Jurisprudence Affaire Vo C France

Etat. La France n’y fait d’ailleurs pas exception L’arrêt Vo contre France rendu, par la CEDH, le 08 juillet 2004 en est une parfaite illustration. 1) L’APPLICABILITE DU « DROIT A LA VIE » A « L’ENFANT A NAITRE » EN EUROPE. Dans cette affaire, les faits remontent à Novembre 1991. A cette époque, la requérante Madame Thi-Nho Vose, enceinte depuis 6 mois, s’est présentée à l’hôpital pour un examen de suivi. Le même jour, dans le même établissement, Madame Thi Thanh Van Vo une autre

TD Droit Civil Séance n°2: L'embryon Cour Européenne des Droits de l'Homme: Affaire Vo c. France, 8 juillet 2004 1)Mme Vo se présente à l'hôpital pour la visite de son sixième mois de grossesse le 27 novembre 1991. Le docteur G la confond avec une autres patiente ( du même nom) qui, elle, devait se faire enlever un stérilet. EN tentant d'ôter le stérilet, le médecin perce la poche des eaux et se rend compte à la suite d'une échographie que la patiente est enceinte. Les médecins, quelques

Droit civil Séance n°2: L'embryon Cour Européenne des Droits de l'Homme affaire VO c. France 8 juillet 2004 Quels sont les faits qui ont conduit la requérante à saisir la justice française? La plainte portée par la requérante et son conjoint contre la personne physique du médecin et non contre la personne morale de l'hôpital a été motivée par deux moyens qui sont en réalité deux conséquences de l'erreur sur la personne commise par le Dr G. constituée par l'omission d'un examen clinique:

droits des individus sont directement soumises à la nouvelle Cour unique et permanente. Dans la grande majorité des cas, la Cour siégera en Chambres de sept juges. La Cour statue sur les requêtes individuelles et les requêtes interétatiques. Les affaires manifestement mal fondées peuvent être déclarées irrecevables par décision unanime d'un Comité de trois juges. Dans les cas exceptionnels seulement, la Cour, siègeant en Grande Chambre composée de 17 juges, se prononcera sur les questions les plus

TD Séance 5 Les Sources du droit, la loi et la jurisprudence 1) Exercice écrit: Doc. n°1 : Discours préliminaire sur le projet de Code civil (Extraits), présenté par Portalis _ Jean Etienne Marie Portalis (1746-1807) est l’un des pères fondateurs du code civil achevé en 1804, homme d‘état , jurisconsulte. _ Une bonne loi est une loi de sagesse , de justice et de raison, une loi faite pour les hommes , et qu’on a adapté à leur caractère, leurs habitudes et à la situation du peuple pour

Convention est assez révolutionnaire, c’est sur le plan du contrôle juridictionnel offert par le système de contrôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. La Cour peut être saisie par un simple particulier à l’encontre de l’Etat dont il dépend. La France a accédé au droit au recours individuel en 1981 (Art 34 de la CEDH «  La Cour peut-être saisie d’une requête par toute personne physique, par toute organisation gouvernementale, ou tout groupe de particuliers »). C’est un élément important car si

litiges entre Etat → Privé : conflit entre particulier (extranéité : caractère juridique d’un étranger) Les textes sont votés par les législateurs, les principaux textes sont retranscrit (codification) 3 sources essentiels : La loi et la jurisprudence (cour de cassation les juges sont conduit à édictés des règles, les juges le font lorsque ils rencontres un problème juridique qui n’est pas réglés par la loi) Ces règles qui sont élaborés par le législateur il peut voter une loi pour contrer

Débats récurrents sur la question du statut de l’embryon et du fœtus : débats très virulents lors du vote de la loi Veil sur l’IVG en 1975, ranimés à l’occasion du vote des lois de bioéthique et de leur révision, ainsi qu’à l’occasion de certaines affaires médiatisées d’interruptions accidentelles de grossesse. • [Annonce du sujet] Importance de la qualification de l’être prénatal, parce que les règles qui lui sont applicables dépendent en principe de la nature juridique qui lui est reconnue. D’où

PANCKOUCKERomaneSéance 2 L’interprétation stricte de la loi pénaleCOUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, 30 JUIN 1999 En France, depuis une trentaine d’années, un important débat relatif au statut juridique de l’embryon et du fœtus fait foi. Progressivement, cette question s’est retrouvée en droit pénal, afin de savoir si le décès de l’enfant à naître pouvait enclencher la répression portée par l’article 221-6 du Code pénal. Dans un arrêt du 30 juin 1999, la Cour de cassation s’est prononcée sur

future personne. L'enfant à naitre n'est pas encore une personne, donc ça peut être une chose, mais pas comme les autres, une chose a statut particulier. La question de définir le statut juridique de l'enfant à naitre s'est posé après de nombreuse affaires d'enfant mort en couche, ou mort né après un traumatisme causé lors un incident/ accident. Aujourd'hui quel est le statut juridique de l'enfant à naitre? Doit-il être considéré comme une personne ou bien une chose? Si la personnalité juridique