Ismaïl Pacha

l’impôt. Nasser, indigné par « le régime des travaux forcés » (l.19), parle de quelques « 120 000 ouvriers » morts « sans avoir reçu le moindre salaire » (l.18), bien que les chiffres exacts ne soient pas vérifiables. Le fait est que lorsqu’Ismaïl Pacha passe au pouvoir, les Anglais, dans un élan quelque peu intéressé d’indignation vertueuse, condamnent le système de la corvée et poussent le sultan à la supprimer, causant par ce faire, une paralysie des travaux. Or, l’estocade anglaise, au lieu de

1534, puis la perdent face aux troupes de Charles Quint. Le pacha turc de Tripoli prend Kairouan en 1557 et Tunis est reconquise, définitivement cette fois, en 1569. L'Empire crée une flotte militaire, tente de s'imposer en Méditerranée au détriment des cités italiennes et y parvient un moment. La défaite navale de Lépante en 1571, devant les flottes espagnole et vénitienne, met fin à sa suprématie. Réorganisée par Sokullu Mehmed pacha, la flotte ottomane restera certes ensuite une puissance importante

Mausolée Mohammed V. Dîner et logement à l’hôtel Hilton 5*. Jour 3 : RABAT – MEKNES – FES Petit déjeuner et continuation vers Meknes via Tiflet et Khémisset. Visite de Meknes, la « Versailles Marocaine », fondée à la fin du XVIIème siècle par Moulay Ismail, contemporain de Louis XIV. Meknes enfermée dans une triple enceinte de 40 Km de murailles et de bastions est formée de deux agglomérations : d’un côté, la médina qui conserve la plus belle porte du Maroc : Bab El Mansour. De l’autre côté, la ville

d'or), d'Inde, (porphyre) et même de Chine (jade). Le Badi frappa également les contemporains par sa Kubbat al Jujjaj, sa « coupole de verre » réalisée en cristal translucide. Mais tout ceci devait disparaître, démantelé sur ordre du sultan Moulay Ismail vers 1695. Ce palais était avant tout destiné aux réceptions fastueuses offertes aux ambassadeurs venus d'Espagne, d'Angleterre et de l'Empire ottoman, reconnaissant le Maroc saadien comme une puissance incontournable qui s'étendait de la mer Méditerranée

bouillonne, soumis aux soubresauts d’une folle instabilité politique. L’anarchie régnante fait ressembler l’ancien empire à un homme au bord de la crise de nerfs. Les sultans se succèdent à un rythme frénétique. En un siècle, depuis la mort de Moulay Ismaïl, le pays a connu pas moins de 20 règnes. Certains sultans n’ont régné que quelques mois à peine, alors que d’autres ont pu, à la faveur de coups d’Etat et de renversements d’alliances, abdiquer avant de retrouver leur trône plusieurs années plus tard

Palestine et menacent Istanbul. Les grandes puissances s’y opposent. Le sultan va jusqu’à demander l’aide du tsar. Un traité est signé en mai 1833 entre les Turcs et les Egyptiens (le traité de Kütalys) : il est très favorable aux Egyptiens. Ibrahim Pacha, le fils de Mehmet Ali, devient gouverneur de Syrie, Palestine, Liban. Ce traité marque le point culminant de l’expansion égyptienne en Méditerranée. Par un autre traité de juillet 1833, la Russie obtient la fermeture des détroits à tous les navires

s’enfuit à Damas. Fin du Dji had C. La Syrie : une logique de préservation territoriale 1. La décennie 1830 : le choix du statut quo 1e crise de la qu d’orient : MA s’attaque à Constantinople (son suzerain) et pénètre en Syrie (en fait, c‘est Ibraïm Pacha, son fils) RAISONS : -contentieux -propagande fr : insurrection grecque jugée légitime  dc il est légitime de soulever les Arabes contre les Turcs -MA veut être calife à la place du calife (querelle interne à l’EO) 1831 : victoire de MA en

gouvernement territoire immense. Structure administrative au Proche-Orient : Mésopotamie. Circonscriptions adm sont eyalets divisées en sandjak. Dirigées par gouv provinciaux : adm déconcentrée. Gouverneurs locaux envoyés d’Istanbul : les wali, pacha. Sont révocables. Chaque gouverneur local dispose de son adm et des forces armées. Principale mission : lever les impôts. Multazim : les fermiers fiscaux : personnes nommées pour collecter l’impôt. Certaines régions sont très bien contrôlées :

centaine d'étrangers. La ville a de plus en plus de mal à résister aux attaques des Moujahidines envoyés par le Sultan Moulay Ismaïl (Empire Chérifien Alaouites). En Février 1684, les anglais abandonnent la ville, Charles II estimait que cette occupation était trop coûteuse et inutile. Moulay Ismaïl prend possession de Tanger et confie sa réorganisation au chef de l'armée, le Pacha Ali Ben Abdallah er Riffi. Ce dernier décida alors de faire appel aux rifains des régions voisines pour repeupler la cité

le Maroc à se tourner vers ces régions pour rétablir des échanges qui, pendant au moins sept siècles, s’étaient révélés très fructueux pour lui. 13 Mars 1591 : Après avoir traversé le Sahara par Tindouf, Teghaza et Taoudeni, l’armée marocaine du pacha Djouder se heurte à Tondibi aux troupes de l’Askia de Gao qui sont rapidement mises en déroute. Gao est prise et l’Askia accepte toutes les conditions marocaines mais le sultan envoie des renforts confiés à un certain Mahmoud et exige davantage.