Jorge Semprun

monde. Nous pouvons par exemple citer l’autobiographie historique comme celle de Jorge Semprún, L’Écriture ou la vie, dans laquelle l’auteur nous rapporte sa déportation lors de la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci nous permet donc de nous souvenir de toutes les déportations de juifs, d’homosexuels, d’handicapés etc. Ainsi ces autobiographies, également comme celle de Primo Levi, Si c’est un homme qui, comme Jorge Semprún fait le récit de sa déportation nazie du régime d’Hitler. Telle Guernica que

par un résistant trotskyste. ( David Rousset, L’Univers concentrationnaire. Analyse par un résistant trotskyste. ( Jorge Semrun, Le Grand voyage. Roman autobiographique de ce déporté communiste espagnol du trajet de déportation de France à Buchenwald. ( Jorge Semprun, L’Ecriture ou la vie. Récit de la déportation à Buchenwald. ( Jorge Semprun, Le Mort qu’il faut. Récit de l’évasion de Buchenwald. ( Germaine Tillon, Ravensbrück. ( Elie Wiesel, La Nuit. Récit

en scène Faust Salpêtrière à Paris dans la chapelle Saint-Louis de l’hôpital, Voyage d’hiver (d’après Hölderlin, 1977) à Berlin dans le stade construit par Hitler pour les Jeux olympiques de 1936, ou encore Mère blafarde, tendre sœur (d’après Jorge Semprun, 1995) à Weimar dans un cimetière. ( » Sur la grand-route » ). Son théâtre, c'est un théâtre qui se fonde sur l'écoute. Un théâtre sur le théâtre à la source. Ses scénographies sont la concrétisation d'une quête artistique, tournée vers le murmure

ou le souvenir d’enfance. Passera entièrement sous silence l’événement qui l’a poussé à écrire, la séparation avec sa mère. Ce passage, sera simplement évoqué par trois points de suspension. L’indicible provoque également le doute à l’écriture, Jorge Semprun évoque le «  doute sur la possibilité de raconter  » Ainsi certains souvenirs semblent avoir des problèmes d’authenticité. à Certains souvenirs paraissent ambigüe Certains souvenirs, relèvent parfois du «  fantasme » de l’auteur, ils paraissent

soucieux d’authenticité. L'un d'eux, Jorge Semprun, auteur de L'écriture ou la vie justifie ce recours à l'art pour dire l'inimaginable. Il nous invite à nous poser la question suivante : face à l'historien qui recherche méticuleusement la vérité d'une époque, d'un événement l'artiste peut-il prétendre atteindre cette même vérité par des chemins qui lui sont propres ? Pour répondre à cette question nous émettrons certaines critiques à l'encontre de la position de Semprun; puis, nous verrons ce que permet

configuration que nous nous poserons la question suivante : pourquoi un récit autobiographique peut-il intéresser un très grand public ? Nous appuierons la réflexion sur les textes de trois auteurs d’autobiographie : Primo Levi, Robert Antelme et Jorge Semprun, ayant écrit, respectivement, Si c’est un homme, L’espèce humaine, et L’écriture ou la vie. Des extraits de ces œuvres qui ont toutes pour point commun le vécu des camps nazis permettront en effet une analyse plus poussée des avantages de l’autobiographie

aussi pour laisser une trace de lui après sa mort. Jorge Semprun le dit très bien avec un extrait de ses confessions dans 1001 NUITS département des éditions FAYARD « Le travail de l’écriture, de la mémoire volontaire, de la recherche volontaire dans le passé, des images, des souvenirs, des visages, des anecdotes, même des sensations, elles reviennent. » « Plus j’écris, plus la mémoire me revient. » Durant la guerre civile en Espagne Jorge Semprun était un diplomate au service de la République Espagnol

d'autres témoignent d'une censure qui oblige leur auteur à se resserrer sur les sentiments familiaux, mais tous montrent des personnes vivant une situation existentielle à laquelle ils ne peuvent échapper.  Jorge Semprun, L’écriture ou la vie Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri-IV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald

Nous pouvons également faire un paraléllisme avec le cours, avec l'oeuvre L'écriture ou la vie, de Jorge Semprun. En effet, après son expérience concentrationnaire, sa première réaction est d'écrire mais il se rend très rapidement compte que celà lui rappelle un douleur trop forte et que s'il continue de se souvenir et d'écrire, il finirait par faire une dépression, voir par se suicider. Pour J. Semprun, la route du bonheur est celle de l'oubli, l'oubli de la souffrance. Il est souvent nécessaire de

qu’à faire du profit et non à transmettre une réalité : on lui propose un contrat pour vendre des produits dérivés de sa BD. Cette idée que cette monstruosité humaine n’a que peu marqué les esprits se retrouve dans « L’écriture ou la vie » de Jorge Semprun. Ayant vécu les camps il essaye tant bien que mal d’expliquer son expérience mais le public ne semble que peu touché par ce qu’il décrit de « pas aisément crédible » et « inimaginable ». Ce problème de transmission d’une horreur vécue se rapporte