Joueur du Grenier

travaillait. Ces rats lui avaient donné un coup et tout irait beaucoup mieux quand ils auraient disparu. Mais le lendemain matin, 18 avril, le docteur qui ramenait sa mère de la gare trouva M. Michel avec une mine encore plus creusée : de la cave au grenier, une dizaine de rats jonchaient les escaliers. Les poubelles des maisons voisines en étaient pleines. La mère du docteur apprit la nouvelle sans s'étonner. - Ce sont des choses qui arrivent. C'était une petite femme aux cheveux argentés, aux yeux

travaillait. Ces rats lui avaient donné un coup et tout irait beaucoup mieux quand ils auraient disparu. Mais le lendemain matin, 18 avril, le docteur qui ramenait sa mère de la gare trouva M. Michel avec une mine encore plus creusée : de la cave au grenier, une dizaine de rats jonchaient les escaliers. Les poubelles des maisons voisines en étaient pleines. La mère du docteur apprit la nouvelle sans s'étonner. Albert Camus, LA PESTE (1947) 20 - Ce sont des choses qui arrivent. C'était une

travaillait. Ces rats lui avaient donné un coup et tout irait beaucoup mieux quand ils auraient disparu. Mais le lendemain matin, 18 avril, le docteur qui ramenait sa mère de la gare trouva M. Michel avec une mine encore plus creusée : de la cave au grenier, une dizaine de rats jonchaient les escaliers. Les poubelles des maisons voisines en étaient pleines. La mère du docteur apprit la nouvelle sans s’étonner. – Ce sont des choses qui arrivent. C’était une petite femme aux cheveux argentés, aux yeux

Ces rats lui avaient donné un coup et tout irait beaucoup mieux quand ils auraient disparu. Mais le lendemain matin, 18 avril, le docteur qui ramenait sa mère de la gare trouva M. Michel avec une mine encore plus creusée : de la cave au grenier, une dizaine de rats jonchaient les escaliers. Les poubelles des maisons voisines en étaient pleines. La mère du docteur apprit la nouvelle sans s'étonner. - Ce sont des choses qui arrivent. C'était une petite femme aux cheveux argentés

malheureuse que je suis ? EUCLION. Je ne veux pas te faire mentir. Il faut qu'une misérable de ton espèce ait ce qu'elle mérite, un sort misérable. STAPHYLA. Pourquoi me chasser de la maison ? EUCLION. Vraiment, j'ai des comptes à te rendre, grenier à coups de fouet (11). Éloigne-toi de la porte. Allons, par là (lui montrant le côté opposé à la maison). Voyez comme elle marche. Sais-tu bien ce qui t'attend ? Si je prends tout-à-l'heure un bâton, ou un nerf de boeuf, je te ferai allonger ce

sont vides. Ce n’est pas la disparition de mes mains qui m’affole, c’est de ne pas pouvoir atteindre ces chiffres pour les mettre en ordre. Ce que j’aurais su faire. 18 7 Pourtant, extérieurement, sans être agité, j’étais un enfant vif et joueur. Habile aux billes et aux osselets, imbattable au ballon prisonnier, champion du monde de polochon, je jouais. Plutôt bavard et rieur, farceur même, je me faisais des amis à tous les étages de la classe, des cancres certes, mais des têtes de série

qui les secoue. Une grosse charrette, au coin de ma maison, Se rouille ; et, devant moi, j’ai le vaste horizon, Dont la mer bleue emplit toutes les échancrures ; Des poules et des coqs, étalant leurs dorures, Causent sous ma fenêtre, et les greniers des toits Me jettent, par instants, des chansons en patois. Dans mon allée habite un cordier patriarche, Vieux qui fait bruyamment tourner sa roue, et marche À reculons, son chanvre autour des reins tordu. J’aime ces flots où court le grand

vent qui les secoue. Une grosse charrette, au coin de ma maison, Se rouille ; et, devant moi, j’ai le vaste horizon, Dont la mer bleue emplit toutes les échancrures ; Des poules et des coqs, étalant leurs dorures, Causent sous ma fenêtre, et les greniers des toits Me jettent, par instants, des chansons en patois. Dans mon allée habite un cordier patriarche, Vieux qui fait bruyamment tourner sa roue, et marche À reculons, son chanvre autour des reins tordu. J’aime ces flots où court le grand vent

clarté du soleil, et je viens te dire en plein midi: Strozzi, nous avons joué l'un LORENZINO. 110 contre l'autre une partie terrible jeu; tu as perdu, Strozzi, paye. dont la vie était l'en- STROZZI. et j'admire en même temps la prudence du joueur qui vient réclamer sa dette si bien accompagné. Oui, LE DUC Croirais-tu que j'ai peur, par hasard ?... Crois-tu que je n'aurais pas été te trouver seul partout où j'aurais cru te rencontrer? Oh ! tu fais là une étrange erreur, et tu me prends pour

Marmiton : apprenti au service de la cuisine dans un restaurant. Laquais : valet. 150 Sujet 2 • Énoncé ¾ ¿¼ ¿ ¼ ¼ – Je ne puis. – Pourquoi? – Les chevaux prennent toute la place. – Eh bien, repartit l’homme, un coin dans le grenier. Une botte de paille. Nous verrons cela après dîner. – Je ne puis vous donner à dîner. Cette déclaration, faite d’un ton mesuré, mais ferme, parut grave à l’étranger. Il se leva. – Ah bah ! Mais je meurs de faim, moi. J’ai marché dès le soleil levé