Ironie Dans Torture

détermine leur conscience" (Marx "Idéologie allemande") 1) La conscience est-elle un produit social ? Tout individu est marqué par son histoire sociale, sa pensée est marquée par ce qu'il vit ou a vécu. Un auteur matérialiste le résume avec ironie de la façon suivante : "dans un palais, on pense autrement que dans une chaumine dont le plafond bas semble exercer une pression sur le cerveau" (Ludwig Feuerbach "Pensées sur la mort et sur l'immortalité"). Dans les déterminations sociales, nous

la douceur lumineuse du sentiment , qui rend sensible au beau et au bien , voire a un certain sensualisme . Les lumieres pensent que si chaque homme comprend et ressent ce qu'on lui fait , alors le faire souffrir physiquement est intolerable . La torture fait horreur et l'esclavage est denonce avec virulence comme inhumain . L'histoire des hommes signifiant avancee scientifique et technique , progres de la connaissance et pacification des moeurs , n'est plus le recit d'une chute mais une marche collective

personnages. La philosophie de Pangloss est remise en cause « Pangloss m’a cruellement trompée quand il me disait que tout va le mieux du monde ». L’utopie du départ n’était qu’un prétexte pour dénoncer les travers des hommes et la société : guerres, tortures religieuses… Cet extrait de Candide dénonce aussi l’infamie. Chapitre 9 : Cunégonde partage ses faveurs entre le juif don Issachar et le grand inquisiteur. Candide tue les deux amants de sa belle. Il s'enfuit avec Cunégonde et la vieille. Chapitre

nourritures". Impression qu'Oreste éprouve un regret en se sentant différent d'eux. Limites de cette liberté. La liberté d'Oreste peut paraître dérisoire car 1) liberté = absence de liens 2) liberté s'accompagne de l'exil 3) liberté est considérée avec ironie Liberté > aux autres hommes. Il n'a aucun lien, ce qui suscite du regret. La liberté est comparée à des fils d'araignée => absence de lien => légèreté "je ne pèse plus qu'un fil"."le vent arrache" confirme cette idée de détachement avec

quatrain semble décrire un enterrement sinistre avec le mot « corbillard » (v.17) Les notations auditives violentes « gémissant »(v.2), « hurlement »(v.14), « geindre »(v.16) associées à l’univers carcéral nous introduisent dans un monde angoissant de torture. L’homme semble habité par le bestiaire « infâme » de son angoisse. Au dernier vers, le « drapeau noir» symbolise la victoire des forces mauvaises qui infligent au poète cette angoisse terrible. Le « crâne incliné» est le signe de la défaite du

plus insensé des tyrans», et sont prêts à une sédition. Cherea se joindrait à eux «pour retrouver la paix dans un monde à nouveau cohérent», mais leur demande d’attendre, d’aller dans le sens de Caligula : «Organisons sa folie.» Hélicon, avec son ironie habituelle, soutient les folies de l’empereur qui s’amuse de la peur des patriciens, de la douleur de Lepidus dont il a fait tuer le fils, de celle de Mucius à qui il prend sa femme. Il décrète la famine car, dit-il : «Je n’ai pas tellement de façons

1. Dès les 2 premiers mots, la présence monstrueuse voire allégorique des usines est marquée : on a un verbe d’action lié aux sens => personnification magistrale + pronom réfléchi qui indique la forte présence des usines. Elles se regardent parce qu’elles sont l’une face à l’autre. Dans un système poétique on aurait pu imaginer les mêmes verbes pour topos amoureux comme la rencontre. Il n’en est rien. Dès les deux premiers mots les usines prennent la place de l’homme tant sur leur

est aussi notable. Pour le jardin, Gautier utilise souvent le champs sémantique de la faune et de la flore : « feuilles », « herbes » l.10, « poisson » l.11 tout en rendant cette nature (normalement synonyme de vie) comme éprouvant des sentiments torturés, allant même jusqu’à comparer des fleures à des mourantes :  «  Quelques pauvres fleurs étiolées penchaient languissamment la tête comme des jeunes filles poitrinaires ». De plus, il décrit le bâtiment comme étant un exemple parfait de l’architecture

réforme calviniste qui est traitée avec ironie pour la dureté de ses pratiques et de ses croyances, bien que la foi de l’adolescente Martha soit noble, et que Martha se détériore en l’abandonnant. Moins de sympathie également pour la réforme luthérienne, vue à travers l’indignation du groupe anabaptiste et l’hostilité philosophique de Zénon. Les excès dans les deux camps (catholique et protestant) sont plus marqués. Autres points abordés, la torture avec la condamnation au feu que tout

d’autre plus précis mais toujours floutés (« l’année d’après »)V2 les deux tirets qui entourent ce segment de phrase révèlent la discontinuité, la brisure de la phrase. « J’allais mourir » à une valeur de futur mais est conjugué au conditionnel = la torture des temps, du temps. Ces deux lignes sont représentatives du brouillage de la temporalité et d’un chronotope irrégulier qui sera décliné tout au long de l’œuvre. Elles placent immédiatement Louis dans un espace hors du temps ; il se regarde depuis