Jack Kerouac Sur La Route

rajouter l'éloignement de la patrie? La route purifie le voyageur, chez Nicolas Bouvier la route compte plus que le but du voyage. L'écrivain le prouve avec cette phrase « On ne voyage pas pour se garnir d’exotisme et d’anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route, vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives. » (p.53) Le narrateur, malade, sera effectivement vidé de toutes ses forces. La route a une fonction d’absorption du « moi », ainsi

comme un "bol d'oxygène". Mais le voyage ne se résume pas forcément au fait de partir loin de chez soi. Le voyage n'est il qu'un déplacement ? Quatre documents de nature différents vont tenter de répondre à cette question : Le livre de Jack Kerouac « Sur la route », publié aux éditions Galimmard en 1960, qui raconte les péripéties et les questionnements de l'auteur sur lui même. L'article de Valérie Cibiot « Le tour du monde en trois "moi" », apparu en juin 2006, sur la magazine Muze, est une réflexion

l’hippisme dans les années 1950 étaient les figures emblématiques du beat génération William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac qui furent des références pour le mouvement. La beat génération, c’est un mouvement littéraire et artistique né dans les années 1950 aux Etats-Unis qui exprimaient une rupture avec la société de masse tout comme les hippies. Le livre de Jack Kerouac La route 1957 fût emblématique dans la recherche de cette quête bien qu’il se désintéressât des hippies. En revanche Allen Ginsberg

des hommes ou bien Les raisins de la colère en sont de bons exemples. Erskine Caldwell parle aussi de misère humaine mais d'une façon loufoque. Ses descriptions de la misère humaine d'un ton direct ont choquées à l'époque, comme dans son roman La route au tabac (1932). William Faulkner recevra le Nobel en 1949. Avant d'être connu, il changea son nom de Falkner en Faulkner, pour se distancer de son père avec qui il n'avait pas une bonne relation. On retrouvera d'ailleurs dans ses romans, une figure

2.7 Le déclin 3 La contre-culture hippie 3.1 Le refus de l'autorité 3.2 Le pacifisme : « peace and love » 3.3 Les communautés 3.4 Le retour à la nature 3.5 La liberté sexuelle 3.6 La route 4 Les Portes de la perception et l'influence orientale 4.1 Le message d'Aldous Huxley 4.2 Les psychotropes 4.3 Balbutiements du New Age 5 L'esthétique hippie 5.1 Le corps et le vêtement 5.2 La

commence réellement avec les Beatniks, adeptes d’un mouvement social et littéraire américain né dans les années 1950, ils s’opposent aux valeurs et au mode de vie de la société américaine. Ils sont alors représentés par de jeunes écrivains comme Jack Kerouac et Allen Ginsberg. Les hippies, issus pour la majeure partie de la jeunesse du baby boom de l'après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation. L’influence culturelle

|1898 | | | | | | | |XIXème-XXème siècle |ETATS-UNIS |JACK LONDON |CROC-BLANC |1906 | | | | |

relations internationales et les grandes puissances depuis 1945 Littérature -Marc Dugain, la malédiction d’Edgar, éditions Gallimard, 2005. (roman très documenté sur le rôle d’Edgar Hoover, directeur du FBI durant de nombreuses années) - Jack Kerouac, Sur la route, 1960. (l’itinéraire d’un poète contestataire dans l’Amérique des années 50) - John Le Carré, L’espion qui venait du froid, 1963 (roman d’espionnage qui se déroule en Europe de l’Est et au Royaume-Uni) - Milan Kundera, L’insoutenable légèreté

obscurcissait les deux rives du cours d'eau pris par les glaces. Un coup de vent récent avait dépouillé les arbres de leur blanche couverture de givre. Un grand silence régnait sur la terre. C'était la forêt sauvage, la forêt gelée du grand Nord. Jack London, Croc-blanc Il était seul, méconnu, heureux, et proche du cœur sauvage de la vie. Il était jeune, obstiné, libre, seul dans un désert chargé d'air vif et d'eau saumâtre, l'esprit plein de rêves emersoniens. Extrait d'un passage en fin de

« nature boys » (des « garçons de la nature ») et fut très actif au sein du mouvement hippie des années 196013. Les précurseurs directs dans les années 1950 sont les beatniks, dont les figures emblématiques William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac furent des références pour le mouvement hippie. Le mouvement hippie est considéré par l'historien de l'anarchisme Ronald Creagh comme la dernière résurgence spectaculaire du socialisme utopique14, qui se caractérise par une volonté de transformation