Je Ne Suis Pas Si Seul De Paul Eluard

bœufs Nu comme un ver. Mes mains. Des insectes dedans. Mes mains me brûlent. Les oiseaux y boivent souvent Une eau de lune. Mains qui consacrent Qui consolent. Messe des mains Qui déplacent la nuit des hommes Jusqu’au matin. Suis-je si seul d’être si vieux Quel est mon crime ? Je suis aussi nu que le feu Que Dieu domine… Charles LE QUINTREC, Stances du Verbe Amour, Albin Michel Le Satyre (extrait) C’était l’heure où sortaient les chevaux du soleil ; Le ciel, tout frémissant

combien l’enfance est belle, Enfant ! n’enviez point notre âge de douleurs » Il sait à quel point la vie d’un adulte peut être compliquée par rapport à celle d’un enfant. Victor Hugo explique la simplicité d’une vie d’enfant : « Votre âge insouciant est si doux qu’on l’oublie ! Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs » Dans son poème, il conseille aux enfants de profiter à fond de chaque moment : « Jouissez du matin, jouissez du printemps ; Vos heures sont des fleurs l’une à l’autre enlacées »

sentiment amoureux. Le premier poème que j’ai sélectionné date du moyen-âge et à été écrit par Eustache Deschamps. Je l’ai choisi car tout le long du poème on sent que Deschamps cherche à montrer à sa belle qu’il ferrait n’importe quoi pour elle si elle lui laisse une seconde chance. De plus il fait le rapport avec le sentiment commun à tout les hommes amoureux : «souffrir plus de tourment». On peut ici penser que Deschamps écrit à sa maitresse, pour qui il est le chevalier servant. La seconde

société. En effet, Théophile Gautier affirme qu’« Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien », Malherbe quant à lui nous indique que si l’on en suit cette idée, la poésie est belle car « Un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles. » À nous d’explorer alors les différents aspects de la poésie, afin de savoir si celle-ci peut prétendre être utile à quelque chose. Nous verrons pour ce faire deux de ses principales fonctions. Dans un premier temps nous développerons

choisi d'écrire et de se faire publier dans la clandestinité même s'ils peuvent être éxécutés. En effet, écrire était alors un acte dangereux. Ainsi de nombreux poètes ne signaient pas de leurs vrais noms comme L. Aragon signait François la Colère, P. Eluard était Jean du Hau, H. Leiris se faisait appeler Hugo Vic... Certains éditeurs se sont pourtant fait la spécialité de promouvoir des poètes engagés, prenant le risque de la censure ou pire encore. Ce fut le cas, par exemple, des Éditions de Minuit

tabou qui paradoxalement nous apparaît comme banal puisqu’elle est commune à tous les êtres vivants. Cependant, elle est un évènement qui frappe au jugé, sans avertissement. C’est ce que nous dépeint Paul Eluard à travers « Notre vie ». La mort prend sa femme, soudainement, sans sommation. L’être si cher à ses yeux n’est plus, et le poète est déboussolé par cette mort qui rompt et le temps et le bonheur. Et cette mort, qui prend au hasard et sans prévenir est celle qui terrorise le plus : il se retrouve

d’amour. Gérard de Nerval (1808-1855) 3 – Sonnet d’automne. Charles Baudelaire (1821-1867) 4 – Envoi d’amour dans le jardin des Tuileries. Guy de Maupassant (1850-1893) 5 – Le château de l’espérance. Stéphane Mallarmé (1863-1898) 6 – Surgis. Paul Eluard (1895-1952) 7 – L’ombre des anges. Isaac Lerutan (1968- ) Sources : http://www.dicocitations.com/ http://www.weblettres.net/spip/article.php3?id_article=607 http://www.poetica.fr/ http://www.photo.rmn.fr

au sentiment* Le toucher (molle / dure)* Les éléments (terre, feu, eau)* L’amour engage l’être tout entier mais dans ce sonnet, les sensations sont d’abord physique : corps soumis aux éléments s’ajoutant aux perceptions des sens.* Tout se passe comme si la conscience des sentiments était en retard sur les perceptions, ce qui souligne l’aspect involontaire de l’amour qui suscite le désordre. * L’antithèse renvoie à l’état physique et mental et montre la dualité des sentiments : plaisir et souffrance

poète est-il à la fois semblable aux autres hommes et diffère d’eux ? 1 2 3 4 TEXTE 1 Fonction du poète Peuples ! écoutez le poète ! Écoutez le rêveur sacré ! Dans votre nuit, sans lui complète, Lui seul a le front éclairé ! Des temps futurs perçant les ombres, Lui seul distingue en leurs flancs sombres Le germe qui n'est pas éclos. Homme, il est doux comme une femme. Dieu parle à voix basse à son âme Comme aux forêts et comme aux flots ! C'est lui qui, malgré les épines,

Rostand Extrait d’une pièce de théâtre La tirade des nez (acte 1, scène 4) Cyrano : Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme. En variant le ton,-par exemple, tenez: Agressif: Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !  Amical: Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap!  Descriptif: C'est un roc!... C'est un pic ! . . . c'est un cap ! Que dis-je, c'est un