Instruire En Amusant

affirme qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet toujours aux auteurs de faire réfléchir, d' »instruire et plaire » à la fois. Pour répondre à cette question, nous démontrerons dans un premier temps que des auteurs réussissent à transmettre un enseignement et à faire réfléchir les lecteurs grâce à leurs apologues, qui instruisent et plaisent à la fois

Bazile et Suzanne. L'acte V a recours aussi aux cachettes, mais la scène est rendue plus complexe par le jeu des quiproquos générés par les déguisements : le Comte croit entraîner Suzanne et Figaro croit parler à la Comtesse. Ce spectacle est amusant pour le spectateur qui est dans la confidence et instaure une réelle complicité avec les deux femmes qui entendent des propos qu'elles n'auraient jamais dû entendre. D'autres scènes de quiproquo sont moins comiques : c'est le cas lorsque Suzanne

philosophique. A travers ce texte, Voltaire fera passer les valeurs fondamentales du siècle des Lumières. I – En quoi, est-ce un conte ? Définition : Un conte est un récit d’aventures imaginaires, de projets utopiques destiné à distraire, à instruire en amusant. Tout au long de cette œuvre, Voltaire nous prouve qu’il s’agit bien d’un conte : - En montrant clairement le contraste entre les prétendants de Formosante, qui ont des animaux que l’on peut décrire d’ordinaires; et Amazan, notre héros, arrive

récit rapporte une situation particulière ; les personnages sont symboliques, mais évoqués individuellement, et en général quelconques : c’est l’intrigue qui compte. Le récit est un des moyens de l’argumentation. A travers une histoire séduisante, amusante, une morale est proposée – son aspect rébarbatif est ainsi évité. Le fabliau (diminutif de fable) est, au moyen-âge, un court texte en vers, qui tire d’une brève histoire une leçon. Le conte va à l’essentiel, élimine les détails ; la structure de

Il veut associer le plaire et l'instruire : « on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction; et s'il arrive que l'on plaise, il ne faut pas néanmoins s'en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. » Ainsi il s'efface volontairement dans son œuvre pour décrire objectivement sa société ; mais le « je » de La Bruyère perce souvent sous le masque du moraliste. Cette œuvre compte 16 chapitres tels que : « De la conversation », « Du cœur », « Des

« La littérature veut instruire ou plaire; parfois son objet est de plaire et d'instruire en même temps » écrit Horace, poète latin, dans son art poétique. En quoi l'ambition du conte philosophique est- elle justement de plaire et d'instruire en même temps ? « Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ». D’après Voltaire, la littérature, le livre doit être porteur d’un précepte, doit enseigner « quelque chose » au lecteur. I- Le conte philosophique: des histoires très plaisantes

récit par les éléments narratifs et descriptifs, • au genre dramatique par le déroulement de l'action et du dialogue. Les traits typiques de la fable sont: la présentation et la critique des hommes sous le déguisement d'animaux. La fable sert à instruire le lecteur; l'enseignement est donné sous la forme de moralité. *************************************************************** I)La fable est un texte narratif,un récit assez court écrit en vers le plus souvent libres [la disposition des rimes varie;

«  Le conte fait passer le précepte avec lui » La Fontaine : Le pouvoir des femmes. Le genre de l’apologue fait parti des formes littéraires qui instruit en s’amusant. (Voir fable ou histoire de Victor Hugo : il invente un petit récit grinçant, amusant qui met en scène le singe déguisé en tigre. Ce texte est donc mieux retenu. 2) Elle propose des cas concret, des exemples pouvant servir de modèle ou de contre modèle de vie Le personnage est l’idée qui prend vie, qui va s’incarner sous

narratif simple ( une rencontre, une discussion, des péripéties, une morale), alternance de récit et de discours donc un texte vivace qui entretient la concentration des enfants, des péripéties et des retournements de situation qui passionnent, récit amusant, ludique car met en situation des animaux et des végétaux, drôle quand les animaux se joue des tours entre eux (image du renard rusé et fourbe, par exemple quand il vole le fromage du corbeau), une fin heureuse et prévisible, appartient au domaine

l’imitation d’Esope, dont La Fontaine affirme, « je chante les héros dont Esope est le père ». Jean de La Fontaine est un fabuliste appartenant au mouvement littéraire du classicisme, et en écrivant des fables il a deux buts : plaire (placere) et instruire (docere). Rappelons qu’une fable a une fonction didactique et éthique (analyse bien/mal), elle appartient donc au genre argumentatif puisqu’elle fait passer un message, on l’appelle alors apologue. Une fable peut être écrite en vers ou en prose et