Jean De Terrevermeille Tractatus

l’armée française jusqu’à la défaite de 1356 à Poitiers, le roi Jean II dit Jean le Bon est fait prisonnier par les anglais et pendant 4ans il est donc à Londres, cette situation fragilise la monarchie française et particulièrement la toute jeune dynastie des Valois. Pendant la période de la captivité du roi c’est le dauphin (futur Charles V), qui tente de gérer les difficultés du royaume : le conflit et la rançon demandé. En 1360 Jean II le Bon est libéré et signe un traité de paix qui suspend pour

réponse aux désordres nés de la Réforme protestante. La guerre civile dans laquelle la France a été plongée au XVIème siècle a mis en évidence la nécessité d’un pouvoir fort, capable d’assurer la paix, la stabilité et donc la prospérité du royaume. Jean Bodin qui publie en 1576 son ouvrage intitulé Les six livres de la République y développe une réflexion sur ce qu’est la souveraineté. La souveraineté, préalable 5 indispensable à l’absolutisme, est la caractéristique même de la République (au sens

Un peu plus tard la faveur un renforcement de autorité royale pendant la Guerre de Cent Ans les principes fondant la continuité de la fonction royale et la perpétuité du pouvoir devaient trouver une élaboration doctrinale achevée avec le traité de Jean de Terre Rouge 1419) écrit pour défendre les préroga tives du Dauphin Charles VII menacées par la nomination du Duc de Bour gogne comme régent Au même moment les clauses du Traité de Tr oyes 1420 faisaient Henri VI Angleterre le légitime héritier présomptif

puissances politiques ont des finalités très larges, elles veulent construire des monarchies universelles. Le roi va devoir s’autonomiser de la tutelle de l’empereur et du pape. § 2 - Perspectives comparatives en Europe Jean le Thireau dit que la construction de l’Etat = l’apparition des différentes langues en Europe. On va peu à peu avoir des monarchies espagnoles, française…. Pour parler d’un Etat monarchique il faut parler d’un Etat royal. La construction de

certain nombre de papes élus vont trouver refuge à Avignon). En 1417 l'Eglise réussira a ressouder la communauté autour du pape de Rome. Mas la déchirure ultime un siècle plus tard sera la réforme protestante. Il y a un juriste et theologien parisien: Jean de Gerson né en 1363 et mort en 1429 qui écrira « sur le pouvoir ecclésiastique ». La problématique de l'ouvrage: le pouvoir du Pape ne saurait être supérieur, prééminent à l'égard du pouvoir de l'Eglise et notamment à l'égard du concile général des

assemblées oecuméniques des IVè-Vè s : Nicée (325), Ephèse (431), ou Chalcédoine (451) et statuts synodaux) s’ajoutent encore l’autorité des textes sacrés (A.T et N.T, dont le canon fut fixé au IVè s.), la tradition des Pères de l’Eglise d’Orient (Jean Chrysostome, Basile de Césarée, Grégoire de Nysse, Grégoire de Nazianze) et d’Occident (Tertullien, Cyprien, Jérôme, Ambroise, Augustin), et même certaines dispositions du droit romain, christinanisé à partir du IVè s. Dès le IVè s. prise de conscience

« océan d’idées ». Nous ne voulons pas nous couper de cet héritage si riche et si fécond, que nous pouvons, certes, enrichir. L’Introduction historique au droit s’intéresse plus au « passé du droit » qu’au « droit du passé », selon la formule de Jean-Louis Thireau [2]. Elle étudie ce qui, dans le droit du passé, peut éclairer le droit actuel. Dans cet esprit, l’Introduction historique au droit est la première matière enseignée d’une discipline majeure du droit, l’histoire du droit, qui compte des