Jan Patocka Liberte Et Sacrifice

Le devoir de l'homme envers lui-memeLe devoir de l'homme envers lui-même Patočka, Kant et la Charte 77 Jakub Čapek Dans TumultesTumultes 2009/1 (n° 32-33)2009/1 (n° 32-33), pages 351 à 370 Éditions Éditions KiméÉditions Kimé ISSN 1243-549X ISBN 9782841745005 DOI 10.3917/tumu.032.0351 Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé.Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les

10 décembre 2010 Analyse Finale L’Homme Spirituel et l’Intellectuel Jan Patočka Dans l’analyse suivante, nous parlerons d’un extrait d’un texte philosophique écrit par Jan Patočka appelé Liberté et Sacrifice et qui a pour thème la vie spirituelle. Tout au long de son texte, Patočka tente de nous démontrer quelle est la différence entre la vie spirituelle et la vie intellectuelle (que nous appellerons aussi la vie banale)

leurs caprices, voire, dans des cas extrêmes, leur folie. Néanmoins, face à eux, tout au long de l’histoire, des figures réelles (Socrate, Gandhi) ou légendaires (Antigone, Spartacus) se sont dressées. Elles nous ont appris que l’amour de la liberté et le souci de la dignité pouvaient l’emporter sur la peur. Ces « grands hommes » (ou femmes), ces héros, ont décrété, à l’instar de Kurt von Hammerstein (1, que : « la peur n’est pas une vision du monde ». Cette formule sibylline signifie

dans laquelle s’expriment les philosophes Ivan Sviták et Karel Kosík contre « le schématisme dans le domaine idéologique » et pour une libéralisation de la pensée philosophique. C’est par ailleurs grâce au travail de ces deux philosophes, que Jan Patočka peut publier livres et études concernant les problèmes auxquels se heurtent les écrivains dans la littérature de l’époque. C’est ce même personnage qui sera à l’origine de la « Charte 77 » en 1976 à côté de Jiří Hájek et Václav Havel. Milan Uhde