Journal Intime De Mme Bovary

Début du XIXe siècle : 1789 : Révolution française 1792 : proclamation de la république. 1794 : fin de la terreur Début du romantisme : 1ère moitié du XIX Problème de périodisation : Auteurs comme Chateaubriand et Mme de Staël qui sont romantiques mais vivent durant le XVIII. Début du romantisme : 1815 : Premiers poèmes d’Hugo. 1819 : publication des poésies d’André Chenier. Mais, ne témoigne pas vrmt d’un attachement à la nature. 1820 : publication des méditations poétiques de Lamartine

l’un ni l’autre fussent ceux de Combray. Mais quand j’étais seul, comme en ce moment, c’est à une profondeur plus grande que j’avais plongé. À ce moment-là l’idée que telle personne dont j’avais fait la connaissance dans le monde était la cousine de Mme de Guermantes, c’est-à-dire d’un personnage de lanterne magique, me semblait incompréhensible, et tout autant que les plus beaux livres que j’avais lus fussent – je ne dis pas même supérieurs, ce qu’ils étaient pourtant – mais égaux à cet extraordinaire

moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait » De même, Gide met bas les masques dans l'incipit du Journal des faux-monnayeurs : « Aussi est-ce une folie sans doute de grouper dans un seul roman tout ce que me présente et m'enseigne la vie. Si touffu que je souhaite ce livre, je ne puis songer à y faire tout entrer » Cette confusion revendiquée

le mariage et qui finit par se tourner vers l’adultère. Six parties conservent le titre des anciennes nouvelles. Ces nouvelles ont une temporalité qui se chevauche (ce qui explique l’invraisemblance du récit). On se perd dans le nombre d’enfants de Mme d’Aiglemont. Tout est suggéré. Les trois dernières parties sont excessives. Rupture justifiée par la chute (le fait qu’elle cède à l’adultère).Balzac joue sur les nuances = originalité de l’approche de la condition féminine et de la conjugalité. Le

p.5) pense que le roman est de l'ordre du divertissement et de la détente. Diderot (2p.5) oppose lui aussi les deux sortes de romans et fait l'éloge de Richarson. Il fait une satire des anciens romans. Diderot a lui-même inventé le drame bourgeois. Mme Staël était l'élève de Rousseau (1761, la Nouvelle Héloïse, un roman épistolaire), elle soutient le genre des novels. La mode du roman gothique se répand en France après un grand succès en Angleterre. Le roman est une histoire fictif qui complète l'Histoire

de Santillane TEXTE 2 H. de Balzac, Le Père Goriot D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Rétif de la Bretonne, La Paysanne pervertie ANALYSE D’IMAGE G. Courbet, Un enterrement à Ornans TEXTE 3 G. Flaubert, Madame Bovary D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 D. Diderot, La Religieuse ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE G. Flaubert, Madame Bovary TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS H. de Balzac, extrait du Père Goriot G. Courbet, L’Atelier du peintre E. Degas, Repasseuses H. de Toulouse-Lautrec, La Toilette 145 146 147

d’investigation psychologique et d’impitoyable analyse, et qui répondit d’un air important et mystérieux, en roulant l’r : ‘’J’observe’’ » (I, page 327), il ne cessa de prendre des notes sur des cahiers, et la lecture de ses lettres et de ses carnets intimes semble bien montrer qu’il a lui-même utilisé cette méthode, qu’il avait un sens aigu de l'observation (qu’il nia évidemment, Marcel se voyant comme « n’ayant aucune espèce d’esprit d’observation extérieure, ne sachant jamais ce qu’était ce que je

d’âme, un bon cœur la faisaient universellement plaindre et respecter. (Balzac, Eugénie Grandet, 1833). Portrait physique (sèche et maigre, gros os, gros nez…) et portrait moral (douceur angélique, égalité d’âme) s’associent pour donner à voir en Mme Grandet une victime potentielle (une de ces personnes qui semblent être faites pour être tyrannisées). • Le personnage d’un récit littéraire est la représentation fictive d’une personne. C’est un « être de papier » qui n’existe que par les mots

se consacre uniquement à l'écriture. Il fait un grand voyage en 1849–1850 en Orient puis à Carthage en 1858, paysages qui nourriront plusieurs de ses romans et nouvelles. Ses voyages sont entrecoupés par le procès intenté contre son livre Madame Bovary, qui lui apportera la célébrité. Flaubert connaît les tentations de la vie mondaine parisienne, il est reçu par Napoléon III et son épouse, mais il ne se voue qu'à une seule vie, celle dédiée à la Littérature, à l'Ecriture. Il écrira sans cesse et

une source de désillusion et d’amertume. S’appuyant sur Jean de La Fontaine, Victor Hugo, Gustave Flaubert ou encore Marcel Proust, Jean-Paul Sartre et Robert Desnos, on observe que rêver c’est peut-être aussi s’aveugler et s’égarer. Comme Emma Bovary, celui qui rêve trop n’est-il pas guetté par le risque du suicide ? La deuxième sous-partie, nourrie de Gérard de Nerval, Sigmund Freud, Georges Bataille ou Clément Rosset, s’intéresse au rêve qui tourne au cauchemar et à la folie obsessionnelle