Jean-Pierre Claris de Florian

doucement je soupire.'', telle est la souffrance de Pierre de Ronsard dans son poème « Amour me tue, et si je ne veux dire ». Il aime, il désire un être, mais il en a peur. Tant de maux d'amour, tant de douleur d'avoir perdu sa bien aimé, ''Hélas ! Je cherche en vain la trace de ses pas.'', une douleur presque insupportable que nous décrit Nicolas Gilbert dans son poème « L'amant désespéré ». « Plaisir d'amour » de Jean-Pierre Claris de Florian, exprime avec fluidité que chaque moments de la vie

De façon originale Jean-Pierre Claris de Florian, auteur de la « La Fable et le Vérité » a voulu tenter d’opposer deux situations différentes. Celle de la vérité d’abord, puis celle de la fable. Ainsi cet écrivain du XVIII e siècle s’interroge afin de savoir si un rapprochement est possible entre les deux. Ici un portrait présentant la vérité, puis un second présentant la fable se mettent en place. Ce qui ne va pas empêcher un dialogue entre les deux. Cet échange étant favorisé par la construction

Diderot et d’Alembert, du Traité sur la Tolérance de Voltaire qui cherche à prouver la vérité, des Lettres Persanes de Montesquieu où l’auteur critique implicitement le système monarchique en France, ou encore de La Fable et la Vérité de Jean-Pierre Claris de Florian, qui nous montre une vérité nue, acceptée sous l’éloquent manteau de la fable.

Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine. Jean-Pierre Claris de FLORIAN   (1755-1794) Le voyage Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa

beau voyage ». Du Bellay s'appuie du voyage d'Ulysse qui cherche a revenir dans son pays natal pour montrer son envie de revenir dans sa région natal qu'est l'Anjou. Enfin, dernier poème de cette partie, un poème intitulé « Le voyage » de Jean-Pierre Claris de Florian qui est un poète peu connu du grand public. Son poème m'a beaucoup plus dès la première lecture de ce poème. Dans celui-ci l'auteur compare de façon très poétique la vie d'un être humain à un voyage de la naissance jusqu'à la mort. Enfin

: 2 000ans av. J-C en Mésopotamie. Cette forme d'écrit se répend notamment en Grèce avec les fables d'Esope au IVième siècle av. J-C. Pilpay, fabuliste idien, écrivit ses fables traduites de l'indien à l'arabe, puis de l'arabe au latin. Plus tard, Jean de La Fontaine ( poète français de la période classique ) s'inspira de ces fabulistes pour écrire ses fables. Au travers de celle-ci, il osera critiquer la société grâce à l'humanisation des animaux, aux renversements de situation, au destin tragique

dans lequel ils vivent. Les rêveries de paysages font voyager à travers le monde et les souvenirs de jeunesse font voyager à travers le temps. Certains poètes écrivent sur des souvenirs pour fuir le fait de vieillir et le temps qui s'écoule. Jean Richepin est un poète du XIXème siècle ayant écrit un poème intitulé "vieilles amourettes" du recueil Les Caresses (1877) ou le poète évoque "les petites amourettes" ,vers 2, de sa jeunesse grâce au champ lexical des fleurs qui finissent par faner

important dans la vie d'un adolescent. Du bon ou du mauvais cotés il passera obligatoirement par là. La plupart des adolescents sont déjà tombés amoureux, voilà la raison de mon choix. TEXTE LITTÉRAIRE N°1 Jean de la Fontaine, L'amour et la folie, 1693 «Tout est mystère dans l'Amour, Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance. Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour. Que d'épuiser cette Science. Je ne prétends donc point tout expliquer ici Mon but

semblables moments ? Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ? Ah ! si mon coeur osait encor se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ? Ai-je passé le temps d'aimer ? Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables (1678) « Le Voyage » Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de

orages sur orages,  Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ;  Détrempé vers le soir, chercher une retraite,  Arriver haletant, se coucher, s'endormir :  On appelle cela naître, vivre et mourir.  La volonté de Dieu soit faite ! Jean-Pierre Claris de FLORIAN 18e siècle