Je Demeurai Longtemps Errant Dans Césarée

d'irritation » montre que Aurélien à un malaise. Nous allons étudier le nom Bérénice qui est évocateur de souvenirs. Le vers : « Je demeurai longtemps errant dans Césarée » qui obsède Aurélien fait parti de la pièce de théâtre de Racine qui est une tragédie qui se nomme Bérénice. Le vers est dit par Antiochus quand il parle à Bérénice dans l'Acte I, scène 4. Dans la pièce Césarée est le lieu où le cœur d'Antiochus a adoré celui de Bérénice. Bérénice doit rappeler ce vers à Aurélien car elle porte le même

amoureux et à l’expression de la douleur. *Souvenirs : evocation du passé comme lieu d’origine de l’amour cf Antiochus Regret et mélancolie face à la fuite du temps et de l’amour « Dans l’Orient désert, quel devint mon ennui !/Je demeurai longtemps errant dans Césarée,/Lieux charmants où mon coeur vous avait adorée. Je vous redemandais à vos tristes Etats. Je cherchais en pleurant les traces de vos pas. I,4 Antiochus hanté par l’image de B., tristesse qui contamine sa perception du réel.

hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore : Je demeurai longtemps errant dans Césarée… Aragon a décrit le sentiment de l’absolu dans la longue rêverie sentimentale d’Aurélien, l’un des sommets romanesques de son œuvre (Edition Gallimard 1944). Aurélien est un roman ambigu et très riche donnant à voir les dérives

|               Je demeurai longtemps errant dans Césarée... | | En général, les vers, lui... Mais celui-ci revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait | |indépendamment de l'histoire de Bérénice... l'autre, la vraie... D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance,| |cette scie[pic]. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté

omniscient .L’incipit du roman est narratif ,descriptif ; il évoque la saleté , la puanteur de Paris au 18eme siècle .Le cadre spatiaux temporel est décrit dans Aurélien : Les lieux décrit dans le roman de Louis Aragon : « la ville de Paris» , « Césarée » , « guerre», « tranchées ».L’absence d’ élément temporel précis « en vers qu’il l’avait hanté pendant la guerre dans la tranchée» .Ce verset indique donc que ca se passe entre 1914-1918 puisqu’il utilise des termes tels que « tranchées », « guerres

douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :Je demeurai longtemps errant dans Césarée…En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice… l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude

entre Bérénice qu’il a rencontré vivante, et la Bérénice qu’il appelle « de la tragédie »L’explication psychologique que se donne Aurélien, c’est le fait que cette jeune femme le renvoi au vers qui l’a hanté pendant la guerre : « je demeurai longtemps errant dans Césarée » in Bérénice de Racine, allitération en « r » qui renforce cette sensation d’errance.B/T : nous avons l’impression d’assister à un anti-coup de foudre, il joue avec les codes romanesques dans ce texte. 3) Le jeu avec les codes

on se plait à cette musique : « rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur »/ la poésie tragique d’un Racine atteint à ce degré dans les passages de Bérénice où Antiochus décrit sa mélancolie son amour sans réciproque – « je demeurai longtemps errant dans Césarée… » ; ou dans la scène de séparation entre Bérénice et Titus – « jamais »… 2. Mais la poésie ne se résume pas à cet attendrissement sentimental ; son objectif principal n’est pas de toucher les cœurs, car elle n’a pas d’objectif

douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore : Je demeurai longtemps errant dans Césarée… En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice…l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude

rappelle la technique surréaliste et cubiste du collage et ajoute une note onirique à l’ensemble. ❯ p. 434-435 1. Situation du texte L’extrait est situé dans le premier chapitre, « Le grand chemin », de la première partie intitulée « La vie errante » qui rapporte les voyages de Zénon. Le roman en comportera deux autres : « La vie immobile » et « La prison ». Zénon est le fils naturel d’un prélat italien et D’Hilzonde, la sœur d’Henri-Juste Ligre, le père d’Henri-Maximilien, banquier et drapier