James Joyce Dubliners

le premier cas, à une entité fictive, ou dans le deuxième, à rien du tout. Prenons l’exemple que donne Searle, pris du roman d’Iris Murdoch, The Red and the Green. Le sous-lieutenant Andrew Chase-White, garde à cheval récemment breveté, qui habite Dublin, n’exista jamais en fait. Toutefois Murdoch, toute en sachant qu’il n’y avait jamais eu une telle personne, employa ce nom, délibérément mais sans aucune intention de nous faire fourvoyer, comme s’il y avait eu quelqu’un auquel il fît référence. En

par leur ville ; ils situent toute leur œuvre dans une seule ville qu’ils célèbrent. Le phénomène urbain a fasciné plusieurs grands romanciers depuis la fin du XIXe siècle. On retient sans doute comme meilleurs exemples, le Paris de Proust, le Dublin de Joyce, le Berlin de Döblin, le Vienne de Musil ou le New York de Dos Passos.1 Nous trouvons ce thème chez des écrivains français qui célèbrent leur ville natale comme le Nantes de Jules Verne, le Rouen de Flaubert, la Normandie de Maupassant, et

cette vitesse – était remarquable, intervenant, comme ce fut le cas, onze ans avant la publication par Newton des Principia Mathematica. Une véritable théorie de la propagation de la lumière ne fut élaborée qu’en 1865, quand le physicien britannique James Clerk Maxwell réussit à unifier les théories partielles qui jusqu’alors avaient été utilisées pour décrire les forces de l’électricité et du magnétisme. Les équations de Maxwell prédisaient qu’il pourrait y avoir des perturbations en forme d’onde dans

cette vitesse – était remarquable, intervenant, comme ce fut le cas, onze ans avant la publication par Newton des Principia Mathematica. Une véritable théorie de la propagation de la lumière ne fut élaborée qu’en 1865, quand le physicien britannique James Clerk Maxwell réussit à unifier les théories partielles qui jusqu’alors avaient été utilisées pour décrire les forces de l’électricité et du magnétisme. Les équations de Maxwell prédisaient qu’il pourrait y avoir des perturbations en forme d’onde dans

(Faber and Faber) JOHN STEINBECK, Of Mice and Men OSCAR WILDE, The Picture of Dorian Gray GRAHAM GREEN The Tenth Man GEORGE ORWELL, Animal Farm JAMES JOYCE, Dubliners HAROLD PINTER, The Dumb Waiter CARSON MCCULLERS, The Ballad of the Sad Café LAURIE LEE, Cider with Rosie RUTH RENDELL, A Judgement in Stone EMILY BRONTE, Wuthering Heights HENRY JAMES, What Maisie Knew JEAN RHYS, Wide Sargasso Sea. R.K NARAYAN, The Painter of Signs ̈ Autres œuvres ̈ Recueils de nouvelles R.L. STEVENSON

the supervision of Heidegger’s former assistant, Friedrich-Wilhelm von Herrmann. His thesis on Heidegger and Aristotle, Anfang und Ende in der Philosophie, was published in Berlin in 2002. Since 2000 he has taught philosophy at University College Dublin, where he is currently engaged in research on the idea of aesthetic community. Routledge studies in twentieth-century philosophy 1 The Story of Analytic Philosophy Plot and heroes Edited by Anat Biletzki and Anat Matar 2 Donald Davidson Truth

était de donner une «représentation fidèle des choses ordinaires» . Mark Twain et William Dean Howells furent les pionniers du réalisme aux ‫ة‬tats-Unis. L'un des plus grands écrivains réalistes, le romancier américain d'origine britannique Henry James, puisait la majeure partie de son inspiration dans les œuvres de ses mentors, Eliot et Howells. La production de ces écrivains illustre les principes du réalisme, en vertu desquels les écrivains ne doivent pas choisir des faits en fonction d'idéaux

était de donner une «représentation fidèle des choses ordinaires» . Mark Twain et William Dean Howells furent les pionniers du réalisme aux ‫ة‬tats-Unis. L'un des plus grands écrivains réalistes, le romancier américain d'origine britannique Henry James, puisait la majeure partie de son inspiration dans les œuvres de ses mentors, Eliot et Howells. La production de ces écrivains illustre les principes du réalisme, en vertu desquels les écrivains ne doivent pas choisir des faits en fonction d'idéaux

du personnage ne se pose même plus, ils ressemblent à ce personnage emblématique de Robert Musil, héros de son roman L’Homme sans qualités. Les deux personnages du roman de James Joyce, Ulysse, sont aux antipodes du héros du même nom d’Homère puisque leur épopée se réduit à déambuler toute la journée dans les rues de Dublin... Ces personnages peuvent fasciner le lecteur parce qu’ils lui renvoient l’image d’individus devenus fantomatiques dans un monde devenu inhumain. L’évolution du personnage

médiocrité du personnage ne se pose même plus, ils ressemblent à ce personnage emblématique de Robert Musil, héros de son roman L’Homme sans qualités. Les deux personnages du roman de James Joyce, Ulysse, sont aux antipodes du héros du même nom d’Homère puisque leur épopée se réduit à déambuler toute la journée dans les rues de Dublin... Ces personnages peuvent fasciner le lecteur parce qu’ils lui renvoient l’image d’individus devenus fantomatiques dans un monde devenu inhumain. L’évolution du personnage romanesque