Je Ne Sais Pourquoi Verlaine

irrésistiblement attiré par ce corps, objet de désir, on ne peut y résister… C'est un désir passionnel qu'on ne peut maîtriser, on désire toujours plus! Une sensualité à fleur de peau qui dévoile ce qu'il y a de plus profond en nous. On ne comprend pas toujours pourquoi on désire jouer à cet érotisme, car c'est bien un jeu, différend du sexe et de l'amour. On joue à cache cache avec nos sens, nos émotions… pour le désir lui même. L'Art érotique se traduit avant tout par la beauté du Nu. On n'oublie jamais la beauté

ailleurs, Goethe, dans son œuvre Les souffrances du jeune Werther a donné lieu à une vague de suicides. Le poète analyse, souffre et agit : il veut atteindre « le sublime de la pensée, des sentiments, des actions » et veut parfaire la société, voilà pourquoi les Grands romantiques ont joué un rôle sur le monde politique. Aussi, Victor Hugo occupe le rôle d’un poète prophète La Légende des Siècles (Fonction du poète), celui qui voit l’avenir, celui qui montre la voie à suivre, beaucoup de ses contemporains

au firmament? Sait-on Ce que les mains de Dieu dans l'immensité sèment? Est-on maître d'aimer? pourquoi deux, êtres s'aiment, Demande à l'eau qui court, demande à l'air qui fuit, Au moucheron qui vole à la flamme la nuit, Au rayon d'or qui veut baiser la grappe mûre! Demande à ce qui chante, appelle, attend, murmure! Demande aux nids profonds qu'avril met en émoi Le coeur éperdu crie: Est-ce que je sais, moi? Cette femme a passé: je suis fou. C'est l'histoire. Ses cheveux étaient blonds, sa prunelle

de la pluiePar terre et sur les toits!Pour un cœur qui s'ennuieO le chant de la pluie!Il pleure sans raisonDans ce cœur qui s'écoeure.Quoi! nulle trahison?Ce deuil est sans raison.C'est bien la pire peineDe ne savoir pourquoi,Sans amour et sans haine,Mon cœur a tant de peine! Verlaine Romances sans paroles La tristesse Il n'y a pas d'amour heureux Rien n'est jamais acquis à l'homme, ni sa force Ni sa faiblesse, ni son coeur. Et quand il croit Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix

naissance. Et ne sachant de rien comment cela commence ou finit, c’est pour cela qu’il va au théâtre. Et il se regarde lui-même, les mains posées sur les genoux. Et il pleure et il rit, et il n’a point envie de s’en aller. Et je les regarde aussi, et je sais qu’il y a là le caissier qui sait que demain On vérifiera les livres, et la mère adultère dont l’enfant vient de tomber malade. Et celui qui vient de voler pour la première fois, et celui qui n’a rien fait de tout le jour. Et ils regardent et écoutent

yeux. Monsieur, cela me fit l’effet d’une balle qui m’arrivait... Je ne savais où me fourrer, je demeurais immobile comme une planche. Quand elle fut entrée dans la manufacture, je vis la fleur de cassie qui était tombée à terre entre mes pieds ; je ne sais ce qui me prit, mais je la ramassai sans que mes camarades s’en aperçussent et je la mis précieusement dans ma veste. Première sottise ! Prosper Mérimée, Carmen, 1845. ¾ ¿¼ Texte 2 Au début de la nouvelle, le narrateur met en scène Robert

éléments le composent ? 2. Qui en est l’auteur ? De quand date-t-il ? 3. Quel est, selon vous, le moment de la journée ? Quelles sont les couleurs utilisées ? 4. Où les personnages sont-ils placés ? À quoi peuvent-ils penser face à ce paysage ? 5. Pourquoi, selon vous, ce tableau ouvre-t-il le cha- pitre « poésie lyrique » ? LIRE L’IMAGE y Maurice Chabas (1862-1947), Contemplation (xxe siècle), huile sur toile (musée du Petit Palais, Paris). 75La poésie Lyrique76 La poésie lyriqueREPÈRES LIttÉRAIRES

| |Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui. | |Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui. | |Pourquoi l'a-t-on tué ? je veux qu'on me l'explique. | |L'enfant n'a pas crié vive la République. - | |Nous nous taisions, debout et graves

cinq poèmes d’amour car je trouvais qu’ils étaient tous pleins de charme, et que, pour le XIXème, des poèmes d’amour, il en existe énormément, bien que ce soit un thème récurent dans tous les siècles. Ce sont les suivants : Mon rêve familier de Paul Verlaine, un chef d’œuvre. Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval. Ballade du dernier amour de Charles Cros. L’amour, de Desborde-Valmore et A ninon d’Alfred de Musset. Et pour finir, le XXème siècle, qui est l’école du nouveau roman, mais avant tout

monde dans lequel ils vivent, soit pour ce souvenir, soit afin d'exprimer leurs peine suite aux horreurs qu'il ont vécues. Lors de ces guerres, certains poètes réagissent et s'engagent politiquement. Antoine de Livron, poète du XVIème siècle dont on ne sais rien, écrit les sonnets impies où il s'en prend sans réserve contre les religions de son temps (catholique et protestante) dont il dénonce sans complaisance les abus de tout genre et surtout les crimes de sang impardonnable. Plus tard, Paul Eluard