Jean-François Sirinelli

combattre en 1914 et ceux qui étaient trop jeunes en 1918. On ne peut réellement estimer les pertes cumulables en naissances mais on peut estimer qu’il manquait 4 à 5 millions d’adultes en 1940. L’état d’esprit à changé et comme l’exprime Jean François SIRINELLI : « Les anciens combattants ont pris la mesure des trous béants au sein de leur génération ; s’étant comptés ils n’entendent plus se laisser conter » En éducation physique la première véritable innovation est la création, au sein du Ministère

très tendue. Non seulement les antagonismes bilatéraux risquent de déclencher un conflit mais encore, par les systèmes d’alliances, ce conflit risque de déboucher sur une guerre générale. D. La crise de l’été 1914. Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo en Bosnie. Après enquête, il est établi que l’attentat a été perpétré par deux étudiants autrichiens proserbes. Leurs armes ont été fabriquées par des arsenaux serbes et ils étaient en relation avec l’état-major

L’histoire entre certitudes et inquiétude, Paris, Gallimard, 1975. DOSSE François, L’histoire en miettes. Des « Annales » à la « Nouvelle Histoire », Paris, La Découverte, 1987, réés. Pocket 1997. DUMOULIN Olivier, Le rôle social de l’historien. De la chaire au prétoire, Paris, Albin Michel, 2003. KOSELLECK Reinhart, Le futur passé. Contribution à la sémantique des temps historiques, Paris, EHESS, 1990. LEDUC Jean, Les historiens et le temps. Conceptions, problématiques, écritures, Paris

Antoine Zola naquit le 2 avril 1840 à Paris, au 10, rue Saint-Joseph, et mourut dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, à Paris. Il est, entre autre, une figure incontournable de la IIIème République française. Zola est un intellectuel. Selon Sirinelli, un intellectuel est un homme engagé dans le débat public, qui prend position publiquement : « C'est un homme du culturel qui utilise son magistère intellectuel pour diffuser et défendre ses idées auprès de l'opinion publique » La littérature

BAT—POUVOIRS Nº 76 16/06/08 17:53 Page 45 JEAN MASSOT LE PRÉSIDENT DU CONSEIL E N 1946, LES PÈRES DE LA CONSTITUTION croient de bonne foi créer sur le modèle britannique un régime « résolument parlementaire », selon les termes du rapport Coste-Floret. Pour eux, cela passe par l’institution d’un « véritable chef du Gouvernement, d’un Premier ministre au sens anglais du terme ». En effet, toujours selon le rapport, « l’une des tares les plus graves dont a souffert le régime

territoire français, en un mot, la souveraineté. Or, jusqu’alors, dans la tradition monarchique française, le Roi détient une autorité incontestable, car d’essence divine. « La souveraineté n’est pas plus divisible que le point en géométrie » souligne .Jean Bodin en 1576 dans une pensée absolutiste qui servira de vade-mecum à la pensée absolutiste du XVIIe siècle. Etant donné qu’il ne peut y avoir de corps du royaume sans une seule tête capable d’en exprimer l’unité, la monarchie, ou commandement d’un

puisque la culture est réduite au simple divertissement et à la consommation éphémère. Ainsi, par Pour une synthèse sur ce sujet, lire Denys Cuche, La notion de culture dans les sciences sociales, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 1996. Jean-Pierre Warnier, La mondialisation de la culture, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 1999, p. 13. Hannah Arendt, La crise de la culture, Paris, Gallimard, coll. « Idées », 1972, p. 268. exemple, une symphonie de Beethoven est dénaturée et

les grandes tendances de la vie politique française (2 h) Bibliographie générale : • • • • • • • • • • • • • Eric Agrikoliansky, Les partis politiques en France au XXème siècle, Paris, Armand Colin, Coll. Synthèse Histoire, 2000. Emmanuel Aubin, Jean-Philippe Lecomte, Introduction à la vie politique et éléments de sociologie politique, Paris, Gualino, 2004. Philippe Braud, La vie politique, Paris, PUF, collection « Que sais-je ? », 1989. Dominique Chagnollaud (dir.), La vie politique en France

fleurissaient des plantes rares. » Nous percevons dans cette description le confort de vie de cette classe sociale. La haute bourgeoisie s’entoure d’objets luxueux et les décors ressemblent à ceux des intérieurs des anciens nobles. Deux tableaux de Jean Béraud (1849-1935), peintre dont la société parisienne est le sujet favori, représentant une soirée habillée et un concert privé chez la haute bourgeoisie. Dans cet autre extrait de la Curée, Zola fait une description de la haute société parisienne

deux années universitaires 2004-2005 et 2005-2006. Ce travail de contextualisation se référera aux travaux des historiens sur cette question des intellectuels au XXe siècle, et surtout à deux ouvrages de référence : de Pascal Ory et JeanFrançois Sirinelli, Les Intellectuels en France de l’affaire Dreyfus à nos jours, Armand Colin, 1992 et de Michel Winock, Le Siècle des intellectuels, Seuil, 19971. Pour analyser ces figures de surréalistes en intellectuels, il faudra faire l’archéologie d’une notion