Instruire Distraire

PESTE Introduction Situer l’auteur : petite biographie et situer le texte : c’est une fable écrite Les animaux malades de la peste est une fable de La Fontaine dans laquelle nous retrouvons les deux fonctions classiques de l’apologue, Plaire et instruire. Cette fable est amusante mais a une visée didactique, la visée est satirique. Il s’agit en fait d’une démonstration sur la raison du plus fort. Le thème touche à l’injustice. I) La teneur de la fable : 1) la préambule La fable s’ouvre sur

permission de leur conter chaque nuit une fabuleuse histoire qu’elle interrompait au lever du jour et reprenait …………… ………………………………………. C’est ainsi que durant …………………………….. nuits elle conta les aventures de personnages imaginaires. Ayant su distraire, captiver et instruire le roi son époux, Shahrazade obtint ……………………………… . Correction : Déçu de l’infidélité de son épouse, le roi Schahriar décida de prendre chaque nuit une nouvelle épouse qu’il tuait au matin. Après trois longues années, il ne restait

essentielles ; d) gérer les communications distantes : le téléphone et la messagerie sont aujourd’hui les outils de communication les plus utilisés en milieu professionnel. e) prendre du recul : si une décision importante est à prendre, mieux vaut instruire le dossier la veille et attendre le lendemain pour agir. Il faut accepter une certaine lenteur pour bien gérer son temps. 1.2. La lecture rapide et efficace : La masse d’informations fait de la lecture une activité indispensable : circulaires, études

récit comme une fable est une histoire imaginaire. L’imaginaire doit donc permettre à l’auteur ou au fabuliste d’intégrer des éléments qui sortent du commun, et qui peuvent faire partie d’un monde idyllique. Ainsi un récit se doit généralement de distraire le lecteur en le faisant rêver d’un monde meilleur, avec des idéaux, et des personnages héroïques et dénués de tous défauts. Cette voie-là, La Fontaine ne l’a pas choisi, car il ne donne aucun message d’espoir d’un monde meilleur, ou d’êtres pleins

mensonge séduit et devient nécessaire quand il permet d’échapper aux réalités sans véritable intérêt. Néanmoins, on peut se demander s’il s’agit réellement d’un mensonge lorsque l’on sait que ce n’est pas dans le but de tromper, mais de séduire, de distraire, qu’il est utilisé. [...] [...] Le mensonge n'est pas une tare que le roman doit s'efforcer de voiler, de nier ou de corriger. Le mensonge est un principe esthétique positif qui parfois sert les intérêts de la vérité. Intuitivement nous sentons

théâtre (du grec theaomai, « ce que l’on voit ») est un art du spectacle. Il s’est constitué, en particulier aux XVIIe et XVIIIe siècles, grâce à des codes qui ont subi des crises et ont évolué avec le temps mais sont tou- jours à l’œuvre (distraire et instruire, refléter un état de la société, sonder la conscience des hommes). Le Siècle des lumières a fait monter le questionnement philosophique, poli- tique, moral, social, religieux sur la scène. Le théâtre d’aujourd’hui est tribu- taire du passé

sur une morale qui a pour but d'instruire le lecteur. L'exemple le plus flagrant reste encore les Fables de La Fontaine qui parvient à distraire et à persuader le lecteur. D'ailleurs La Fontaine parvient à exprimer ce point à travers ses vers : « Une morale nue apporte de l'ennui; Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire... ». On retrouve cette idée dans les contes de fées. Dans le même esprit il y a la poésie. En effet, le poète parvient à dénoncer

mensonge séduit et devient nécessaire quand il permet d’échapper aux réalités sans véritable intérêt. Néanmoins, on peut se demander s’il s’agit réellement d’un mensonge lorsque l’on sait que ce n’est pas dans le but de tromper mais de séduire, de distraire qu’il est utilisé. La fiction n’est pas un mensonge au sens moral. Le romancier ne cherche pas à altérer la vérité. Il ambitionne surtout de conter. Il peut rendre plus accessible certaines idées. Jodelle affirme en1555 que la ‘’fable’’, la

nous amusons avec les servantes pleines de bon sens. D’autre part, nous apprenons à mieux connaître l’être humain et ses faiblesses ; nous découvrons une morale de la juste mesure. Ainsi, cette littérature qui nous distrait ne manque pas de nous instruire. Ces deux fonctions ne s’opposent plus mais se complètent pour le plaisir du public. De même, La Fontaine continue à amuser les enfants en les plongeant dans un univers où les animaux parlent ; plus tard, ils y découvrent le tableau d’une société

consommation et sur les progrès techniques. Les naissances s’y font de manière contrôlée et sont planifiées selon les besoins de la communauté, l’éducation des enfants se fait par ailleurs sous forme de conditionnement hypnopédique, lequel vise à instruire et à conditionner les enfants pendant leur sommeil et diffère selon la classe à laquelle ils sont prédestinés : de la plus intelligente, ALPHA à la moins intelligente EPSILON. Imaginez-vous une dictature parfaite aux apparences démocratiques, une