Jacques Wajeman Matamore

Le personnage de Matamore Son nom renvoie à l'histoire Espagnole dans sa lutte contre l'occupant arabe.Le « matamoros » était le tueur des « maures ». Ce surnom fut donné à Saint-Jacque de Compostelle, patron de l'Espagne, en raison de son héroisme.Le héros du Miles Glorious de Plaute voulait à la fois être un guerrier redoutable et un séducteur irrésistible. C'est le capitan de la comédie dell' arte. Mais en France, il a très vite quitté le registre épique pour celui du comique. Il est devenu

de rendre plus réaliste les pièces jouées afin que l’histoire soit plus crédible. Le décor réaliste permet aussi aux lecteurs de comprendre à quelle époque et ou se joue la scène. Dans « Nicomède » de Pierre Corneille mis en scène par Brigitte Jacques-Wajeman, Le décor est composé d’une table entourée de chaises. La table et les chaises semblent provenir d’un palais royal. A partir de là, le spectateur sait déjà que la scène va être jouée dans un espace familiale, car c’est autour de la table que se

l’exposition - Robert Maurice, 1972 (TV); - Alain Bézu, 2006 - Brigitte Jaques-Wajeman, théâtre de Sartrouville, décembre 2004 ; - Marion Bierry, théâtre de Poche du Montparnasse, Paris, 2006. Les visages de Matamore - Georges Dorival interprétant Matamore, Mise en scène de Louis Jouvet, Comédie-Française, Paris, 1937 - - François Nadin interprétant Matamore, mise en scène de Brigitte Jacques-Wajeman, théâtre de Sartrouville, décembre 2004 - Document 3 : Bernard Ballet, Marion

pièce qui risqueront peut être de surprendre voir de choquer le lecteur. On peut supposer que le dramaturge s’il assistait a la mise en scène de sa pièce pourrait se sentir comme dépossédé. Ex 1 : La mise en scène de Britannicus par Brigitte Jacques Wajeman au théâtre du vieux colombier en 2004. Les personnages sont vêtus comme des individus du XXI e siècle : Néron porte un costume sombre, une chemise blanche et Agrippine une robe rouge moderne et au milieu de la scène trône un fauteuil club en cuir

Le Scénographe et le héron, Actes Sud, 1989. – Tadeusz kowzan, Sémiologie du théâtre, Nathan, 1992. – Pierre Larthomas, Le Langage dramatique, PUF, 1972, rééd. 1990. – Florence naugrette, Le Plaisir du spectateur de théâtre, Bréal, 2002. – Jean-Jacques rouBine, Théâtre et mise en scène (18801980), PUF, 1980. – Jean-Pierre ryngaert, Introduction à l’analyse du théâtre, Bordas, 1991 ; Lire le théâtre contemporain, Dunod, 1993. – Jean-Pierre sarrazaC, L’Avenir du drame, Éditions de l’Aire, 198l. –

trop grand, visiblement récupéré (canne, redingote, chapeau melon, gilet, œillet à la boutonnière). Certains critiques voient en lui l’héritage de la Commedia dell’arte : un personnage inspiré d’Arlequin (débrouillard, roublard, agile, malin) et de Matamore (poltron). Malgré la grande précarité dans laquelle il vit, Charlot ne s’apitoie jamais sur lui-même, et donne toujours le change avec beaucoup de dignité. Mais c’est surtout en adjoignant à ces caractéristiques poésie, sensibilité, altruisme,