Johann Gottlieb Fichte

une autre amitié avec Johann Gottlieb Fichte. Schlegel s'intéresse beaucoup aux théories de l'idéalisme allemand et en particulier à celles de Fichte dans un premier temps puis de Schelling. Pour Fichte, la philosophie est la doctrine de la science et est la base de tout savoir. Il énonce également que le moi (la force créatrice) forge le non-moi (l'environnement) grâce à l'imagination créatrice. Schlegel va essayer de dépasser cette théorie en la rendant plus flexible car Fichte voit tout à travers

définissent une nation de manière stricte. Ainsi, et toujours selon cette dernière, la langue, la religion, la culture, l’histoire et l’ethnie définissent les nations et permettent de les différencier. Cette définition, associée au philosophe Johann Gottlieb Fichte (XIXème) avance la notion de « nation-mère ». Selon ce dernier, un peuple ayant conservé la langue et la culture de ses ancêtres (qui formaient la nation-mère) doit s’unifier pour former une nation. Dans ses écrits, il dote cette nation d’un

conception, on trouve la conception allemande qui est la nation culture, la nation histoire. On ne devient pas allemand en acceptant un contrat mais on naît allemand. C’est un héritage de la culture et de l’histoire allemande que l’on reçoit (Johann Gottlieb Fichte). Cette différence de conception on la retrouve au sujet de l’Alsace par exemple. Pour les Français, les Alsaciens veulent faire parti de la France et ils sont donc français ; pour les Allemands, l’Alsace a une culture germanique, ainsi elle

philosophematis Gene. III explicandi tentamen criticum et philosophicum (Essai d'explication critique et philosophique des plus anciens philosophèmes de Genèse III sur la première origine de la méchanceté humaine). Friedrich Hölderlin Influencé par Kant et Fichte (qu'il rencontra en mai 1794, peut-être aussi en juin 1793), il professa une philosophie du Moi. En 1795, il étudia le français à Francfort. En juin 1795, il présenta, après deux années d'études en théologie, une dissertation sur Marcion et saint

début du XIXè siècle. Il commencerait avec Kant et la Critique de la raison pure, connaîtrait une première apogée avec la Doctrine de la science de Fichte, une seconde avec lEncyclopédie des sciences philosophiques de Hegel, et s'achèverait avec la Spätphilosophie (dernière philosophie) de Friedrich Schelling. Ses principaux représentants sont : Fichte, Schelling et Hegel. Ses principaux adversaires sont Jacobi et Schleiermacher, bien que ce dernier y soit parfois rattaché. Quant à Hölderlin, dont

prestigieux, connu pour ces paysages ossianiques. Abilghaard semble avoir particulièrement influencé Friedrich par son goût pour la mythologie nordique et le refus des modèles antiques. En 1798, il s'établit à Dresde. Tieck y habite, Goethe, Schlegel, Fichte, Schelling, Novalis y font de courts séjours. Les théories de Schelling sur la peinture, datées de 1802-1805, marquent profondément les peintres de cette époque . Il y évoque une spiritualité cachée dans la nature qui attend d'être dévoilée par le

individualité par rapport à d'autres au point de constituer une nation. Mais qu'est-ce qu'une nation? Il existe deux conceptions de la nation : La conception objective La conception subjective. La première conception a été développée par Fichte au 19ème siècle. Elle repose sur l'idée de déterminisme. La nation serait le produit d'éléments objectifs tels que la géographie, la langue, la "race". Cette conception est criticable car elle peut être utilisée de manière dangereuse pour la démocratie

véritable fureur de destruction philosophique et théologique. On visait la destruction de la religion et des valeurs de l’humanisme occidental. "Nous sommes le peuple élu, le peuple de l’avenir, nous sommes la conscience supérieure de l’humanité" disait Fichte . Hegel affirmait que l’Etat prussien était un dieu terrestre.

L’art de l’éducation, ou la pédagogie, doit devenir raisonné, s’il doit développer la nature humaine de telle sorte que celle-ci atteigne sa destination. Des parents, qui eux-mêmes ont été éduqués, sont déjà des exemples, d’après lesquels les enfants se forment, et d’après lesquels ils se guident. Mais si ces enfants doivent devenir meilleurs, il faut que la pédagogie devienne une étude ; car autrement il n’en faut rien attendre et un homme que son éducation a gâté sera le maître d’un autre. Il faut

nouvellement étudier.»[6] La guerre devient vraiment un art pour le souverain par l’étude et par la connaissance des grands combats du passé. Poussant ainsi l’idée que l’armée est essentielle pour un régime politique sous forme d’empire. Un autre auteur, J.G Fichte, infirme ces observations :« Il est impossible qu’un prince incompétent dans les affaires militaires soit respecté par ses troupes, ou qu’il puisse avoir confiance en elles. »[7] Cela nous renvoie à la base, la fidélité envers le souverain, une fidélité