Jusnaturalisme Et Positivisme

nécessaire ». En fait, cette hypothèse permet d’expliquer tout un ensemble de faits, d’idées qui jusque là étaient attribuées au hasard, à l’inattention, à l’étourderie. Contexte : Freud : fin du 19ème siècle, siècle marqué par le scientisme et le positivisme. Pour lui, l’application du déterminisme au psychisme permet d’expliquer des phénomènes : Freud l’appelle le « pari du sens » : lapsus, acte manqué (oublie d’objet, perte d’objet, lorsqu’on fait tomber des objets,…). Freud raconte une anecdote

civil. Il s’est en effet glissé entre-temps dans les esprits une autre philosophie de la loi, et dans les mémoires une autre expérience – l’expérience révolutionnaire. On sait que le rationalisme des Lumières a conduit, paradoxalement, du jusnaturalisme au positivisme légaliste, selon un itinéraire remarquablement décrit par Mme Goyard-Fabre4. L’amour des lois (la « nomophilie ») s’y combine avec la haine des hommes de loi et la défiance à l’égard de la jurisprudence – cet art obscur, fait de formes

stoïcienne sur les jurisconsultes romains, notamment Ulpien, n’est plus acceptée aujourd’hui[22]. La prétention morale de rendre les hommes bons n’est plus vue comme une fonction essentielle du droit. L’idéalisme est aujourd’hui exclu et remplacé par le positivisme. Le droit est devenu si technique et si complexe en certaines branches, et si marqué par des rapports de force entre intérêts ( que l’on pense au droit du travail, au droit des sociétés, par exemple ), qu’il est souvent dominé