Joual

Contextes sociohistoriquesSpeak White Une poésie engagée... qui rejoint l’universel «Speak White» est une insulte lancée généralement par les anglophones posssesseurs et dominants - économiquement parlant, aux francophones d’abord, et ensuite à tout autre «race», comme si le fait d’être blanc impliquait de parler en anglais, attestant ainsi d’une supériorité quasi «raciale», bien que le mot ne soit pas adéquat (voir note ci-bas**) On est en plein esprit colonialiste, impérialiste. Ce poème

un problème au Québec ? Le problème de la langue est d’importance primordiale au Québec. Tout d’abord, Il faut dire en 1960 les rapports du français québécois avec le français de Paris ont connu une période de crise, on parle de la querelle du « Jouals ». Cette crise commençait lorsque les écrivains ont voulu utiliser le parler des classes populaires de Montréal comme un moyen littéraire. Gaston Miron, Poète engagé à dénoncer la non autonomie de langue en ces termes : […] une œuvre si géniale soit

raisonner les évènements réels. Carmen démontre l’attitude rebelle des temps, en lien surement avec les évènements de la Révolution tranquille. La pièce est aussi écrite dans le vocabulaire parlé de l’époque, qui inclut les jurons temporels et le joual. Michel Tremblay teste vraiment la flexibilité des règles du classicisme avec cette œuvre et révolutionne le théâtre québécois puisque le vocabulaire parlé est transcrit sous forme écrite et est rédigé de façon à ce que le comédien se conforme au vocabulaire

élément hors-d'œuvre, mais qui joue aussi ce rôle. «Peur panique» est approprié puisqu'est ainsi désignée la peur provoquée par la colère d'un autre dieu, le dieu Pan. Le souci littéraire du jeune Tremblay, qui n'avait pas encore découvert le filon du joual, mais imitait plutôt Lovecraft tout en voulant écrire une prose française de haut niveau, se manifeste, par exemple, par le subjonctif «je pusse», par l'image des «entrailles de métal», par l'antithèse du «monstre à six bras qui ne valait pas six sous»

qu’elle est constamment rejetée des autres femmes par son manque d’intégration au stéréotype de mère de famille. Les autres femmes éprouve un dédain envers Pierrette: « J't'ai déjà dit que j'voulais pus te voir! » (p.55) L'utilisation d'un langage en joual définie un renvoi à l'exploitation. Elles sont aliénées dans ce langage étouffé. Le groupe de femmes conformistes rejette Pierrette, car elle ne représente pas ce que la société attend de ses femmes. Finalement, Pierrette est prisonnière dans ce carcan

public, face à ce genre de vocabulaire, ne sont pas moins que des réactions de gens ignorants et naïfs, croyant que le langage Québécois est si gracieux et éducatif. Par contre, il ne faut pas généraliser, je l’admets, mais «Dieu sait » à quel point le joual des Québécois est omniprésent dans la société actuelle. D’une autre part, licencier ce genre de pièce au théâtre serait, d’une certaine façon, discriminer cette catégorie sociale. Monsieur Boulanger dénonce une forme de racisme de la part des personnages

enchassés qu’on trouve dans le roman. Que peut-on en dire ? La langue 24. Quelle est la différence entre les dialogues et la narration ? Que permet-elle de marquer ? 25. Comment l’auteur s’y prend-il pour rendre vivante la langue parlée (le joual) dans son texte ? Faites une analyse des caractéristiques de cette retranscription linguistique. *** Si une autre question vous intéresse, ou si vous n’êtes pas inspirés par celles-ci, tâchez de développer votre argumentation autour de votre

p.77 et 78 encerclé 2.  Registres de la langue 1. Langue correcte puisque tout au long du chapitre, excepté les échanges entre personnages, l’écriture de l’auteur est marqué par un style de vocabulaire correct mais qui n’est pas recherché. 2. Joual/langage familier présent dans les dialogues puisque le langage utilisé est facilement compris et utilisé assez souvent par les québécois. Exemple : moman, chus, pis, moé, ben, oùsqu’y, c’t’un, etc. 1. Tout au long du texte excepté séquences dialogales

public, face à ce genre de vocabulaire, ne sont pas moins que des réactions de gens ignorants et naïfs, croyant que le langage Québécois est si gracieux et éducatif. Par contre, il ne faut pas généraliser, je l’admets, mais «Dieu sait » à quel point le joual des Québécois est omniprésent dans la société actuelle. D’une autre part, licencier ce genre de pièce au théâtre serait, d’une certaine façon, discriminer cette catégorie sociale. Monsieur Boulanger dénonce une forme de racisme de la part des personnages

interventionnisme : ministère culture et éduc, CÉGEP, instruction gratuite ... * Autochtonisme : Prise de conscience identitaire (langue, culture et traditions) * Culture et société en changement : Cinéma québécois, Osstidsho, Michel Tremblay, le joual, expo 67, émancipation de la femme, laïcisation, immigration multiethnique, … * Nouvelle identité québécoise : de canadien français à Québécois. (loi 101) * Mouvement indépendantiste : référendum en 1980 ! (défaite du « oui ») 1980 à 2010 :