de conserver un ascendant déterminant sur les acteurs non-étatiques. De plus le néo institutionnalisme de Krasner souligne la capacité des Etats d'édicter des régimes internationaux c'est-à-dire des normes, des principes, des procédures organisant les attentes et les comportements des acteurs dans un secteur précis de la vie internationale.