Jean De Sponde Mais S Il Faut Mourir

« Mais si faut-il mourir » Jean de Sponde, Essay de quelques poèmes chrétiens, « sonnets sur la mort » II, 1588 Mais si faut-il mourir, et la vie orgueilleuse, Qui brave de la mort, sentira ses fureurs, Les Soleils hâleront ces journalières fleurs, Et le temps crèvera cette ampoule venteuse. Ce beau flambeau qui lance une flamme fumeuse, Sur le vert de la cire éteindra ses ardeurs, L’huile de ce Tableau ternira ses couleurs, Et les flots se rompront à la rive écumeuse. J’ai vu ces

Révisions de l’oral de Français Sommaire : Le jour de l’oral page 3 Villon : « L’épitaphe de Villon » page 4 Sponde : « Mais si faut-il mourir » page 6 Ronsard : « Carpe Diem » page 8 Baudelaire : « Une charogne » page 10 Mme de la Fayette : « La princesse de Clèves » page 12 Flaubert : « L’éducation sentimental » page 14 Proust : «  Un amour de Swann » page 16 I. Le jour de l’oral : A apporter impérativement : * Descriptif

------------------------------------------------- L.A. : JEAN DE SPONDE, Essai de quelques poèmes chrétiens, « Mais si faut-il mourir… » (1588) INTRODUCTION : Jean de Sponde est né en 1557 à Mauléon au Pays Basque, d’un père calviniste. Elevé dans un milieu protestant, il se convertira plus tard au catholicisme ce qui lui vaudra la haine des protestants et d’Aubigné –écrivain et poète baroque français- qui deviendra son ennemi personnel. Jeune, il traduisit Homère en Latin et composa

Jean de Sponde (1557 - 1595) Né dans le pays basque, d’un père calviniste. Jeune, il traduit Homère en latin, et compose des Amours, sonnets qui ne paraîtront qu’après sa mort.  Puis il se tourne résolument vers la foi, et compose des Méditations sur les Psaumes qu’accompagnent un Essai de quelques Poemes Chrétiens, ensemble de stances et de sonnets d’inspiration religieuse, publié en 1588, puis oublié pendant deux siècles et demi (réédité en 1949) Introduction : Art d’imagination, d’invention

| |1- P. de MARBEUF. "Et l’amour et la mer " | |2- J. de SPONDE."Mais si faut-il mourir…" | |3- T. L’HERMITE. "Beau monstre de nature"

Objet d'étude 1 Jean de Sponde Mais si faut-il mourir (1588) Introduction : Jean de Sponde (1557-1595) est un poète baroque français, fortement marqué par les troubles de religion et proche d'Henri IV. Suite à sa conversion au catholicisme, ses œuvres ont été brulées par les protestants et sont tombés dans l'oubli. "Mais si faut-il mourir" second sonnet sur douze => "Les douze sonnets sur la mort" publiée en 1788 dans le recueil "Essay de quelques poèmes chrétiens". Problématique : En quoi

Sponde 1557-1595 Repères biographiques Né dans une famille liée à la cour de Navarre, élevé dans un milieu protestant et austère, brillant élève, il reçoit de Jeanne d'Albret, mère de Henri IV, une bourse d'étude. Il acquiert une parfaite connaissance du grec, et apprend la théologie réformée. Néanmoins, il se tourne vers la littérature profane : il traduit Homère en latin et compose des poésies érotiques. À Bâle à partir de 1580, il étudie sous la direction de Théodore de Bèze. Henri de

Sujet sur le mouvement littéraire des XVI et XVII siècles Le Baroque (objet d’étude annexe : la poésie) Corpus : Jean de Sponde Mais si faut-il mourir 1588 François de Malherbe A Caliste 1609 François de Rosset Histoires tragiques 1619 Jean Pierre Camus La Mère Médée 1630 Questions Rappel de la charte des examinateurs qui définit les épreuves (cf cours de septembre) : CRITERES D’EVALUATION QUESTION(S) SUR LE CORPUS EXPRESSION ET COMMUNICATION - Lisibilité - Présenter une réponse rédigée

mais n’y répond pas toujours. La littérature est un bon moyen de réconforter par rapport aux questions graves que se pose l’homme. Réconforter est le fait de donner de la force, de l’énergie, de rassurer. Dans le corpus proposé, les textes de Sponde et de La Fontaine, sont des fables, poèmes plus attrayants pour le lecteur car elles racontent plus ou moins une histoire. Les textes de Montaigne et Pascal sont tout autant intéressants, l’utilisation du discours explicatif nous montre bien l’idée

Nourrie de métaphores et de figures d’opposition la poésie est un mode d’expression privilégié de la sensibilité. Jean de Sponde en est sans doute le plus éminent représentant. L’angoisse de la mort est omniprésente et se traduit par une esthétique expressive, hyperbolique et parfois provocatrice. • Jean de Sponde, « Mais si faut-il mourir ! et la vie orgueilleuse » Mais si faut-il mourir ! et la vie orgueilleuse, Qui brave de la mort, sentira ses fureurs ; Les Soleils haleront ces journalieres