Je Suis Sale Les Poux Me Rongent

(humain, animal, végétal et minéral (« Basalte » Chant IV Strophe I)) et sa longévité, à la création par tous les aspects de sa surhumanité. L’exemple le plus frappant de métamorphose chez Maldoror à lieu à la Strophe 4 du Chant IV. « Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais pas l’eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse

en os tout bêtement. Son vers vit, rit, pleure très peu, se moque bien, et blague encore mieux. Amer d’ailleurs et salé comme son cher Océan, nullement berceur ainsi qu’il arrive parfois à ce turbulent ami, mais roulant comme lui des rayons de soleil, de lune et d’étoiles dans la phosphorescence d’une houle et de vagues enragées ! Il devint Parisien un instant, mais sans le sale esprit mesquin : des hoquets, un vomissement, l’ironie féroce et pimpante, de la bile et de la fièvre s’exaspérant en

l’heure, ronchonne l’homme. Il n’y a personne, ce sont mes nerfs qui me jouent des tours. Être tout seul, la nuit, dans ce grand bâtiment vide, ne me réussit pas... Si, en plus des planchers qui grincent, des murs qui craquent, des souris qui rongent, je me mets à entendre des voix ! » Il fait demi-tour et s’éloigne, tout en continuant : « Comme si les vieux bouquins attiraient les voleurs ! Un tas de paperasses sans intérêt. Je suis bien bête de m’en faire. Tout ce que je vais y gagner, c’est

des pêcheurs, des paysans, des ouvriers et des artisans frisons, avec qui nous devînmes rapidement bons amis. Kropp, Müller, Kemmerich et moi, nous fûmes affectés à la neuvième escouade qui avait pour chef Himmelstoss. Il passait pour la plus sale "vache" de la caserne et il en était fier. Un petit homme trapu, qui avait servi pendant douze ans, avec une moustache rousse retroussée, - facteur dans le civil. Kropp, Tjaden, Westhus et moi, il nous avait particulièrement à l'oeil parce qu'il

basse férocité! PERE UBU Second Noble, qui es-tu? (Le Noble ne répond rien.) Répondras-tu, bouffre? LE NOBLE Grand-duc de Posen. PERE UBU Excellent! excellent! Je n'en demande pas plus long. Dans la trappe. Troisième Noble, qui es-tu? tu as une sale tête. LE NOBLE Duc de Courlande, des villes de Riga, de Revel et de Mitau. PERE UBU Très bien! très bien! Tu n'as rien autre chose? LE NOBLE Rien. PERE UBU Dans la trappe, alors. Quatrième Noble, qui es-tu? LE NOBLE Prince de Podolie. PERE

valise qui crie grâce ; toute notre humble fortune de prisonniers. Au passage les civils boches nous regardent curieusement, questionnent, certains ricanent. Oui, nous en comprenons assez pour savoir ce qu’ils pensent : « Des chiens d’évadés… de la sale graine… Du boulot et durement ! » La tête bourdonnante, j’évoque invinciblement le départ des bagnards à l’île de Ré, pour la Guyane. Vous savez, ces photos que l’on voyait autrefois, au beau temps de la paix, sur les magasines spécialisés, sur une

des moyens importants. Vous achetez des baies : des événements importants et favorables vont se produire. Baigner (se) Se baigner en plein air : succès et bonne santé. Se baigner dans l'eau claire : succès en affaires. Se baigner dans l'eau sale : des difficultés que vous n'escomptiez pas. Se baigner dans de l'eau trouble : la mort d'un proche. Se baigner en pleine mer : une grande chance va se présenter. Se baigner dans une eau pleine d'algues : la mort d'un animal. Se baigner en rivière

ce n’est que le soupir aigu de la CHANT PREMIER ᇶᇷᇸ 87 prostitution, uni avec les gémissements graves du Montévidéen. » Enfants, c’est moi qui vous le dis. Alors, pleins de miséricorde, agenouillez-vous ; et que les hommes, plus nombreux que les poux, fassent de longues prières. u clair de la lune, près de la mer, dans les endroits isolés de la campagne, l’on voit, plongé dans d’amères réflexions, toutes les choses revêtir des formes jaunes, indécises, fantastiques. L’ombre des arbres, tantôt vite

l’esprit de Dieu qui passe : ce n’est que le soupir aigu de la prostitution, uni avec les gémissements graves du Montévidéen.» Enfants, c’est moi qui vous le dis. Alors, pleins de miséricorde, agenouillez-vous ; et que les hommes, plus nombreux que les poux, fassent de longues prières. * Au clair de la lune, près de la mer, dans les endroits isolés des campagnes, l’on voit, plongé dans d’amères réflexions, toutes les choses revêtir des formes jaunes, indécises, fantastiques. L’ombre des arbres, tantôt

l’humain au monstrueux. Qui plus est, le monstrueux est le prolongement direct, le terme extrême de l'anthropophagie. En IV,4, Maldoror livre un autoportrait à la manière d’Arcimboldo où s'exprime cette "infinitisation" du sujet : Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. (…) Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. (…)