J'ai pas sommeil

Acte I, scène 4. - Orgon, Cléante, Dorine. ORGON. Ah ! mon frère, bonjour CLÉANTE. Je sortois, et j’ai joie à vous voir de retour. La campagne à présent n’est pas beaucoup fleurie. ORGON. Dorine.... Mon beau-frère, attendez, je vous prie : Vous voulez bien souffrir, pour m’ôter de souci, Que je m’informe un peu des nouvelles d’ici. Tout s’est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ? Qu’est-ce qu’on fait céans ? comme est-ce qu’on s’y porte ? DORINE. Madame eut avant-hier la

L'inconscient, ce n'est pas seulement un mot décrivant des représentations en sommeil, mais des désirs et des pulsions primitive de la vie psychique, que Freud nomme le « ça » objet d'un refoulement car incompatible avec les exigences morales et sociales intériorisés par le sujet, le « surmoi ». Les pulsions inconscientes ne connaissent ni le temps ni la réalité mais sont constamment actives et ne peuvent se satisfaire qu'en trompant la vigilance de la conscience, sous forme déguisé, dans les rêves

C'était de la bouche de sa grand-mère. Elle l'a dit pendant son sommeil, en même temps que le nom de Jacques Desroches. Emma est une jeune fille anorexique de 17 ans incomprise par ces parents. Elle considérait plus ses grand-parents qu'elle prenait comme modèles mais lorsque çà grand-mère décède, un vide en elle s'installe et elle cherche à comprendre ce que voulait dire ces quelques mots qu'elle a un jour prononcé dans son sommeil. Après quelques recherches, elle tombe sur le journal intime

intimité » ; « Pour moi, ça a été un bouleversement complet, en moi-même et dans mon couple » ; « Très déstabilisant pour lui, qui avait vraiment l'impression d'être Cendrillon. » ; «J'ai eu très peur qu'il m'abandonne et non, au contraire il était là confiant. » ; «Notre couple a résisté à la tempête, aussi bien grâce au travail que j'ai continué et que je continue à faire sur moi que grâce à l'énergie et la capacité de compréhension, de soutenance et de contenance de mon mari » ; « Nous nous aimons toujours

moins, si tu n'allais traverser les mers fertiles en naufrages, je m'affligerais sans doute, mais je ne craindrais pas; et mes ennuis alors seraient sans pénibles alarmes. Mais la mer, la triste image de la mer m'épouvante. Hier encore, sur ses bords, j'ai vu les débris d'un naufrage. Souvent j'y ai lu de vains noms inscrits sur des tombeaux. Qu'une fausse confiance ne t'abuse point parce qu'Éole est ton beau-père. Il tient les vents renfermés dans des prisons profondes. Il peut, quand il le veut, calmer

Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? La conscience de soi est cette intuition immédiate et permanente de notre vie intérieure qui est propre à chaque homme. La conscience est une faculté de se représenter quelque chose et vient du latin « cum-scire » qui signifie « savoir avec ». Elle redouble le monde en le rendant présent dans la subjectivité, l'intériorité. Cette conscience nus donne immédiatement nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos désirs... Aussi il semblerait naturel d’affirmer

caprices physiologiques, l'étonnement et le désespoir des sciences médicales, resplendissait de beauté pendant son sommeil. Un rose vif colorait ses joues blanches. Son front gracieux comme celui d'une jeune fille exprimant le génie. La vie était en fleurs sur ce visage tranquille et reposé. Vous eussiez dit d'un jeune enfant endormi sous la protection de sa mère. Son sommeil étit un bon sommeil, sa bouche vermeille laissait passer un souffle égal et pur; il souriait transporté sans doute par un rêve dans

(poèmes), Gallimard, Paris *  Romans et nouvelles * 1952 : Le sommeil délivré (roman), Stock, Paris (réimpr. 1989, 1990 (J'ai lu) ; 1997 (coll. « Librio »)), 254 p.  * 1955 : Jonathan (roman), Éditions du Seuil, Paris, 208 p.  * 1960 : Le sixième jour (roman), R. Julliard, Paris (réimpr. 1968 (Presses de la Cité), 1971 (Flammarion), 1976 (Le Livre de Poche), 1985 (coll. « Castor poche »), 1986 (Flammarion), 1989 (J'ai lu), 1994 (coll. « Librio »)), 188 p. Adapté au cinéma en 1986 par

toujours rire quand on se fâche. Pas de gouvernement possible. À chaque instant L'ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ; Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête. Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête, Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela, J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte. Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe, On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir, M'a dit tout

ennuyeuse et morne, cf. lexique de l’ennui et de l’abandon l’habitude a une place centrale dans ce quotidien « chez Céleste, comme d’habitude » - Monotonie renforcée par emploi d’une progression à thème constant : « j’ai pensé », « je n’aime pas » « je le suis retourné » « j’ai cherché »  monotonie, ennui + absence de sens de finalité ; énumération gratuite des actions - Énumération chronologiquel’extrait ne narre pas d’événement à proprement parler mais des actions qui se succèdent chronologiquement