Instruire Reflexion Fiction Fantaisie

 l’expression de la volonté libre dans les questions. 3. L’apologie de la dignité humaine – L’affirmation récurrente du libre arbitre. – Un texte essentiel  : une charte de l’humanisme écrite en latin De dignitate hominis oratio qui propose une réflexion philosophique sur l’essence de l’homme et la liberté individuelle. PROLONGEMENT Marguerite Yourcenar a choisi une partie de ce texte comme épigraphe à L’Œuvre au noir (prix Femina en 1968). Il peut être intéressant d’étudier le texte latin et de

Selon vous, la poésie qui ne se prend pas au sérieux est-elle encore de la poésie ? Invention : Un poème comme « Le hareng-saur » peut « amuser ou mettre en fureur ». Rédigez le dialogue qui opposerait deux lecteurs à ce sujet. Vous appuierez la réflexion de chacun sur des arguments et des exemples précis. Sujet d’oral : Hugo, « Bon conseil aux amants », Toute la lyre Ce poème a-t-il pour vocation de faire rire ou de corriger ? Questions : 1) Vous justifierez l’appartenance des textes au genre poétique

livre demeure incertaine, publié en 1564, car Rabelais disparaît en 1553. L’œuvre de Rabelais • Pantagruel (1532): Il raconte les prouesses de Pantagruel, géant comme son père et comme lui, doué d’une grande force et appétit. Mélange de fiction et de réalité historique ; le merveilleux, le gigantisme. La supériorité de Rabelais est éclatante. À ces effets comiques, farces et vastes lectures. Dans cette œuvre bouffonne il insère mille détails tirés de la vie réelle. Certains chapitres, prennent

Selon vous, la poésie qui ne se prend pas au sérieux est-elle encore de la poésie ? Invention : Un poème comme « Le hareng-saur » peut « amuser ou mettre en fureur ». Rédigez le dialogue qui opposerait deux lecteurs à ce sujet. Vous appuierez la réflexion de chacun sur des arguments et des exemples précis. Sujet d’oral : Hugo, « Bon conseil aux amants », Toute la lyre Ce poème a-t-il pour vocation de faire rire ou de corriger ? Questions : 1) Vous justifierez l’appartenance des textes au genre poétique

trouver encore avant ma dernière heure un intervalle de pleine quiétude et de repos absolu. Cet intervalle a commencé à l’époque dont je parle, et j’ai lieu de croire qu’il ne sera plus interrompu. Il se passe bien peu de jours que de nouvelles réflexions ne me confirment combien j’étais dans l’erreur de compter sur le retour du public, même dans un autre âge ; puisqu’il est conduit dans ce qui me regarde par des guides qui se renouvellent sans cesse dans les corps qui m’ont pris en aversion. Les

l’autre et de sa culture • Être sensible aux échos et aux interférences entre soi et les autres • S’intéresser à l’expérience d’autrui comme élément de l’expérience universelle Capacités • Repérer en quoi une situation ou des personnages de fiction peuvent représenter des questions humaines universelles • Interpréter la dimension symbolique d’un personnage ou d’une situation • Organiser sa pensée dans un débat d’idées à l’oral, à l’écrit • Mettre en regard des essais, des œuvres littéraires

fait essuyer ses humeurs, qui lui paraît toujours chargée de tous les soucis domestiques, la gêne et la rebute; elle a autour d'elle des femmes flatteuses, qui, cherchant à s'insinuer par des complaisances basses et dangereuses, suivent toutes ses fantaisies, et l'entretiennent de tout ce qui peut la dégoûter du bien: la piété lui paraît une occupation languissante, et une règle ennemie de tous les plaisirs. A quoi donc s'occupera-t-elle? à rien d'utile. Cette inapplication se tourne même en habitude

contiennent soient réelles. L’homme qui écrit ne peut avoir que deux objets : l’utile et l’amusant. Peu d’auteurs sont parvenus à les réunir. Celui qui instruit, ou dédaigne d’amuser, ou n’en a pas le talent; et celui qui amuse n’a pas assez de force pour instruire : ce qui fait nécessairement que l’un est toujours sec, et que l’autre est toujours frivole. Le roman, si méprisé des personnes sensées, et souvent avec justice, serait peut-être celui de tous les genres qu’on pourrait rendre le plus utile, s’il

fait essuyer ses humeurs, qui lui paraît toujours chargée de tous les soucis domestiques, la gêne et la rebute; elle a autour d'elle des femmes flatteuses, qui, cherchant à s'insinuer par des complaisances basses et dangereuses, suivent toutes ses fantaisies, et l'entretiennent de tout ce qui peut la dégoûter du bien: la piété lui paraît une occupation languissante, et une règle ennemie de tous les plaisirs. A quoi donc s'occupera-t-elle? à rien d'utile. Cette inapplication se tourne même en habitude

trouver encore avant ma dernière heure un intervalle en pleine quiétude et de repos absolu. Cet intervalle a commencé à l'époque dont je parle, et j'ai lieu de croire qu'il ne sera plus interrompu. Il se passe bien peu de jours que de nouvelles réflexions ne me confirment combien j'étais dans l'erreur de compter sur le retour du public, même dans un autre âge ; puisqu'il est conduit dans ce qui me regarde par des guides qui se renouvellent sans cesse dans les corps qui m'ont pris en aversion. Les