Intellectuel

cesse de le reprendre, de le corriger, de l’augmenter. Il prétend aussi que son enseignement, il le trouve dans la vie et non dans les études. La question fondamentale de Montaigne est : « Que sais-je ? ». Il serait faux de voir Montaigne comme un intellectuel révolutionnaire, il est habitué à son confort et sa nonchalance. Son principal but est de se protéger des difficultés de la vie, ce qui est une forme de lâcheté. Ses deux principaux traits de caractère sont le scepticisme et le stoïcisme. Ses récits:

humaines. Tout dépend du travail choisit, pour les moins chanceux, il s’agira d’un travail physique, les amenant à leur animalité, et à leur retour aux fonctions primaire de l’homme, les fonctions animales. Pour les hommes effectuant un travail plus intellectuel, l’aliénation ne sera pas aussi forte, mais sans épanouissement dans ce qu’il fait, l’homme ne s’accomplira pas. Comme le dit Nietzsche dans la suite du texte, certains hommes ont compris que le mieux était de prendre le travail comme un but en

un écrivain sénégalais né à Matam en 1928, qui occupa également des fonctions ministérielles sous la présidence d'Abdou Diouf. Après des études d'économie à la Sorbonne, pendant lesquelles il collabore à la revue Esprit et fréquente les cercles intellectuels, il est nommé, à trente ans, gouverneur de Thiès Il est l'auteur de L'Aventure ambiguë (Julliard, 1961), conte du déchirement d'un émigré africain en Occident pris entre deux cultures : « Si je leur dis d'aller à l'école nouvelle (...) ce qu'ils

2012 Théorie et pratique des sondages et techniques d’enquête A. Question de départ et cadre de réflexion La culture est depuis toujours définie comme le propre de l’Homme. Elle représente l’ensemble des traits spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui définissent un groupe social, voire une société. Comme le décrit l’UNESCO, ces traits particuliers évoluent constamment à travers les lettres, les arts, les traditions, les croyances,… Aujourd’hui, la culture générale est indispensable

penseur ne peut se recueillir qu ‘en s’isolant des influences mercurielles. C’est pourquoi, dans le cabinet de réflexion, le soufre, principe d’initiative et d’action personnelle, doit seul agir sur le sel, symbole de tout ce qui, au point de vue intellectuel, moral et physique, constitue l’essence même de la personnalité. III.     Un sablier et un crâne : Le crâne ou ossements est l’emblème de la mort mais également de la réalité dépouillée des chatoyants oripeaux du mensonge, dont la revêtent les

celtiques. D'abord, l'histoire de cette érudition est un chapitre de l'humanisme, de l'esprit scientifique, ou, plutôt, de l'acheminement progressif de l'esprit vers des conclusions scientifiques, et rien de ce qui touche aux efforts intellectuels de nos ancêtres ne doit nous être indifférent. Puis, M. Dottin nous montre les erreurs qu'on a commises dans la méthode ou dans les conclusions, et connaître des erreurs c'est se rappro- cher de la vérité, l^nfin, il y a pour nous un encou-

lui faire des remontrances. Philippe Strozzi : 60 ans. Homme d'études, il passe de longues nuits dans son cabinet de travail; penseur idéaliste, il rêve d'une société juste et d'une restauration de la liberté à Florence, mais il est resté un intellectuel pur et ne s'est jamais lancé dans une action qui lui fais peur; malgré son orgueil familial, il aime bavarder avec le petit peuple, qui voit en lui le symbole des vertus ancestrales et de la noblesse républicaine. Son fils Pierre est au contraire

Lapassade, après de nombreuses péripéties, devient instituteur. Puis, il poursuit des études de philosophie, d’abord à Montpellier, puis à Paris où il “ monte ” en 1948. Dans les années 1950, il fréquente le quartier latin et se confronte à tous les Intellectuels parisiens de l’époque. Très tôt, il est confronté à l’écriture. Merleau-Ponty lui propose d’écrire dans les Temps modernes. Mais, il a des doutes sur sa légitimité d’auteur. Agrégé de l'Université, puis docteur ès lettres (1962), il a été maître-assistant

1992,il est dirécteur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales,où il soutient des seminaires.Il manifeste sa préférence pour les séminaires au détriment des cours magistraux,car,dit-il,au séminaires,on présente le résultat d’un effort intellectuel devant un publique susceptible de réagir en temps qu’aux cours magistraux,on s’adresse à un public anonyme,ayant plutot un aspect artificiel.Il enseigne aussi au Centre d’études sociales et politiques Raymond Aron,où il apprecie la liberté dans

convie à devenir des hommes d'élite, des sages ou des penseurs, élevés audessus de la masse des êtres qui ne pensent pas. Ne pas penser, c'est consentir à être dominé, conduit, dirigé et traité trop souvent en bête de somme. C'est par ses facultés intellectuelles que l'homme se distingue de la brute. — La pensée le rend libre: elle lui donne l'empire du monde. — Penser, c'est régner. NOTE Mais le penseur a toujours été un être d'exception. — Jadis, lorsque l'homme a eu le loisir de se livrer au