Johann Gottfried von Herder

doit plus être seulement portée par chacun ni désigner de grandes sociétés voire l'humanité dans son ensemble, mais être ce socle commun qui permet de définir un peuple (le Volkgeist ou « âme nationale ». Initiée par le philosophe allemand Johann Gottfried Von HERDER (1744-1803), cette définition de la culture privilégie une approche pluriculturelle. Chaque peuple a sa propre culture et la civilisation européenne ne peut se croire supérieure à elle. Devient culturel ce qui favorise non plus le rapprochement

Nibelungenlied et de Gudrun, on connaît bien, par contre, ceux des poèmes courtois, car ils ont pris soin de se nommer dans leurs œuvres. Hartmann von Aue, Wolfram von Eschenbach et Gottfried von Strassburg sont les plus célèbres. Tous trois subirent fortement l'influence française ; il est même possible que le petit seigneur souabe © 2009 CLIO - www.clio.fr 1 Hartmann von Aue ait vécu dans le Nord de la France. Il imite Chrétien de Troyes dans Erec et Iwein, deux romans de chevalerie écrits vers 1200. Dans

Fabeln und Erzählungen mit volkserzieherischer Tendenz. – Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799): Aphorismen. – Gotthold Ephraim Lessing (1729-1781): sommet de la litt. de l’Aufkl. Théâtre: Minna von Barnhelm (1767), Emilia Galotti (1772), Nathan der Weise (1779). – Albrecht von Haller (bernois), Johann Chr. Gottsched, etc. 2. Empfindsamkeit (1740-1780) En même temps que l’Aufklärung se manifeste une poésie privilégiant l’expression du sentiment, appelée Empfindsamkeit (“sensibilité”). Une vision

précurseurs des années 1760-80 ; mais le propre de cet auteur est d’avoir opposé, non pas le sentiment à la raison, comme Lamartine ou Hugo, mais la raison sociale à la raison individuelle. Dans une inspiration qui lui est commune avec Johann Gottfried von Herder, (5) dont il a peut-être connu les œuvres en émigration, il développe l’idée que la conscience humaine n’est pas individuelle, mais avant tout sociale. Le rationalisme n’est donc rien d’autre qu’une expression de l’individualisme, et il

été un mouvement international, se manifestant dans la peinture, la littérature, la musique, la philosophie et d'autres domaines. En Allemagne, il a été influencé par le mouvement Sturm und Drang et par les idées de Johann Wolfgang von Goethe, Friedrich Schiller et Johann Gottfried Herder. En France, il a été influencé par Jean-Jacques Rousseau et les idées révolutionnaires, ainsi que par les œuvres de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Gustave Flaubert. En Angleterre, il a été influencé par les poètes

toujours été saisis entre ces deux moments : la promesse de convertir les produits en passions, et les passions en produits. Cette position des livres est souvent évidente dans la littérature allemande, au moins depuis le XVIIIe siècle. Pensons à Herder décrivant son voyage de Riga à Nantes en l’an 1769, pendant qu’il spécule sur la puissance et l’illusion des livres : Dieu sait que je n’aurais jamais dû devenir auteur – combien de temps n’aurais-je pas pu gagner ? Combien d’activités audacieuses

d’axiomes, de certitudes éprouvées, se poursuivit dans le mouvement du cartésianisme tout au long du XVIIe philosophique et intellectuel qui émerge dans la seconde siècle[réf. nécessaire] . moitié du XVIIe siècle avec des philosophes comme Gottfried Wilhelm von Leibniz (1646-1716) développa Spinoza, Locke, Bayle et Newton, avant de se dévelop- les mathématiques et le calcul infinitésimal. Sa philosoper dans toute l'Europe, notamment en France, au XVIIIe phie des monades se démarquait également de

romantisme. Période romantique nationalisme et multiplication des contacts internationaux. Avant la moitié du 18ème œuvre poétique qui célèbrent des paysages pour eux-mêmes : « The Seasons » de l’écossais James Thomson, « Die Alpen » du suisse Albrecht Von Haller et « les Idylles » du suisse Salomon Gessner. Cela poussent certains à prétendre que le sentiment romantique était plus facilement suscité par des paysages grandioses qui éveillent le sentiment du sublime Œuvres ont une influence considérable

Marie Louise Mignot Denis et la scientifique, Émilie du Châtelet. • Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde. Peut-être imaginé à partir de la duchesse de Saxe-Gotha, Louisa Dorothea von Meiningen, une leibnizienne avec qui Voltaire a beaucoup correspondu. • Paquette, femme de chambre de la baronne Thunder-ten-tronckh et bénéficiaire accessoire des « leçons de physique expérimentale » du savant Dr. Pangloss. • Cacambo, valet

Mathematica (1687). Pour montrer le progrès entre l’Âge de la Raison et le mouvement des Lumières, l’exemple de Newton reste en effet indépassable, en ce que le scientifique utilisa des faits observés empiriquement, comme la dynamique des planètes de Johannes Kepler ou l’optique, pour construire une théorie sous-jacente expliquant ces faits a priori : la théorie de la gravitation universelle. Ce mouvement correspond à l’unification d’un pur empirisme, comme celui de Francis Bacon et de l’approche axiomatique