Je Hais Plus Du Bellay

effet se lire comme une préface dans laquelle Du Bellay donne les clefs de lecture de son recueil. Lire l’adresse à Monsieur d’Avanson Du Bellay, dans la lettre à d’Avanson, nous pousse à lire Les Regrets comme un recueil de poésie personnelle Etudier la figure du monstre au collège De fait, la matière des Regrets, de prime abord, est d’ordre autobiographique La source d’inspiration de ce recueil est l’expérience de son voyage à Rome Du Bellay émaille son recueil de références autobiographiques

-Je hais plus que la mort un jeune casanier de Joachim Du Bellay -L’éloge de la folie de Erasme -Celui qui boit de Pierre de Ronsard - Extrait de « Le Cinquième et Dernier Livre » de François RABELAIS - Critique de la société, Extrait de Thomas More, L'Utopie, livre second, Des religions de l'Utopie - Montaigne, "Essais", extrait du chapitre 9 du Livre III -Sonnet 18 de William Shakespeare -Traduction du sonnet 18 Je hais plus que la mort un jeune casanier de Joachim Du Bellay Je hais

Poétique Poèmes tirés Des Regrets (1558) de Du Bellay «Le voyage et les regrets du pays natal» Sommaire - Préface - Anthologie des sonnets évoquant le voyage -Sonnet 25, «Heureux l'an, le mois, le jour...» -Sonnet 26, «Si celui qui s'apprête à faire...» -Sonnet 27, «Ce n’est l’ambition, ni le soin d’acquérir,» -Sonnet 28, «Quand je te dis adieu, pour m’en venir ici,» -Sonnet 29, «Je hais plus que la mort un jeune casanier,» -Sonnet 30, «Quiconque

une tonalité particulière : la première est élégiaque, de l’ordre de la plainte, la deuxième plus satirique, où Du Bellay fait la satire de Rome et des mœurs romaines (jusqu’au S. 130) avant quelques sonnets sur la France, et la troisième fait office d’éloge des grands (partie encomiastique). Cette structure est assez paradoxale, étant donné que les trois parties s’opposent. Les trois visages de Du Bellay sont en contradiction, et les universitaires proposent ainsi plusieurs lectures des Regrets

Le voyage Du Bellay, Les Regrets. Sonnet XIX - 19 Cependant que tu dis ta Cassandre divine,Les louanges du roi, et l’héritier d’Hector,Et ce Montmorency, notre français Nestor,Et que de sa faveur Henri t’estime digne :Je me promène seul sur la rive latine,La France regrettant, et regrettant encorMes antiques amis, mon plus riche trésor,Et le plaisant séjour de ma terre angevine.Je regrette les bois, et les champs blondissants,Les vignes, les jardins, et les prés verdissantsQue mon fleuve traverse:

la menace et la ruine prochaine,quelque pensée de la mort qui met fin à tout, mon coeur ardent ne s'étonna de rien. Plus Amour nous attaque avec force, plus il nous fait rassembler nos forces, et nous fait être frais en ses combats; mais ce n'est pas qu'il nous aide en rien, lui qui méprise les dieux et les hommes, c'est qu'il veut paraître plus fort que les plus forts. Du Bellay Maintenant je pardonne à la douce fureur Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge, Sans tirer autre fruit de mon

Lisez dans le chapitre I] L'Ecole lyonnaise, un poème par poète, au choix, et répondez à la question qui figure sous les poèmes choisis. Dans le chapitre II] lisez un poème par recueil de Du Bellay, un poème par recueil de Ronsard ainsi que le sonnet de Pétrarque et répondez aux questions (le titre des recueils est signalé en bleu).Cherchez la définition et les caractéristiques d'une ode, d'un sonnet et d'une élégie et donnez un exemple de chacune

aux paysages que je traverse et je ne m’intéresse aucunement à l’architecture des villes où je m’arrête. […] Ce qui me plaît justement dans les voyages, c’est ce silence face aux êtres et aux choses, ces visages que l’on croise et que l’on ne reverra plus, ces décors sur lesquels on ne se retourne pas, ces vies, ces existences que l’on laisse derrière soi, à peine effleurées. Je ne raconte jamais mes souvenirs de voyage, ces plaisirs-là ne se partagent pas.
 Christian RULLIER, (né en 1957), Petit Guide

Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558. "Je me ferai savant en philosophie, En mathématique et médecine aussi : Je me ferai légiste, et d’un plus haut souci Apprendrai les secrets de la théologie : Du luth et du pinceau j’ébatterai ma vie, De l’escrime et du bal. Je discourais ainsi, Et me vantais en moi d’apprendre tout ceci, Quand je changeai la France en séjour d’Italie. O beau discours humain ! Je suis venu de si loin Pour m’enrichir d’ennui, de vieillesse et de soin, Et perdre en

FIGURES D’ANALOGIE LA COMPARAISON Une notion est rapprochée d'une autre en raison d'une ressemblance possible. Les deux termes sont reliés par un outil comparatif (ex.: «Heureux qui comme Ulysse», Du Bellay). LA METAPHORE Elle remplace une réalité par une autre, créant un effet de suggestion (ex.: «Un serpent de fumée noire », Maupassant). LA PERSONNIFICATION Elle évoque une réalité non humaine (chose, idée, abstraite, animal), en lui prêtant des caractéristiques humaines : gestes