Instruire Le Lecteur

Cette concision relative permet souvent d'aller à l'essentiel et de frapper l'esprit du lecteur. Plusieurs éléments participent à cette concision : - Le temps n'est jamais précis. Le plus souvent l'emploi d'un présent atemporel, universel, permet au lecteur d'identifier ou d'adapter le temps de la fiction au temps de la lecture. - Les lieux : souvent assez vagues. Ils relèvent plus de l'imagination du lecteur que de la réalité. - Les personnages : ils sont stéréotypés, n'ont pas d'identité individuelle

Mais l'implicite comporte toujours des risques.     La fiction créée une complicité entre l'auteur ou ses personnages avec le lecteur et permet ainsi le divertissement. Elle est souvent au service d'une démarche argumentative efficace où la prise de position de l'auteur peut être implicite. Ainsi, La Fontaine met en scène dans les Fables des animaux personnifiés pour instruire les hommes, dans "Le Loup et le Chien", il se sert de l'apologue pour dévoiler une morale. Ces textes sont très courts, ce qui

morale des enfants, sans songer que l’apologue, en les amusant, les abuse ; que, séduits par le mensonge, ils laissent échapper la vérité, et que ce qu’on fait pour leur rendre l’instruction agréable les empêche d’en profiter ? Les fables peuvent instruire les hommes ; mais il faut dire la vérité nue aux enfants : sitôt qu’on la couvre d’un voile, ils ne se donnent plus la peine de le lever. On fait apprendre les fables de la Fontaine à tous les enfants, et il n’y en a pas un seul qui les entende1

change également le titre du compte en « Zadig ou la destinée » La version finale parait en 1748. C’est un comte philosophique qui pose les bases de la question du libre arbitre. L’auteur donne au lecteur l’envie d’aller plus loin. Il énonce le but du texte à savoir amuser et à faire réfléchir le lecteur. I – La forme épistolaire C’est une lettre, parfois un poème qui s’adresse à un personnage réel ou fictif sur des sujets variés et la forme dédicatoire est une forme d’hommage 1) Situation

nous oblige à avoir un regard rétrospectif et à reconsidérer l’opinion que nous nous étions faite du récit. - Si la morale est implicite, elle incite à réfléchir et à analyser chaque mouvement de la fable. Toutefois, il peut arriver qu’un lecteur non averti, fasciné par le récit, ne soit pas sensible aux intentions de l’auteur. III) La véritable raison d’être de l’apologue 1) Nécessité d’un compromis - Compromis imposé par le genre lui-même, qu’il s’agisse de la fable au sens strict

d’exprimer sa haine vis-à-vis de la Prusse dans Boule de Suif. Ensuite, vient l’utilisation de la première personne du singulier qui permet au lecteur de s’identifier au personnage principal et s’inclure dans le récit pour ainsi évoluer avec les autres personnages, vivre leurs aventures, apprendre d’eux et de leurs erreurs, en tirer des leçons. De cette manière le lecteur peut ressentir certains sentiments et en apprendre plus sur lui-même. Dans le cas de La peste, Camus analyse les hommes dans une situation

Objet d’Étude : La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Séquence 1 Plaire et instruire Parcours : La comédie sociale Étude du texte 4 : Extrait du chapitre XVIII, Candide ou l’optimisme, Voltaire, L’Eldorado. Entraînement pour le commentaire composé ; il ne faut pas reprendre ce plan pour l’explication linéaire à l’oral. I Paratexte : Chap 18, Candide ou l’optimisme, 1759, Voltaire. Personnage naïf, long voyage périlleux, arrive en pays d’Eldorado avec son valet.

met en scène une parodie épique. Après nous être intéressés au déroulement et à la structure de la fable, nous analyserons la manière dont La Fontaine personnifie ses personnages. Puis, nous tenterons de rendre compte du dessein de l’auteur : « instruire et plaire », et de mettre en valeur l’argumentation indirecte qui en découle unissant plaisir du récit et enseignement moral et didactique. I) Le récit d’un combat : une parodie épique 1) Des étapes bien déterminées Le défi. Le moucheron s’en

Ainsi la littérature, peut-elle expliciter efficacement ce qu’est le pouvoir, la réalité, et y porter un regard critique ? Cette littérature devient donc une argumentation sur le pouvoir. Elle permet d’offrir un regard neuf et la compréhension au lecteur, grâce au genre de l’apologue, mais aussi par le théâtre et sa mise en scène. Enfin l’essai offre une approche différente des deux autres genres. La littérature permet également d’agir, de critiquer et de s’opposer au pouvoir, ainsi la philosophie

théâtre au 17ème, critiquait la société de manière amusante. Cependant on est en droit de se demander si ce mode peut s’appliquer à tous les sujets… Pouvons-nous traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique ? Faut-il instruire en plaisant comme le conseillaient Molière et La Fontaine ? Par extension, n’y a-t-il pas certaines limites au rire ? Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter avec plus de philosophie. En effet, transmettre une morale par le biais