Jiang Zemin

influence de vastes périphéries au sud comme au nord, accueille de nombreuses firmes étrangères. Elle lance les modes en Chine et doit accueillir l'Exposition universelle de 2010. Elle a bénéficié en outre de la bienveillance du pouvoir central quand Jiang Zemin, qui en fut maire, dirigeait le pays. C'est moins évident sous Hu Jintao qui, soucieux d'imposer son leadership, cible souvent des responsables shanghaiens, trop liés, à son goût, à l'ancienne équipe dirigeante (tel Chen il Liangyu le chef du PCC

catastrophes naturelles. A la fin de son mandat, il a tenté de remettre en avant les réformes politiques (à gauche). Les espoirs de changements quesuscite«l’alternance » à venirexistaient aussi en 2002, au momentde la passation de pouvoir entre Jiang Zemin, associé à la répression du mouvement de Tiananmen en 1989, et le tandem Hu Jintao-Wen Jiabao,quitentade limiter les dérèglements de l’économie de marché par davantage de justice sociale. Les efforts de construction d’un Etat de droit ont redoublé

transparaître le désir d’intégrer l’universalisme des JO dans la culture chinoise et d’inscrire les valeurs culturelles chinoises dans le mouvement olympique. Dans sa lettre de soutien pour la candidature de la Chine auprès du CIO, le président chinois Jiang Zemin emploie la même rhétorique du dialogue Orient – Occident : « Si la Chine, pays de civilisation très ancienne qui, actuellement connaît un développement rapide et abrite 22% de la population mondiale a la chance d’organiser les XXIXèmes JO, cela

d'éléments perturbateurs », poursuit-il. Han Han tente, pour l'instant en vain, d'obtenir à Shanghai le feu vert pour la publication d'un magazine qui accueillerait des essais littéraires libres. Des dirigeants aussi importants que l'ancien président Jiang Zemin, l'ex-premier ministre Zhu Rongji, l'actuel vice-président Xi Jinping sont passés par Shanghai. Mais la ville a souffert de la double « punition » imposée à Shanghai par Pékin en un demisiècle en raison de sa réputation sulfureuse de bordel de l'Asie

Visite en Chine du président Reagan. 1989 Le président Bush décrète un embargo sur les ventes d’armes à la Chine suite au massacre de la place Tian’anmen. 1990 Ouverture du premier restaurant MacDonald’s en Chine. 1997 Visite du président chinois Jiang Zemin aux États-Unis. 1999 Les États-Unis apportent leur soutien à la candidature chinoise à l’OMC. Puissances et tensions dans le monde, de la fin de la Première Guerre mondiale à nos jours 55 © rue des écoles & Le Monde, 2014. Reproduction, diffusion

le processus de paix à la suite des affrontements israélo-palestiniens de septembre. L'annonce de la reprise des négociations sur Hébron, le 6, en constitue le seul résultat. Le 24 novembre, les présidents américain et chinois, Bill Clinton et Jiang Zemin, se rencontrent à Manille, à la veille de l'ouverture du sommet du forum de coopération économique Asie-Pacifique (A.P.E.C.). L'échange d'invitations à effectuer des visites officielles traduit le réchauffement des relations entre les deux pays

● ● Les dirigeants, dans ce contexte, se succèdent sans heurts. Deng Xiao Ping qui a maîtrisé la révolte de 1989 abandonne ensuite toutes ses fonctions officielles mais demeure le vrai « patron » du pays jusqu'à sa mort en 1997 à 92 ans. Jiang Zemin, président de la République depuis 1993 lui succède, puis Hu Jin Tao, président en 2006. Le parti communiste connaît-il une forme de démocratie interne ? Si c'est le cas, elle demeure purement interne. IMPORTANT L'avenir de la Chine reste incertain

1958 à 1960 et de la Révolution culturelle à la fin des années 1960. Elle est tenue à l’écart du premier mouvement d’ouverture de la Chine à la fin des années 1970. Cependant, à partir de 1984 et sous l’impulsion de son nouveau maire, un certain Jiang Zemin (qui va devenir secrétaire général du parti communiste chinois après les événements de Tian’anmen), elle renoue de manière spectaculaire avec ses fonctions de porte d’entrée et de relais des investissements étrangers en Chine. Cependant, la mondialisation