Instruire Distraire Apologue

• Une fable est une courte histoire teintée d'humour, le plus souvent écrite en vers. Elle a pour but de distraire le lecteur tout en l'instruisant : c'est pourquoi, elle se conclut sur une leçon que l'on appelle la morale. • Un conte est récit d'histoires imaginaires généralement court. • Le conte philosophique appartient au genre narratif. Sa détermination paraît contradictoire puisque les termes évoquent deux réalités opposées : le récit imaginaire et la réflexion philosophique. • L'essai

l'ouvrage de réflexion. Le récit plaisant est une solution pour un lecteur qui n'aimerait pas les ouvrages de réflexion : grâce à ce type de récit l'auteur peut délivrer plus facilement un enseignement. Ces récits plaisants sont des apologues, qu'on retrouve sous forme de fables comme celles de La Fontaine par exemple. Il s'agit en fait de récits courts qui ont une visée argumentative. Il y a plusieurs critères qui peuvent contribuer à donner un côté plaisant au texte. Tout

demande rien en retour. * Empathie (n. f) = Capacité de se mettre à la place d’une autre personne et de ressentir ses sentiments et ses émotions. * Placere = plaire ≠ docere = instruire * Fable = un petit récit, généralement allégorique, qui contient une leçon morale. * Apologue (n.m) = Argumentation indirecte. Récit bref en prose ou en vers, dont on tire un enseignement, une leçon. (au sens strict c’est un synonyme de fable). * fable en prose : Phèdre * fable

Néanmoins elle a aussi la fonction de distraire le lecteur. Tout d'abord nous aborderons la littérature comme une ouverture sur le rêve, l'imaginaire et le divertissement puis la littérature et l'éducation avant de constater que de nombreux auteurs réussissent à nous instruire tout en nous divertissant. La littérature peut-elle servir à faire évoluer les idées en matière d'éducation ? Aujourd'hui de plus en plus d'œuvres ont uniquement pour but de distraire, comme le roman de Sophie Kinsella intitulé

l'utile, n'ayant d'autre mérite et d'autre part à cet ouvrage que le choix. Les personnes de tout état trouveront de quoi s'instruire en s'amusant. ». Dans quelle mesure ces principes peuvent-ils s'appliquer aux essais, contes philosophiques et apologues que vous connaissez ? Voltaire était un auteur classique du siècle des Lumières (XVIIIème siècle) qui a très largement contribué à l'enrichissement de la littérature d'idée au travers de ses contes philosophiques tels que Zadig ou bien l'Ingénu

morale (implicite ou explicite) est présentée, et vous la (re)formulerez. La réponse doit être structurée et rédigée et s’appuyer sur des références précises aux différents textes. Réponse rédigée par une élève… Ce corpus nous propose trois apologues, écrits à différentes époques. Que se soit « Le Prud’homme qui sauva son compère » écrit au XIIIème siècle, la fable « L’Huître et les Plaideurs » de Jean de la Fontaine écrit au XVIIème siècle ou Zadig de Voltaire écrit au XVIIIème, tous ont pour

indirectement lorsque l’auteur a recours à une fiction. C’est à travers un narrateur, un personnage de théâtre, de fable, de conte que l’auteur transmet son message. Le message est implicite. Le lecteur déduit un message de la fiction racontée. (apologue, le conte philosophique) Les genres de l’argumentation : L’Essai : c’est un texte qui expose le point de vue personnel d’un auteur sur un sujet politique, scientifique, historique, de société. Il a pour but d’argumenter (convaincre ou persuader)

impliquer et à instruire leurs lecteurs. Pour cela, ils utilisent des œuvres de fiction, comme par exemple, le roman. En effet, le ressort fondamental du roman est la curiosité du lecteur pour ses personnages et ses péripéties. Mais est-ce que la mission d’un roman est de distraire son lecteur ou de parler de leurs problèmes sociaux ou moraux ? Pour répondre à cette question, dans une première partie, nous montrerons que le roman est une œuvre de fiction qui permet de distraire, d’évader le lecteur

le lecteur s’épanche d’un peu plus près, c’est pourquoi si la morale puni ou récompense justement les protagonistes, cela suffit-il pour plaire au lecteur ? Tout d’abord nous analyserons l’aspect plaisant de l’apologue, cherchant tout d’abord à distraire et àinstruire le lecteur ainsi qu’a obliger le lecteur à réfléchir. Puis nous nous demanderons enfin si face à cette morale le lecteur est satisfait du dénouement du conte, ce qui nous conduira au limite de l’apologue et de l’aspect plaisant du conte

CORPUS DE 3 TEXTES A METTRE EN RELATION Ce corpus nous propose trois apologues, écrits à différentes époques. Que se soit « Le Prud’homme qui sauva son compère » écrit au XIIIème siècle, la fable « L’Huître et les Plaideurs » de Jean de la Fontaine écrit au XVIIème siècle ou Zadig de Voltaire écrit au XVIIIème, tous ont pour but de faire passer un message tout en distrayant le lecteur. Pour cela, ils entrent dans l’objet d’étude sur l’argumentation. Ces trois textes abordent un thème