Instruire En Amusant

Devos après lui, de ne pas évoquer les « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d’en sourire ou même d’en rire. Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L’artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n’a-t-il pas des limites ? I. L’humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu’est-ce qu’un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par sujet « sérieux » ou « grave » ? Sans doute

s’instruire mais également pour s’interroger sur le mystère de la condition humaine. Certains auteurs vont faire coïncider ces deux valeurs et mettre en avant la gratuité d’un enseignement. Le théâtre prend alors une forme moralisante tout en restant amusant. Molière en est le premier représentant, presque toutes ses œuvres son basées sur cette idée. Dans Sur Tartuffe lorsque il s’adresse au Roi et à la cours à travers les placets, Molière dit : « Le devoir de la comédie est de corriger les hommes en

se rencontre dans différentes formes qui peuvent exprimer des intentions qui vont du rire à la moquerie. - Le burlesque  → décalage entre l’objet ou la situation décrits et le niveau de langue choisi. - La parodie → imitation amusante d’une œuvre connue (d’un genre) pour s’en moquer de façon à mettre en évidence ses caractéristiques présentées comme des faiblesses… - La satire → s’attaquer aux vices d’une personne ou d’une société (registre satirique → critique + ironie)

l’histoire, la littérature permet aussi aux hommes de connaître certaines pratiques qu’ils leur étaient inconnus jusqu’alors. Jean de la Bruyère disait d’ailleurs dans les Caractères : « cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire ». En effet Germinal de Zola décrit la vie des miniers. Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo détaille l’attitude d’un homme une journée avant son exécution. Ainsi la littérature et les discours permettent l’acquisition d’un savoir universel

Devos après lui, de ne pas évoquer les « choses graves » sur le mode sérieux, mais de prendre le parti d'en sourire ou même d'en rire. Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n'a-t-il pas des limites ? I. L'humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu'est-ce qu'un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par sujet « sérieux » ou « grave » ? Sans

dénoncer (récit de faits réels) Faire réfléchir (fables) Donner à voir un lieu, un objet, une personne en décrivant Peut rester neutre ou faire passer des sentiments . Peut informer ou avoir une valeur poétique Apporter des connaissances pr instruire et faire comprendre Faire faire quelque chose à quelqu’un, le faire agir Convaincre quelqu’un grâce à des arguments, défendre une opinion (thèse) en s’opposant à ceux qui pensent le contraire Destinataire Absent (en général) absent absent

pour elle de manger. Elle invite un jour le renard à son tour à manger et lui sert dans un vase : Le trompeur se fait tromper). Les principaux thèmes sont les animaux, la société et l’homme : Jean de La Fontaine utilise des animaux qui parlent pour instruire l’homme. Ces animaux sont variés dans chaque fable pour décrire un comportement précis de la société : le lion correspond au pouvoir du roi ; le chat à l’hypocrisie ; le renard à la ruse et le rat à un quelconque homme (des précisions pour les décrire

rhétoriques. Diderot, en bon orateur, a recours à trois principes : placere (plaire), docere (instruire) et movere (émouvoir). Il cherche d’abord à plaire à son lecteur. Cette séduction se fait à deux niveaux. D’abord, au niveau du roman lui-même : le lecteur connaît l’histoire de la publication de La Religieuse, qui est au départ une mystification, une plaisanterie de Diderot afin de duper un ami. Cette anecdote amusante est plaisante pour le lecteur. La « préface postposée » permet d’entretenir la mystification

époux. Libres dans nos malheurs, puisque le ciel l'ordonne, Le don de notre foi ne dépend de personne.». Dans ce vers nous pouvons remarquer un autre aspect de l'effet des paroles sur le spectateur, la dernière phrase dégage un aspect moral qui peut instruire l'interlocuteur. Avec le texte, l'acteur est souvent associer car la façon dont l'acteur récite sa réplique a un effet bien spécial sur l'auditoire. La personne qui joue le rôle peut employer différents tons avoir un posture varié par exemple. Il

I - l'auteur qui illustre son point de vue par le biais d'une histoire : - L'apologue, (récit court amusant, qui au dela de son aspect enfantin instruit le lecteur par le biais d'une morale ) récits fictifs ... . N'est -il pas préférable de convaincre par le biais d'une histoire que par un long discours austère ? II - inconvénients d'avoir recours aux fictions littéraires/apologues : cela peut déconcerter le lecteur, réduire la porter du texte : Ainsi, exposer ses arguments sans histoire