Jun'ichirō Koizumi

de 2001 à 2006 par Jun'ichirō Koizumi, dont les réformes phares restent la réforme des retraites de 2004 et les privatisations en 2005 de deux piliers de la puissance de l'administration et du financement des travaux publics, la poste japonaise et les sociétés d'autoroute. Ceci aboutit dans le même temps à une remise en question du « modèle social » japonais reposant sur l'harmonie industrielle et la politique d'emploi à vie avec avancement à l'âge. Les adversaires de Koizumi (notamment Gavan McCormack

de 2001 à 2006 par Jun'ichirō Koizumi, dont les réformes phares restent la réforme des retraites de 2004 et les privatisations en 2005 de deux piliers de la puissance de l'administration et du financement des travaux publics, la poste japonaise et les sociétés d'autoroute. Ceci aboutit dans le même temps à une remise en question du « modèle social » japonais reposant sur l'harmonie industrielle et la politique d'emploi à vie avec avancement à l'âge. Les adversaires de Koizumi (notamment Gavan McCormack

coà�ncidence entre l'avènement des journaux de masse au tournant du xxe, les efforts plus ou moins adroits du souverain pour personnifier le pouvoir et l'affirmation de l'opinion publique allemande. Dans le Japon du début des années 2000, Koizumi Jun'ichirô s'éloigne résolument du stéréotype local de l'homme politique : moderne voire excentrique, l'ancien Premier ministre se caractérise surtout, comme le montre Éric Seizelet, par son instrumentalisation systématique des médias pour communiquer

impériale, organisme d'Etat qui gère les affaires du trône, avait refusé d'envisager de permettre aux femmes d'accéder au règne. Pourtant les sondages ont démontré que l'opinion publique était favorable à cette mesure. Par conséquent, le ministre Jun'ichiro Koizumi a voulu relancer le débat. La naissance d'Aiko a finalement permis d'envisager la perspective d'un amendement du Code de la famille impériale pour autoriser les femmes à monter sur le trône, comme cela avait été fait autrefois au Japon. Le

économiques. Des manifestations violentes dans plusieurs villes chinoises, comme Shanghai, ont ainsi accompagne la célébration du 60e anniversaire de la capitulation japonaise. Le prétexte en fut la nouvelle visite d’un Premier ministre japonais (Koizumi Jun’ichiro) au sanctuaire de Yasukuni et la parution d’un manuel révisionniste au Japon (que 0,04 % seulement des établissements japonais avaient adopte ; ces manuels révisionnistes ne nient pas à proprement les crimes de guerre japonais, ils les minorent

l’électorat n’affiche aucune préférence partisane ; 4) la quête de formes nouvelles de leadership : soit au niveau central par la popularité de politiciens « à poigne » et/ou médiatiques, (Hosokawa Morihiro, Hashimoto Ryûtarô, Ozawa Ichirô, Koïzumi Jun’ichirô) soit au niveau des provinces à travers l’élection de gouverneurs populistes revendiquant leur amateurisme ou leur côté anti-establishment en politique ( Tôkyô, en 1995, puis en 1999, Ôsaka en 1995, Chiba en 2001, département de Miyagi en 1993

Pékin dans les pourparlers à six (Chine, deux Corées, Japon, Russie et Etats-Unis) sur la question nucléaire nord-coréenne a également favorisé cette évolution. Avec le Japon, les progrès sont plus inégaux mais la démission du Premier ministre Jun’ichirô Koizumi en septembre 2006, puis celle de Shinzô Abe un an plus tard et l’arrivée au pouvoir de Yasuo Fukuda ont contribué à détendre les liens et à relancer le dialogue politique et stratégique entre les deux premières puissances asiatiques – des puissances