Ionesco Rhinocéros Nazisme

célèbre soit cette fable aujourd’hui, la polémique quelle aurait pu engendrer lors du vivant de La Fontaine aurait certainement eu un impact sur sa notoriété. Reprendre des animaux comme métaphore, ont inspiré de nombreux tels Ionesco dans Rhinocéros dénonçant ainsi le nazisme.

aussi à des pièces en relations avec l'histoire contemporaine [comme La guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux, qui parle de la spirale vers la guerre ; Antigone de Anouilh, écrite en 1942 et liée à la Résistance ; ou Rhinocéros de Ionesco, qui évoque la montée du nazisme].  Le théâtre d'idées se nourrit des légendes antiques ou de l'histoire contemporaines pour proposer une réflexion philosophique, ou affirmer un engagement. [ Ainsi dans Les Mouches, Sartre, reprend-il la légende des Atrides

glace. Berenger cache ses pieds sous la table. On comprend que cette pièce soit une des plus jouées de nos jours et appréciées du public, tant le dialogue est rendu vivant par le souci de la mise e scèe. 3° - l’absurde : Ionesco est le maitre du théatre de l’absurde. Ici les mots gardet u sens, mais ils créet u dialogue déconcertant dont on ne voit pas ettement l’issue, si ce n’est le début d’une déshumanisation. De dialogue amical se limite à des o=cosidérations sur l’apparece

l’amour où Musset évoque la cruauté des sentiments. Le texte théâtral est aussi un instrument politique, tant sous Louis XIV qu’au siècle des Lumières ou pendant le nazisme, pour exprimer des idées sur la société, la critiquer, dénoncer ses abus. On parle de théâtre engagé comme de littérature engagée. Ainsi le Rhinocéros de Ionesco cherche-t-il à alerter contre toute forme de totalitarisme. Finalement, le texte théâtral, en faisant passer un message, peut être vu comme un texte semblable à un autre

monstrueuse et violente de souverain qui rend impossible toute forme de politique. N’oublions pas que Ubu survit, à la fin… et qu’il peut revenir et… sévir de nouveau ! - Au XXème : Ionesco n’hésite pas à utiliser tous les ressorts comiques pour représenter la montée en puissance d’un grégarisme effrayant conduisant au nazisme ou à toute forme de totalitarisme. Transition: Le rire est comme du sucre que l'on mettrait autour d'un verre pour faire passer plus aisément le médicament censé corriger un

est l’argument et la justification en elle seule. Enfin l’écrivain provoque l’amusement du lecteur en usant d’humour et d’ironie. Le théâtre de l’absurde, Ionesco dénonce dans Rhinocéros le nazisme, le stalinisme et l’endoctrinement. Dans cette pièce où les habitants effrayés de la rhinocérite, se transforment petit à petit tous en rhinocéros. Métaphore de la montée du totalitarisme à l’aube de la seconde guerre mondiale, il use de l’humour de l’absurde et de l’ironie pour dénoncer ces régimes politiques

celle-ci menant très souvent à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu'ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités

le sens . La date de publication permet de lier ce fléau humain , ce Mal , au nazisme, plus généralement à un régime totalitaire , aux notions d'oppression et de destruction . En outre, l'épidémie de peste à Oran se situe dans les années 1940 , et la situation de la ville, mise en quarantaine, s'apparente à la fois à un état de siège et à un univers concentrationnaire . La Peste est alors l'allégorie historique du nazisme, et plus largement de l'oppression totalitaire et destructrice. Le choix de cette

des surréalistes, influencés par les théories existentialistes d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, les dramaturges de l’absurde voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du

psychologisés, se concentre sur la reproduction marquée de caractères, mimesis, et s’applique de ce fait à évacuer toute dimension métaphysique. C’est là deux manières d’aborder le théâtre, tant son rôle que ses ‘méthodes’, qui semblent s’affronter. Ionesco, quant à lui, parait avoir choisi son camps lorsqu’il écrit dans Notes et Contres Notes qu’il faut « éviter la psychologie » ou plutôt en forcer le trait jusqu’à « lui donner une dimension « métaphysique », et ce par « l’exagération extrême des sentiments »