Ismène

s'éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n'avons pas à mourir ce soir. Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone, et puis un

« La belle, l’heureuse Ismène » Ce n’est pas habituel, dans la tragédie classique, les personnages n’utilisent que le registre soutenu. C) Une scène d’exposition Scène d’exposition* 1ère scène d’une pièce de théâtre dans laquelle l’auteur présente les personnages, le contexte. 1) Faites la liste des personnages dans leur ordre de présentation et précisez leur lien de parenté ? ANTIGONE= fille d’Œdipe et de Jocaste Créon=oncle d’Antigone Ismène=sœur d’Antigone

exposés par un dialogue qui ne s'adresse pas directement au public. Dans Antigone, les personnages sont présentés par ce personnage appelé Prologue, par ordre de proximité avec Antigone, l'un après l'autre. On reconnaît, de gauche à droite : - Ismène en noir, déjà ou toujours en deuil et dont Antigone dit d’elle qu’elle « sent qu'elle s'en éloigne à une vitesse vertigineuse »; - deux (et non trois) gardes chapeautés, très « Service secret » par leur costume mais l’un, affalé,

monopolise tout l’esprit e la pièce symbolisant le refus d‘obéir et la revendication d’un acte qu’on assume jusqu’au bout ainsi la présence d’Ismène sert de faire-valoir à Antigone et fonctionne, par conséquent par effet de contraste. A/ Ismène et le conformisme : Ismène est une femme qui ne veut pas se mêler des affaires des hommes et qui bien que partageant la douleur d’Antigone et pleurant son frère mort sans sépulture n’outrepasse pas les bornes de la bienséance et de l’obéissance qu’on doit à son

arrêt Ainsi Œdipe, après avoir à son insu tué son père, épouse sans le savoir sa propre mère. Pendant une vingtaine d’années, tout se passe bien. Œdipe et Jocaste ont quatre enfants : deux garçons, Etéocle et Polynice et deux filles, Antigone et Ismène. Oedipe administre sagement la ville de Thèbes au côté de son épouse, élevant ses enfants avec attention. Lorsque ces derniers atteignent presque l’âge adulte, une terrible épidémie de peste ravage Thèbes. Œdipe va consulter l’oracle de Delphes qui

-là=éloignement ds temps et espace III.Les déterminants possessifs Forme : mon, ton, son/ ma, ta, sa/ notre, votre leur/ mes, tes, ses, nos, vos, leurs Il accompagne le nom pour indiquer à qui appartient la personne, l’animal, la chose dt on parle Ex : Ismène demande à Créon d’épargner sa sœur. IV.Les déterminants indéfinis Accompagne le nom sans donner d’indications bien précises sur la personne, l’animal ou la chose dt on parle. Ils indiquent : -une quantité nom dénombré : plusieurs, quelques, certains

d'oiseau et un buste de femme. Il parvient à résoudre son énigme, et débarrasse la ville de ce fléau. Il épouse la reine Jocaste, sans savoir qu'elle est sa mère. Des années plus tard, alors que Jocaste et Œdipe ont quatre enfants (Polynice, Étéocle, Ismène et Antigone), la peste ravage Thèbes. L'oracle de Delphes fait savoir qu'il faut punir le tueur de Laïos pour sauver la ville. Œdipe cherche le criminel, et découvre qu'il est lui-même coupable. Il apprend aussi qu'il est le fils de Laïos et Jocaste

s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir. 10 Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone, et puis un

solitude d’Antigone : Dès le début, le Prologue nous annonce qu'Antigone va « se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon ». Antigone espérait l'aide de sa sœur pour ensevelir son frère mais Ismène a renoncé : « Nous ne pouvons pas [...] Il nous ferait mourir ». Ismène la traite de folle : « J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle ». Sa nourrice ne la comprend pas non plus : « Elle est fiancée et à quatre heures du matin elle quitte son lit pour aller courir avec un autre

», Hémon « son goût de la danse et des jeux, sont goût du bonheur aussi et de la réussite ; Sa sensualité aussi » et donc par opposition, tout ce qu’Antigone n’est pas puisque « tout le [hémon] portait vers Ismène ». On nous présente également Ismène « la blonde, la belle, l’heureuse Ismène » et à la fin Créon « le roi », qui a « des rides, il est fatigué . D’autre part, ces extraits donnent tous à leur pièce leur tonalité : comique pour Molière, tragique et comique pour Marivaux, tragique