Introduction Mobilité Sociale

trop « élitiste », trop « sélective », trop « reproductrice », générerait un « échec scolaire » massif, etc. En tout cas, tout semble montrer qu’elle reste aujourd’hui encore largement impuissante à corriger le déterminisme héréditaire des destinées sociales, et très modestement celui des destinées scolaires. Dans le débat public contemporain, en France, ces questions et ces accusations sont récurrentes, et portées notamment, ces dernières années, par des sociologues reconnus, et souvent situés à gauche

I- Egalité des droits et différenciation sociale A. L'égalité des droits abolit-elle les hiérarchies ? • « Nous ne serons jamais assez reconnaissants à la Révolution de nous avoir donné l'égalité civile et l'égalité politique. Elle ne nous a pas donné l'égalité sociale ». Edmond Goblot dans cette formule datée de 1925 résume bien une forme de surprise des contemporains des différentes révolutions qui secouent l'ordre social et politique de la fin du XVIlle siècle à la fin du XIXe. Cette surprise

la mobilité sociale structurelle aidée par la démocratisation scolaire. Mais cette mobilité ne reste qu'apparente. En effet, des inégalités existent toujours puisque les jeunes de milieux populaires et ceux de milieux favorisés ne choisissent pas la même orientation. De plus, les valeurs de la démocratie comme l'entendait Tocqueville ne sont pas respectées, comme celle de l'égalité des chances. 1. La tertiairisation ainsi que la démocratisation scolaire ont permis la mobilité sociale structurelle

au principe mérito- cratique : la position sociale dépend des mérites personnels de l’individu. Finalement, grâce à ce principe, tout individu a la possibilité d’acquérir un certain statut social, et c’est à lui de démontrer qu’il dispose des qualités nécessaires pour occuper cette position. La notion d’égalité des chances n’est pas opposée à l’existence d’inégalités dans la société mais elle définit une certaine conception de la justice sociale, en s’opposant à l’égalitarisme qui peut être

contrainte imposée par certains agents sociaux, mais aussi et surtout d'une interaction entre l'individu et son environnement. Si elle favorise la reproduction sociale, elle n'élimine pas pour autant les possibilités de changement social. Le processus de socialisation Le terme socialisation désigne l'ensemble des mécanismes ou mécanique par lesquels l'individu intériorise peu à peu les normes et valeurs de son groupe d'appartenance et construit son identité sociale. C'est de ce processus que dépend

classe réelle (communautés, réalité sociale vécue ) est une société créée aussi par les liens extra-économiques : les liens sociaux. Les liens sociaux : en s'associant, permet de s'intégrer dans la société. '' Conditions statutaires '' c'est le statut social fondé sur le prestige ( des groupes plus prestigieux que d'autres, échelle sociale ) ''Le prestige est le privilège de considération sociale revendiquée de façon efficace'' Les groupes qui ont un statut social rentrent en compétition pour revendiquer

La lutte des classes encore évoquée dans les années 1970 semble bien dépassée si on en juge par la faiblesse des suffrages des partis qui y font aujourd’hui référence. La définition marxiste de la classe ouvrière renvoie à un groupe social dont les membres occupent la même place dans les rapports de production, ont un mode de vie et des ressources proches et ont le sentiment d’appartenir à ce groupe. Marx parle de conscience de classe et de lutte des classes dans la société du 19°

moyennisation de la société a longtemps été débattu durant les trente glorieuses, période de forte croissance économique et de nombreux changement sociaux. Cette idée de moyennisation de la société française a notamment été défendue par des sociologues comme Henri Mendras. La moyennisation de la société renvoie à une homogénéisation progressive des pratiques sociales, culturelles ainsi qu’au modèle de consommation au sein d’une société. Ainsi cette dernière semble étroitement liée à la réduction des inégalités

doivent vivre des minima sociaux (RMI, RSA... => environ 3,3millions) 3. La hausse du niveau des qualifications mais une mobilité sociale plus difficile. Les cadres et les professions intermédiaires sont de plus en plus nombreux dans la population active depuis les années 70. En effet, il y a une démocratisation de l’enseignement et une hausse des qualifications. Ainsi la proportion des bacheliers dans une génération, approche les 65%. Toutefois, la mobilité sociale est plus difficile du faite

devenus ouvriers. Sur 1911 ouvriers, 1068 avaient un père ouvriers Sur 2338 ouvriers, 1068 sont devenus eux-mêmes ouvriers. La mobilité concerne surtout les classes moyennes. Il existe une mobilité nette mais elle ne concerne que quelques PCS et les trajets courts. La mobilité est surtout due à l’évaluation de la population active ( mobilité structurelle) et à l’absence de rigidité. Recrutement : 300 = 100 258 = x% x% = 86% Nous constatons que le taux d’agriculteur