Jean Duns Scot

Introduction Les droits de l'homme sont un « ensemble de droits, libertés et prérogatives reconnus aux hommes en tant que tels »1(*), c'est-à-dire en leur seule qualité d'être humain. Mettant l'accent sur le fait que l'homme est un individu, Jeanne Hersch considère les droits de l'homme comme « des droits individuels, naturels, primitifs, absolus, primordiaux ou personnels. Ce sont des facultés, des prérogatives morales que la nature confère à l'homme en tant qu'être intelligent »2(*). Quant

mout grant haste, a mout grant presse); b) ca 1230 faire presse à qqn «contraindre quelqu'un à quelque chose» (Li chevaliers as deus espees, éd. W. Foerster, 12298); c) mil. XVes. tenir en presse «maintenir en état de gêne, d'inquiétude, de tourment» (JEAN RÉGNIER, Fortunez et adversitez, éd. E. Droz, p.152); 3. a) fin XIes. «mécanisme employé pour exercer une pression» (RASCHI, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.118); b) fin XV en partic. «machine au moyen de laquelle on imprime un texte

objet d’une querelle grotesque ( : cordeliers : ordre mendiants/ franciscains). - références : Le Père Mabillon & Duns Scot sont attaqués : « les futilités du docteur subtil » ( : il défendit par la foi, le réalisme de la connaissance, qui pour lui, part du mont sensible pour atteindre Dieu) : on peut atteindre Dieu par la connaissance.

Max WEBER (1904-1905) L’éthique protestante et l’esprit du CAPITALISME Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

(sa conception de la dignité, qualité de l’être raisonnable dont la volonté est exercée de manière à être législatrice universelle : Fondements de la métaphysique des mœurs, 1785), qui, dans le prolongement du nominalisme d’Ockham et de Duns Scot – lesquels ne développent pas pourtant, à l’évidence, une théorie des droits subjectifs – et du moment cartésien, ont contribué de façon décisive à ce processus en développant une conception du droit qui entend se libérer de l’emprise théologique

et Kant (sa conception de la dignité, qualité de l’être raisonnable dont la volonté est exercée de manière à être législatrice universelle : Fondements de la métaphysique des mœurs, 1785), qui, dans le prolongement du nominalisme d’Ockham et de Duns Scot – lesquels ne développent pas pourtant, à l’évidence, une théorie des droits subjectifs – et du moment cartésien, ont contribué de façon décisive à ce processus en développant une conception du droit qui entend se libérer de l’emprise théologique

La capitale du bas Poitou abritait alors un petit cénacle de jurisconsultes savants qui accueillirent à bras ouverts le fils du légiste chinonais. C'étaient le lieutenant du roi Artus Cailler, et son gendre le savant André Tiraqueau, l'avocat du roi Jean Brisson, Hilaire Goguet, sénéchal de Talmond, Amaury Bouchard, lieutenant de la sénéchaussée de Saintes. Sous le « berceau de lauriers » du jardin de Tiraqueau, venait s'asseoir aussi Geoffroy d'Estissac, évêque de Maillezais, protecteur et mécène

développement de la pensée chrétienne. Ce penseur du 4e siècle a donné à l’ensemble de la chrétienté une théologie philosophique systématique, articulée et rigoureuse telle, qu’elle ne saurait être égalée que par Thomas d’Aquin, Martin Luther et Jean Calvin. Mais sa pensée était-elle suffisamment orthodoxe pour se soustraire à la controverse ? Augustin a-t-il développé les doctrines chrétiennes essentielles en raison des influences philosophiques grecques dominantes de la période de l’Église

émerger des idées qui vont devenir extrêmement importantes pour les années constitutionnalistes. a/ des idées ● critique des hiérarchies sociales immuables : Dès le XIIIème siècle, des auteurs comme le théologien franciscain J. Duns Scot pensent qu'il n'y a pas à accepter des classes sociales par nature, malgré la création de Dieu. Apparaît l'idée d'égalité des êtres : chaque individu a sa volonté propre, est doué d'autonomie, d'une capacité. Pas de bouleversements sociaux mais

Saint-Augustin entendait la loi éternelle comme loi de Dieu mais on ne trouve pas de vrai système constitué avant le XIVeme siècle et cette doctrine réagit à la doctrine rationaliste de Thomas d’Aquin. On en trouve des prémices chez un théologien anglais, Duns Scot, qui est encore un penseur scolastique qui ne se démarque pas de Thomas d’Aquin. A. Guillaume d’Ockham Il est avant tout un franciscain, né en 1290 et il est à la fois le dernier grand penseur scolastique et en même temps le fossoyeur