Jour sidéral

jeunesse. Le journal s’ouvre sur une journée de printemps. 3. Le début et la fin du texte renvoient à la matinée (l. 1 et 23). Le déterminant employé (« ce matin ») permet de comprendre que le narrateur a tenu son journal l’après-midi ou le soir du même jour. 4. a. et b. Le narrateur retranscrit un état d’apparente sérénité. Rien ne se passe, ou si peu : le seul événement mentionné est le passage du convoi de navires, suivis du trois-mâts brésilien (l. 24 à 30). Dans un texte à l’imparfait ou au présent

 Le jour et la nuit dans les cercles polaires. On connait déjà les deux mouvements de notre planète : le mouvement de la Terre sur elle-même (rotation), qui dure 23h 56min selon le « jour sidéral » ou 24h si on parle du jour solaire moyen; et le tour complet de la Terre sur son orbite, autour du soleil (révolution), durant environ 365 jours et un quart. À cause d’une légère inclinaison de l’axe de la Terre, la lumière du soleil n’éclaire pas de la même façon toutes les régions de la planète

la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Tous droits réservés Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes

vent • Au tournage d'un film catastrophe • Au village, on l'appelle elle • Au-delà de la voie humaine • Au-delà des apparences • Aube du grand jour (l')* • Aube se lève à Cayenne (l') • Auberge à voiles (l') • Auberge de l'aube • Auberge de la paix • Aucun rayon de soleil n'avait à ce jour effleuré la laiteuse apparence de son teint immaculé (ANNULE • Auditoire dérisoire • Aujourd'hui peut-être • Aurait pu éviter cela (On) • Aurore

je suis vraiment fâché que nous ne soyons pas partis au moment de la Pleine-Terre, c’est-à-dire lorsque notre globe se trouvait en opposition avec le Soleil. – Pourquoi ? demanda Nicholl. – 37 – – Parce que nous aurions aperçu sous un nouveau jour nos continents et nos mers, ceux-ci resplendissants sous la projection des rayons solaires, celles-là plus sombres et telles qu’on les reproduit sur certaines mappemondes ! J’aurais voulu voir ces pôles de la Terre sur lesquels le regard de l’homme

ouragans, les tonnerres, l'ensemble des anathèmes et les misères du monde entier. » Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) - une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse - et éclaire d'un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d'un même pays. Salué dans le monde entier comme un écrivain majeur, Yasmina Khadra est l'auteur, entre autres, de À quoi rêvent

reçus Mme Biribauer, l’une de mes plus anciennes patientes. Elle faisait exprès de prendre rendez-vous vers la fin de ma consultation afin de me livrer ses soucis de famille. C’était une octogénaire alerte, très polie, qui s’habillait avec soin. Ce jour-là, elle ne s’était pas maquillée et sa robe n’était pas repassée. Elle arborait une mine maussade ; ses petites mains flétries étaient striées de bleus. Elle commença par me 16/689 faire comprendre qu’elle n’était pas venue pour une raison médicale

mort, 2004 (Folio, 2005) L’attentat, 2005 (Pocket, 2006) Les sirènes de Bagdad, 2006 (Pocket, 2007) Chez Folio Morituri Double Blanc L’automne de chimères Chez Après la lune La rose de Blida 2 Page Titre YASMINA KHADRA CE QUE LE JOUR DOIT À LA NUIT roman Julliard 24, avenue Marceau 75008 Paris © Éditions Julliard, Pans, 2008 ISBN 978-2-260-01758-5 3 « À Oran comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir. » Albert

qui te blessassent, souviens-toi que tu m’as menacé si je ne t’obéissais pas, ne me punis donc point de t’avoir obéi? Je voudrais que ma confidence redoublât ta tendresse. À ce soir. » « Félix. » À quel talent nourri de larmes devrons-nous un jour la plus émouvante élégie, la peinture des tourments subits en silence par les âmes dont les racines tendres encore ne rencontrent que de durs cailloux dans le sol domestique, dont les premières frondaisons sont déchirées par des mains haineuses , dont

oeufs au plat avec mouillettes, une compote et un grand verre de lait. L'odeur des oeufs sur la poêle chaude semble appeler son frère, qui se réveille toujours alléché par ce filet qui monte jusqu'à sa chambre. Il entre dans la cuisine, souriant. -'Jour, Nathan ! -Salut, Arthur ! -Bien dormi ? Tu me donneras un peu d'oeuf, dis ? Tous les jours, Nathan sacrifie une moitié d'oeuf au plat à son frère, et se dit que le lendemain, il lui en préparerait un entier. -Bien sûr, tiens. Il donne le bout