Jean De Sponde Sonnet Sur La Mort 9

Jean de Sponde, Sonnet 5 Le sonnet 5 de Jean de Sponde (1557-1595), est un extrait d’un recueil s’intitulant « Sonnets d’Amour » dont la parution posthume eut lieu vers 1598. Le poète y expose une vision pessimiste, un sentiment noir de l’existence au travers de la souffrance amoureuse, à la manière de Jodelle ou de Jamyn. Il développe cette souffrance de manière lyrique recourant au mythe antique, s’investissant personnellement dans le sonnet ce qui le rend si poignant, tout en restant fidèle

mourir, Jean de Sponde Notes • Jean de Sponde : 1557-1595 • Un sonnet, composé de deux quatrains et deux tercets d’alexandrins, peut être, italien / marotique, français, ou shakespearien / élisabéthain : o Français : (ABBA) x2, (CC), (DEDE) o Italien : (ABBA) x2, (CC), (DEED) o Shakespearien : (ABAB) x2, (CDCD), (EE) • « Brave de la mort » = « courageux devant la mort » Introduction • La fin du 17ème siècle est une époque dominée par les conflits qui agitent l’histoire. • Jean Rousset

A. : JEAN DE SPONDE, Essai de quelques poèmes chrétiens, « Mais si faut-il mourir… » (1588) INTRODUCTION : Jean de Sponde est né en 1557 à Mauléon au Pays Basque, d’un père calviniste. Elevé dans un milieu protestant, il se convertira plus tard au catholicisme ce qui lui vaudra la haine des protestants et d’Aubigné –écrivain et poète baroque français- qui deviendra son ennemi personnel. Jeune, il traduisit Homère en Latin et composa des sonnets qui seront publiés après sa mort. Puis il

« Tout s’enfle contre moi... » L’Auteur : Jean de SPONDE (1557- 1595) est un homme politique et un célèbre poète baroque français. Sa vie entière est marquée par les Guerres de religion (2nde moitié du XVIème siècle) : « Je sens dedans mon âme une guerre civile ». D’abord protestant, il se convertit au catholicisme en 1593. Dès lors, il est considéré comme un traître par les calvinistes. L’œuvre : Les Sonnets sur la Mort sont publiés de manière posthume en 1597. On trouve dans son œuvre des

guerres de religion. 3. Quels sont ses thèmes et ses images privilégiés ? Ces thèmes récurrents sont la mort et l amour mais aussi la violence, l’illusion et aussi la métamorphose. Tous ces thèmes reflètent l incertitude et le pessimisme des hommes. II. Les auteurs principaux du mouvement Parmi les nombreux auteurs de la période baroque, nous en avons relevés deux : Jean de Sponde et Agrippa d’Aubigné 1. Vous donnerez quelques mots sur leur vie et décrirez rapidement leur œuvre majeure

Nom/Prénom Classe ANTHOLOGIE POETIQUE LA MORT Vanité ou Allégorie de la vie humaine o ie h maine Philippe de Champaigne Première moitié du XVIIème siècle J’ai choisi cette peinture, pour montrer que la vie est courte, et que l’amour prime souvent sur la vie, alors que , q p , q la mort est souvent proche, et termine l’amour et la vie. Cette œuvre Vanités de Philippe de Champaigne montre que la mort (représentée par le crâne) est à mi chemin entre la vie, courte, (représentée par le sablier

Séquence 1 lecture analytique 1 : « Sonnets sur la mort », (sonnet 2) 1588 ; Jean de Sponde, Essay de quelques poèmes chrétiens. Exemples de problématiques : - En quoi ce sonnet est-il baroque ? - Quelles sont les fonctions du poète dans ce texte ? - Quelle(s) stratégie(s) argumentatives l’auteur utilise-t-il pour illustrer le baroque ? Eléments de l’introduction : - Jean de Sponde est un poète baroque protestant du XVIème siècle (1557-1598)

Jean de Sponde, Sonnet sur la mort, XII • 12 sonnets : 2 séries -Platonicienne (« oubli d’un mort », « souvenir d’une éternelle vie », sonnet VI) -Dualité chrétienne et calviniste (dichotomie chair & esprit : énonciation de prédicateur (IV, VI), personnalité du pêcheur troublé (IX), combat perso contre les tentations mondaines et charnelles offertes par « l’ange révolté » s’ajoute à la mise en accusation) • Sonnet XII= conclusion qui résume les 11 précédents -Victoire à venir dans la force

SPONDE Tout s’enfle contre moi, tout m’assaut…  Tout s’enfle contre moy, tout m’assaut, tout me tente, Et le Monde et la Chair, et l’Ange révolté, Dont l’onde, dont l’effort, dont le charme inventé Et m’abysme, Seigneur, et m’esbranle, et m’enchante. Quelle nef, quel appuy, quelle oreille dormante, Sans péril, sans tomber, et sans estre enchanté, Me donras-tu ? Ton Temple où vit ta Saincteté, Ton

Poésies baroques Première poésie étudiée : Pierre de RONSARD, Dernier vers, sonnet I. Vocabulaire : - "dépoulpé" : -"étoupé" : Bouché avec de l'étoupe qui est une composante fibreuse, sous produit du lin ou du chanvre. Apollon est le Dieu de la Beauté, de la Lumière, des Arts et de la Divination. Il avait à Delphes un sanctuaire célèbre où sa prophétesse, la pythie, rendait ses oracles. Son autre nom est Phébus. Il est aussi le Dieu grec du Chant, de la musique et de la poésie.Il