Intertextualité Et Structuralisme

modernes tels Blanchot ou Derrida. La littérature est un monde en soi et elle a un dehors, elle est donc relationnelle : ni pur reflet, comme le disait la vulgate marxiste, ni pur miroir auto-réfléchissant comme feignait de le croire le structuralisme. On peut appeler «  postmodernité  » cette période (la nôtre) qui ouvre la littérature sur le monde, au risque de voir se diluer sa spécificité. Du coup, les critères de littérarité semblent plus opaques, ce qui ne facilite la tâche de

modernes tels Blanchot ou Derrida. La littérature est un monde en soi et elle a un dehors, elle est donc relationnelle : ni pur reflet, comme le disait la vulgate marxiste, ni pur miroir auto-réfléchissant comme feignait de le croire le structuralisme. On peut appeler «  postmodernité  » cette période (la nôtre) qui ouvre la littérature sur le monde, au risque de voir se diluer sa spécificité. Du coup, les critères de littérarité semblent plus opaques, ce qui ne facilite la tâche de

traditionnelle du « sujet » et de la psychologie. La linguistique (Les Essai de linguistique générale de Roman Jakobson [1896-1982] sont traduits en 1963) apparaît alors comme le modèle de l’ensemble des sciences humaines. C’est la grande époque du structuralisme.3 La crise économique des années soixante-dix, qui submerge l’Occident et augmente le chômage, a un effet sur les intellectuels. Dans ce contexte de crise, l’on assiste à la désagrégation progressive des avant-gardes qui avaient prospéré durant

entre le vouloirvivre et la pulsion germinale. N’est-il pas curieux de percevoir une collusion entre ces deux univers complètement opposés ? Lorsqu’on sait la position officielle de Zola à l’égard de Schopenhauer, on peut être surpris de cette intertextualité philosophique. P. Hamon nous donne des renseignements précieux sur la critique impitoyable de Zola envers le pessimisme tragique du philosophe allemand : 366. Rogozinsky, J., Guérir la vie. La Passion d’Antonin Artaud, Paris, Cerf, 2011 [à paraître]